Extraits de mes Chroniques : besoin d'avis (et d'aide).

Bon à mwa !
Isilia et Enika m'ont dit que si je la postais pas elles me mangeraient *o* (elles sont bien gourmande)...

Saha à eu le malheur de lire la première version...Mais j'ai un peu réécrit le Prologue...Et comme j'ai envie de l'avis d'experts...

Les Chroniques de Berserka

Prologue : Le commencement d'une nouvelle ère...

L'avenir n'est pas écrit. Il n'y à de destin, que ce que nous fessons. Et le destin, n'est que la forme accélérée du temps...L'Armageddon. C’est un péché commis par l'Humanité il y a des années. Le prix à payer fût énorme...Ils ont surgis des ténèbres et ont rependus l'espoir. Ce dernier est devenu le début de la fin...La guerre à été menée à grande échelle et à déchirer l'âme d'une seule femme...Les humains ignoraient qu'à l'époque, ils étaient observés. Et ceux qui les surveillaient, dressaient lentement mais surement, leur plan contre eux. Dans ce monde...Mes soldats ont tous périt. Mes citées sont en ruines. Ses Humains m'ont tout prit, l'ensemble de mes richesses ainsi que mon pouvoir. Mais ils n'ont pas réussi à avoir mon âme. Je fais toujours partie du monde des vivants, affaiblie, certes, mais bien vivante. Ils m'ont tout prit, cependant, mon coeur bat encore. A présent, la peur va s'emparer d'eux, ceux qui ont cru pouvoir m'éliminer...

La bataille...Ne fait que commencer...

Assise sur le bord d'une falaise, les jambes ramenées contre sa poitrine, ses bras minces entourant ses genoux, une jeune femme scrutait l'horizon d'un air absent. Son visage était offert à la chaleur du soleil, ces longs cheveux blond argent qui lui redescende en cascade juste en dessous de ses épaules, virevoltait sous la légère brise maritime, et brillait sous les rayons du crépuscule. Cette jeune femme qui devait avoir environ vingt - trois ans, était assez grande et mince. Malgré son apparence simple et jolie, ses yeux perçants lui donnaient un air sérieux et impassible, et quiconque croisait son regard la craignait. Non pas par horreur, mais par respect. Cette femme s'appelle Mancinia, et elle possède des yeux, d'un bleu cristal ambré si transparent, qu'on aurait dit des yeux d'argent. Son regard vide, ce comble par des fentes à la place de pupilles. Son visage fin, bien qu'assez souvent dépourvu de toutes expressions, n'enlève rien à sa beauté. Mancinia se laissait bercer par le chant des mouettes volant au dessus d'elle, ainsi que le son des vagues qui heurtaient avec douceur le bas de la falaise, dans un bruit doux et monotone.
- Mancinia ? demanda une voix grave derrière elle.
La jeune femme tourna la tête, légèrement penchée sur le côté pour regarder celui qui l'avait interpellé. C'était un jeune homme âgé d'environ vingt - cinq ans. Ses cheveux blond en bataille et indomptable par aucun peigne, était alors tenu par du gel. Ses yeux bleus clair, également fentés, étaient très profond et reflétait son air espiègle. Il s'agissait de Kevin Neils. Il avait un caractère récalcitrant à certains moments, mais restait toujours calme. Il avait quelques biceps en plus grâce à ses heures de sports intensifs pour passer ses nerfs sur autre chose selon lui. C'était un ami loyal qui ne trahirait jamais ses amis, et Mancinia en avait été témoin plusieurs fois.
- Oui, Kevin ? demanda la jeune femme d'une voix absente.
Mancinia avait une voix est assez grave pour une femme, lui donnant une voix d'adulte pleine de résignation et d'arrogance. Elle était néanmoins belle à entendre et même les plus anciens l’écoutaient parler, quand à ceux qui n'en étaient pas habitué, ils frissonnaient ou en avait peur. Mais on aurait dit que Mancinia ne voyait même pas Kevin tellement son regard était dans le vide.
- Il se fait tard, dit celui - ci avec inquiétude en voyant l'état de sa camarade. Tu devrais rentrée, ce n'est pas sûr de trainer trop loin de la colonie après la tombée de la nuit.
- J'arrive..., lui répondit - elle en reportant son attention sur l'océan. Tu me donnes deux minutes...
Ce n'était pas une question. Kevin savait qu'il devait la laisser, mais il avait bien peur de ce qu'elle pourrait faire...
- Oui..., finit - il par dire en retournant de là ou il venait.
Mancinia se demandait comment la situation pourrait - elle être pire...Elle respira à fond l'air salée de la mer avant de se lever, ses jambes fléchirent car elle était resté trop longtemps assise, mais elle se redressa et prit un chemin de terre sinueux pour retourner vers une base militaire cachée sous la grande ville dévasté qu'est devenue la capitale des Etats - Unis, la ville de New - York. L'herbe était gelée par le givre et crissait sous ses pieds. Une atmosphère lourde régnait sur le paysage de désolation avec une odeur de mort à des kilomètres à la ronde. Elle retrouva Kevin à l'entrer de cette base souterraine, ce dernier poussa un grand soupir de soulagement lorsqu'il la vit. Elle passa à côté de lui en l'ignorant, Kevin haussa les épaules, heureusement qu'elle marchait encore...Ils longèrent un couloir humide et faiblement éclairé par des lanternes qui diffusaient leur douce lumière d’un rouge chatoyant. Lorsque le bout du tunnel fut derrière elle, Mancinia regarda vers le haut de la paroi. La pleine lune dominait le ciel artificiel du dôme, enveloppant le firmament, la nuit venait donc de tomber, répandant ses étoiles qui brillaient comme des diamants très hauts ce soir. La cité s'endormait peu à peu, même si ce n'était pas sur ses deux oreilles...Le rythme du vent balayant les rues pavées ou quelques amoureux traînaient ci et là dans les rues ou s'élevaient parfois des rires, un des couples entra dans une taverne...Mancinia effleura l'argent de l'eau d'une fontaine qui était envelopper d'un brouillard lumineux. Comme si il avait lu ses pensées pourtant lointaine, Kevin demanda :
- Nous avons perdu la moitié de nos colonies, Mancinia. Que pourrions - nous perdre de plus ?
- L'autre moitié..., dit Mancinia avec ironie.
Leurs pas se répercutaient maintenant sur les parois de la citée dans un silence calme et reposant. Mancinia vit alors s’avancer vers elle une jeune femme qui devait avoir environ le même âge qu’elle, la jeune femme qui était grande avec de longs cheveux noirs comme de l’ébène, s'approchait avec grâce de ses deux compagnons. Puis, elle riva ses yeux bleus en amande fentés dans le regard d’argent impassible de Mancinia.
- Joana, dit Kevin. Comment vas - tu ?
- Bien, répondit Joana. Je vais très bien. Si tu le permets Kevin, je voudrais parler à Mancinia.
Kevin jeta un regard aux deux femmes qui ne se quittaient pas des yeux, il se demandait même si Mancinia n'était pas devenue aveugle, il écarta cette pensée aussitôt. Avec cet état d'esprit, il s'éloigna d’un pas lent. Au bout de quelques secondes, Mancinia soupira et passa à côté de Joana, sans qu’elles ne se furent échangée un mot. Mancinia se dirigeait vers sa maison quand la main de Joana lui agrippa l'épaule :
- Mancinia, dit - elle avec un air mélancolique. Tu es sur que tu es prête à reprendre du service ?
- Je vais bien, Joana ! s’énerva brusquement Mancinia. Fichez - moi tous la paix ! Bon sang, ce n’est pas possible ça ! Si je dis que je suis prête, c’est que je suis prête !
Mancinia se dégagea brutalement de l'emprise de son amie et Kevin, alerter par le cri de rage de Mancinia demanda à Joana :
- Un problème ?
- Non, pas encore. Je crois...

Mancinia gravit quatre à quatre les marches de pierres brillantes, énervée. Les habitations de la colonie ce séparaient en une dizaine d'étages, un seule étage comportait pas loin de cent habitations ou sept personnes pouvaient vivre en colocation, ou en famille. Ils n'y à pas d'assenceurs, car cela était devenu dangereux.
- Mancinia ? demanda une voix fluette.
- Oui, Parkan ?
Mancinia s'arrêta et regarda la chose qui venait de se poser sur son épaule. C'était un petit elfe ailé. Parkan à des ailes d'insecte dans le dos et une silhouette humaine qui luisait faiblement, ses oreilles pointue dépassait des côtés de sa tête, il avait des cheveux verts en bataille et des yeux de couleurs bleus clair.
- Comment ça va ? demanda t'il.
- Comment veux - tu que ça aille ? demanda Mancinia avec mélancolie.
- Je sens tes émotions tu sais…
Mancinia baissa son regard vers lui avant de reprendre sa route, Parkan toujours sur son épaule.
- Et tes émotions..., poursuivit le petit elfe. Elles sont destructrices...Je dirais même autodestructrices...Mais...
- La ferme ! s’exclama Mancinia. C'est par ma chair et mon sang que je les tuerais, que je me vengerais de ce qu’ils m’ont fait, à moi, et autre aussi !
- Ha ! fit Parkan en s’envolant et en se mettant devant son visage. Tu sais, tu devrais arrêter ce que tu fais, ton métier est horrible…Je veux dire cela ne te dérange pas de…
- …Tuer des gens ? termina Mancinia. Non…Je suis une tueuse. Je suis ce que je suis, même si je devrais sans doute le regretter plus tard.
Sur ces mots elle se déplaça à coter de Parkan qui la suivait toujours avec de faible battement d’aile.
- Ma déesse que vous êtes jeune pour devenir le centre d'un tel conflit...
- Déesse ? demanda Mancinia en haussant un sourcil.
Ses yeux ce posèrent sur le petit elfe quand elle s'arrêta de nouveau, tels des brasiers dans son visage sombre. Mais elle éclata de rire, son rire était aussi clair que du cristal et aussi fin que du papier.
- Arrête de raconter n’importe quoi Parkan ! railla Mancinia. Moi une déesse ? Je suis une tueuse qui sert ma patrie mère. Si les Nazians ne nous avaient pas attaqués, tout cela aurait sans aucun doute tourné autrement…Si je suis une déesse, ce sera celle de la vengeance et de la destruction massive...
- C’est vrai que tu ne vas plus en mission seule, et que tu te range dans l’armée régulière ? demanda Parkan. Je suis assez content de ça, mais directement au grade de général…
- Tu sais que le l’amiral McCawlay est le dirigeant suprême de la flotte coloniale et que c’est lui qui m’a nommée à ce poste, au cas ou…
Mais elle ferma les yeux avant de tourner les talons, mais Parkan ne la lachait pas pour autant :
- Au cas ou ? le poussa gentiment Parkan.
- Ou cas ou il serait dans l’incapacité de gouverner notre nation…
- Quoi ? s’exclama Parkan. Tu serais alors la Présidente des colonies Américaines ?
- Chut ! dit Mancinia en mettant son index devant sa bouche. Pas si fort.
Parkan mit ses deux mains sur sa bouche comme si il venait de dire quelque chose de grave.
- Néanmoins, poursuivit Mancinia. J’espère que cela n’arrivera jamais. Mais vu que la malchance à tendance à me suivre de près depuis cinq ans…
Parkan ne dit rien, et Mancinia non plus. Mais ce fut quand même elle qui rompit le silence lourd et suffocant qui régnait.
- Tu veux que je te raconte ? murmura Mancinia avec une note de mélancolie et de regret dans la voix.
- Tu accepterais ? s'exclama Parkan, le regard étonner.
Mancinia hocha la tête. Parkan resta bouche bée, jamais elle n’avait accepté de lui raconter son histoire, et si peu de personnes la connaissait !
- Mais, dit - il néanmoins pas convaincu d'une chose. Pourquoi toi ? Tu n'as jamais fait partie de l'armée régulière et maintenant, tu es une des générales les plus gradées de notre armée et...Tu seras celle qui héritera des fonctions coloniales Américaines si l'ammiral venait à décédé ?
- Exact. Et si tu désires savoir pourquoi...Je te le dirai plus tard.
Alors qu’ils continuèrent d’avancer, Mancinia continuait de grimper les escaliers, elle ne parlait pas. Puis dans un tournant, ils se retrouvèrent face un autre jeune homme, celui - ci était âgé de vingt - sept ans. Il était grand et musclé, ses cheveux bruns retombait sur son visage et ses yeux d'ambres également fentés lui donnait un air sérieux, néanmoins il avait l'air troublé. Il tandis un papier d’une main tremblante à Mancinia :
- Qui à t - il, Alex ? demanda Mancinia en se saisissant du papier.
- L'amiral McCawley est mort..., commença Alex avec une voix qui taisait l'émotion. Le vaisseau Prométhée à été détruit, ainsi que l'Europa, Piers, Colombia...Et la liste continue...Une attaque massive à balayer la colonie d’Atlanta, qui est aux mains des Nazians maintenant…
- Mais... ! fit Parkan en regardant le papier. Plus de trois cents milles personnes habitaient là - bas…
- Eh bien il n’y à plus personne maintenant, dit Mancinia.
- Qui est l'officier supérieur, Alex ? demanda Parkan en sachant la réponse. Qui commande ?
Mais Alex baissa son regard vers Mancinia et secoua la tête négativement, complètement dépassé. Mancinia leva alors la voix en les fixant, lui et Parkan :
- Envoyer un message aux forces militaires coloniales sur le canal prioritaire un. Début du message : "Je prend le commandement de la flotte..."

Lorsque Mancinia referma la porte de d'entrée de chez elle, elle s'affaissa contre le mur et enfui son visage entre ses bras. Elle tenait toujours le papier qu'Alex lui avait donné. Parkan volait près d'elle en attendant une réaction de sa part. Mancinia releva la tête vers lui en souriant. Les habitations comme la sienne étaient plutôt étroite. Il n'y avait pas beaucoup de mobilier, puisqu'ils ne sont pas souvent là. Il y avait un lit dont les draps étaient de soie blanc, une chaise vide en face d'un bureau ou trainait des papiers, des bics et quelques photos...Ensuite, il y à la salle de bain dont la chambre était séparer par une porte en bois taillé avec aisance. Mancinia s'allongea sur le lit, tandis que Parkan virevoltait avant d'aller se poser sur l'oreiller à côté de la tête de la jeune femme.
- Je vais te raconter, lui murmura Mancinia.
Mancinia se roula sur le côté pour regarder Parkan, puis tout en posant son bras devant ses yeux, elle dit avec vigueur :
- C'était il y à huit ans...

Les Nazians ont été les alliés des hommes...
Ils se sont rebellés...
Ils ont évolué...
Et maintenant...

"Oui, elle est parfaite..."
"Elle marque le début de l'avènement des humains !"
"L'évolution de l'espèce..."

"Je vous en prie...NON !"
"Tuez - la, vite !"
"Il faut la détruire !"
"C'est une menace..."
"Je suis ton créateur obéis - moi !"
"TUEZ MANCINIA !"

_____________________________________________________
Remarques : Je sais ce que vous allez me dire. Je sais que la capitale des Etas - Unis c'est Washington et non New - York. C'est très flou aussi, rassuré vous, c'est fait exprès.

La chose que nous, auteurs, devons faire, c'est de donner envie aux lecteurs de continuer à lire. Autrement dit le Prologue doit engendrer des questions, pas vrai ?

J'allais justement commencer par New-York

J'aime bien le début! Tu décris assez bien les choses!

Citation :

Il n'y à de destin, que ce que nous fessons

Ce n'est pas le bon orthographe, ici tu l'écris comme si c'était le verbe "fesser", le bon mot est plutôt "faisons"

Citation :

les rues pavées ou quelques amoureux

le "ou" prend un accent sur le u car tu désignes un endroit et non un choix

Citation :

Il n'y avait pas beaucoup de mobilier, puisqu'ils ne sont pas souvent là.

Ici, et c'est pas la seule place, tu emploies 2 temps de verbes dans la même phrase, on dirait que tu ne sais pas si tu veux écrire au présent ou au passé, je te conseille de toujours utiliser l'imparfait lorsque tu fais une description et le passé simple lors d'une action. Le présent est à utiliser seulement dans les dialogues

Ensuite, je n'ai pas vraiment répertorié d'autres points à améliorer, ton vocabulaire est assez riches, ah oui, une petite chose, tu dis pratiquemment toujours "il devait avoir tel âge" ou "il avait l'air d'avoir tel âge" alors que Mancinia sait probablement leur âge exacte

Voilà, j'ai hâte de pouvoir lire la suite!

Je dois dire que le début de ton histoire me donne vraiment envie de savoir la suite... Sinon c'est assez bien écrit, je pense, sauf pour ce qui concerne le temps des verbes (comme l'a déjà fait remarqué Isilia) et quelques fautes d'orthographe mais tout le monde en fait donc c'est pas si grave . Je suis pas vraiment experte en commentaire constructif mais l'histoire est pas mal, les descriptions sont assez bien faites et pas trop lourdes, c'est agréable à lire. J'aime bien et j'attends la suite^^

Isilia : oui j'ai vi l'erreur à "fessons" plus tard, j'ai donc déja corriger ^^. Quand au temps, j'étais tellement largué que j'ai vu ça encore plus tard XD.

Quand au chapitre un...Reste à le relire et à rejouter de ses scènes que j'ai déja écrit au brouillons.

J'ai relu, mon avis est toujours le même, malgré quelques améliorations. Je te fais un avis détaillé dés que j'ai deux minutes, je passais en coup de vent

Prends ton temps Saha...Je sais que tu es Très occupé ^^.

En ce moment j'ai pas trop le temps, mais j'ai quand même lu en diagonale...

Bah on voit du premier coup d'oeil que Berserk est ta série préférée (cf le titre, le concept de la super guerrière solitaire qui bute du "démon", le petit elfe qui le suit...) Sinon y'a pas mal de fautes d'orthographes, je veux pas jouer au chipotteur (j'en fais moi aussi...) mais ça perturbe vraiment la lecture ...

Enfin bref, je vais faire une lecture plus approfondie, mais faut pas être pressée car avec la fac, je n'ai plus trop le temps...

EDIT (Moon) : *SBAF*. Salsifis.

En principe, quand on aura enfin le wi-fi chez nous, je pourrais y aller plus souvent, et donc revenir d'entre les morts

*DDTL est fort, comment il à deviner ? Mystère et boule de gomme*

XD ! Non mais ça c'est que le début...Attend d'avoir les trois prochains chapitres et tu va sans doute pensé "C'est quoi cette fille ? Une fanatique des armes (et je ne précise pas ^^").

Ben héhé, j'ai réecrit le Prologue...J'ai réjouté, supprimer, etc...Et même changer le titre du Prologue XD !

Prologue : Les Ténèbres s'étendent...

L'avenir n'est pas écrit. Il n'y à de destin, que ce que nous faisons. Et le destin, n'est qu'une forme accélérée du temps...Ensuite, il y à l'Armageddon. C’est un péché commis par l'humanité il y a des années. Le prix à payer fût énorme...Ils ont surgis des ténèbres et ont rependus l'espoir. Ce dernier est devenu le début de la fin...La guerre à été menée à grande échelle. Dans ce monde...Mes soldats ont tous périt. Mes citées sont en ruines. Ses Humains m'ont tout prit, l'ensemble de mes richesses, ainsi que mon pouvoir. Mais ils n'ont pas réussi à avoir mon âme. Je fais toujours partie du monde des vivants, affaiblie, certes, mais bien vivante. Ils m'ont tout prit, cependant, mon coeur bat encore. A présent, la peur va s'emparer d'eux, ceux qui ont cru pouvoir m'éliminer...

La bataille...Ne fait que commencer...

Assise sur le bord d'une falaise, les jambes ramenées contre sa poitrine, ses bras minces entourant ses genoux, une jeune femme scrutait l'horizon d'un air absent. Elle devait avoir environ la vingtaine, elle était assez grande et mince. Son visage était offert à la chaleur du soleil, ses traits fins et sa peau blanche la rendaient froide, presque inquiétante, ses cheveux blonds aux reflets d'argent sanglant, lui tombaient juste en dessous des épaules, ils virevoltaient sous la légère brise maritime, et brillait sous les rayons du crépuscule. Un éclat brilla dans ses yeux et trahit son intelligence, et le fait qu'elle était plongée dans ses pensées, comme d'habitude. En effet, malgré son apparence simple et jolie, ses yeux perçants lui donnaient un air sérieux et impassible, et quiconque croisait son regard la craignait. Non pas par horreur, mais par respect. Cette femme s'appelle Mancinia, et elle possède des yeux d'argent, qui ressemblaient à du cristal. Son regard vide, ce comble par des fentes à la place de pupilles. Son visage fin, bien qu'assez souvent dépourvu de toutes expressions, n'enlève rien à sa beauté. Mancinia se laissait bercer par le chant des mouettes volant au dessus d'elle, ainsi que le son des vagues qui heurtaient avec douceur le bas de la falaise, dans un bruit doux et monotone. La jeune femme avait l'air relativement calme, comme si elle ne s'attendait à la possibilité d'être dérangée...
- Mancinia ? demanda une voix grave derrière elle.
La jeune femme tourna la tête, légèrement penchée sur le côté pour regarder celui qui l'avait interpellé. C'était un jeune homme plus âgé qu'elle. Ses cheveux blond en bataille et indomptable par aucun peigne, était alors tenu par du gel. Ses yeux bleus clair, également fentés, étaient très profond et reflétait son air espiègle. Il s'agissait de Kevin Neils. Il avait un caractère récalcitrant à certains moments, mais il restait toujours calme. Il avait quelques biceps en plus grâce à ses heures de sports intensifs pour passer ses nerfs sur autre chose selon lui. C'était un ami loyal qui ne trahirait jamais ses amis, et Mancinia en avait été témoin plusieurs fois.
- Oui, Kevin ? demanda la jeune femme d'une voix absente.
Mancinia avait une voix assez grave pour une femme, lui donnant une voix d'adulte pleine de résignation et d'arrogance. Elle était néanmoins belle à entendre et même les plus anciens l’écoutaient parler tranquillement, quand à ceux qui n'en étaient pas habitué, ils frissonnaient ou en avait peur. Mais on aurait dit que Mancinia ne voyait même pas Kevin, tellement son regard était dans le vide.
- Il se fait tard, dit celui - ci avec inquiétude en voyant l'état de sa camarade. Tu devrais rentrée, ce n'est pas sûr de trainer trop loin de la colonie après la tombée de la nuit.
- J'arrive..., lui répondit - elle en reportant son attention sur l'océan. Tu me donnes deux minutes...
Ce n'était pas une question. Kevin savait qu'il devait la laisser, mais il avait bien peur de ce qu'elle pourrait faire...
- Oui..., finit - il par dire en retournant de là ou il venait.
Mancinia se demandait comment la situation pourrait - elle être pire...Elle respira à fond l'air salée de la mer avant de se lever, ses jambes fléchirent car elle était resté trop longtemps assise, mais elle se redressa et prit un chemin de terre sinueux pour retourner vers une base militaire cachée sous la grande ville dévasté qu'est devenue la capitale des Etats - Unis, la ville de New - York. L'herbe était gelée par le givre et crissait sous ses pieds. Une atmosphère lourde régnait sur le paysage de désolation avec une odeur de mort à des kilomètres à la ronde. C'était une fin d'après - midi devenue banale. Le souffle du vent chantait contre la pierre des immeubles écroulés, comme si c'était un requiem pour tous les morts, tous ces gens massacrés. C'était un paysage bien désolant, triste et calme, comme si la fin du monde avait pris cette ville avant le reste. Aucun bruit, aucun son, sauf le vent qui sifflait en permanence comme des plaintes ou des jérémiades. L'ombre de Mancinia se décrocha parmi les ruines, et les nombreux gravas des vieilles bâtisses. Son pas était tel, qu'on avait l'impression qu'elle glissait ou flottait au dessus du sol, elle semblait n'être qu'un esprit déchu errant parmi les ruines. Mancinia était maintenant situer sur la petite colline regardant bien mieux le paysage. Elle le fixait avec peu d'intérêt, parce qu'elle ne voyait pas ce qu'elle voulait. La jeune femme bougeait si peu qu'elle ressemblait à une statue de cire. Elle vit Kevin à l'entrer de cette base souterraine, dos contre la paroi, il l'attendait...Mancinia avançait d'un pas agacé à travers les débris. A l'ombre, près d'un arbre encore debout, une personne immobile l'observait à la fois avec douceur et amusement. Ses yeux bleus fentés étincelèrent, puis se plissèrent. Heureusement que sa cape à capuchon le camouflait parfaitement et le rendait presque invisible.
"Même dans un lieu soi - disant maudit, on ne peut trouver la paix...Tsss..." pensa Mancinia.
Elle ne retint pas un petit rire moqueur et arrogant vis - à - vis de Kevin. Mancinia sauta sur la branche de l'arbre qui et admira la vue...Sur des centaines de mètres, sur l'autre rive du fleuve, se dressait une gigantesque montagne, elle était grande au point de toucher mes montagnes...Après quelques instant elle se laissa glisser de loin et parut tomber de l'arbre, mais dans sa chute, elle se retourna dans l'air et atterrit légèrement par terre, sa cape volant et suivant son mouvement. De loin, on aurait dit une grosse chauve - souris, noire et géante. Elle se redressa doucement et réajusta un peu son capuchon puis elle fit volte - face a Kevin, qui se trouvaient encore à quelques mètres d'elle, l'homme qui s'était caché était à découvert, il sourit tendrement à Mancinia, un peu comme un enfant.
- Vous avez un problème ? demanda Mancinia avec une tonalité moqueuse mais à la fois respectueuse en marchant vers eux, et en baissant doucement la tête. Seule sa bouche, étirée en un fin sourire, était visible.
L'inconnu releva doucement la tête, des mèches noires retombaient sur son visage et ses yeux bleus pétillaient. Il haussa les épaules et s'éloigna avec désinvolture. Un sourire de dément parut sur le visage de Mancinia, tandis que Kevin toussota ce sentant assez gêné. Le sourire de Mancinia s'effaça et elle passa à côté de lui en l'ignorant, Kevin haussa lui aussi les épaules, heureusement qu'elle marchait encore...Juste à quelques centaines de mètres de là, ce trouvait une immense porte de pierre sculpté avec délicatesse, si on survolait la zone, il aurait était impossible de distinguer cette porte cachée...Mancinia et Kevin longèrent un couloir humide et faiblement éclairé par des lanternes qui diffusaient leur douce lumière d’un rouge chatoyant, la pente était assez forte. Lorsque le bout du tunnel fut derrière eux, Mancinia regarda vers le haut de la paroi. La pleine lune dominait le ciel du dôme, enveloppant le firmament, la nuit venait donc de tomber, répandant ses étoiles qui brillaient comme des diamants très hauts ce soir. La cité s'endormait peu à peu, même si ce n'était pas sur ses deux oreilles...Le rythme du vent balayant les rues pavées ou quelques amoureux traînaient ci et là dans les rues ou s'élevaient parfois des rires, un des couples entra dans une taverne...Mancinia effleura l'argent de l'eau d'une fontaine qui semblait envelopper d'un brouillard lumineux. Comme si il avait lu ses pensées, pourtant lointaine, Kevin demanda :
- Nous avons perdu la moitié de nos colonies, Mancinia. Que pourrions - nous perdre de plus ?
- L'autre moitié..., dit Mancinia avec ironie.
Leurs pas se répercutaient maintenant sur les parois de la citée dans un silence calme et reposant. Mancinia vit alors s’avancer vers elle une jeune femme qui s'approchait avec grâce, elle était grande, avec des longs cheveux noirs comme de l’ébène qui retombait en cascade sur son dos, lui donnait un air furtif. Puis, elle riva ses yeux bleus en amande fentés dans le regard d’argent impassible de Mancinia.
- Joana, dit Kevin. Comment vas - tu ?
- Bien, répondit Joana de sa voix simple. Je vais très bien. Si tu le permets Kevin, je voudrais parler à Mancinia.
Kevin jeta un regard aux deux femmes qui ne se quittaient pas des yeux, il se demandait même si Mancinia n'était pas devenue aveugle, il écarta cette pensée aussitôt. Avec cet état d'esprit, il s'éloigna d’un pas lent. Au bout de quelques secondes, Mancinia soupira et passa à côté de Joana, sans qu’elles ne se furent échangée un mot. Mancinia se dirigeait vers sa maison quand la main de Joana lui agrippa l'épaule :
- Mancinia, dit - elle avec un air mélancolique. Tu es sur que tu es prête à reprendre du service ?
- Je vais bien, Joana ! s’énerva brusquement Mancinia. Fichez - moi tous la paix ! Bon sang, ce n’est pas possible ça ! Si je dis que je suis prête, c’est que je suis prête !
Mancinia se dégagea brutalement de l'emprise de son amie et Kevin, alerter par le cri de rage de la jeune femme demanda à Joana, avec un air septique :
- Un problème ?
- Non, pas encore. Je crois...

Mancinia gravit quatre à quatre les marches de pierres brillantes, énervée. Les habitations de la colonie ce séparaient en une dizaine d'étages, sur toute une largueur immense. Un seul étage ne comportait pas loin de cent habitations, ou sept personnes pouvaient vivre en colocation, ou en famille. Ils n'y à pas d'ascenseurs, car cela était devenu dangereux.
- Mancinia ? demanda une voix fluette.
- Oui, Parkan ?
Mancinia s'arrêta et regarda la chose qui venait de se poser sur son épaule avec légèreté. C'était un petit elfe ailé. Parkan à des ailes d'insecte dans le dos et une silhouette humaine qui luisait faiblement, ses oreilles pointue dépassait des côtés de sa tête, il avait des cheveux verts en bataille et des yeux de couleurs bleus clair plein de vie.
- Comment ça va ? demanda - t - il.
- Comment veux - tu que ça aille ? demanda Mancinia avec mélancolie.
- Je sens tes émotions tu sais...
Mancinia baissa son regard vers lui avant de reprendre sa route, Parkan toujours sur son épaule.
- Et tes émotions..., poursuivit le petit elfe. Elles sont destructrices...Je dirais même autodestructrices...Mais...
- La ferme ! s’exclama Mancinia. C'est par ma chair et mon sang que je les tuerais, que je me vengerais de ce qu’ils m’ont fait, à moi, et autre aussi ! Ma famille...Mes amis...Il ne me reste qu'une chose pour marcher, la vengeance !
- Ha ! fit Parkan en s’envolant et en se mettant devant son visage. Tu sais, tu devrais arrêter ce que tu fais, ton métier est horrible…Je veux dire cela ne te dérange pas de…
- …Tuer des gens ? termina Mancinia. Non…Je suis une tueuse. Je suis ce que je suis, même si je devrais sans doute le regretter plus tard.
Sur ces mots elle se déplaça à coter de Parkan qui la suivait toujours avec de faible battement d’aile.
- Ma déesse que vous êtes jeune pour devenir le centre d'un tel conflit...
- Déesse ? demanda Mancinia en haussant un sourcil.
Ses yeux ce posèrent sur le petit elfe quand elle s'arrêta de nouveau, tels des brasiers dans son visage sombre. Mais elle éclata de rire, son rire était aussi clair que du cristal et aussi fin que du papier.
- Arrête de raconter n’importe quoi Parkan ! railla Mancinia. Moi une déesse ? Je suis une tueuse qui sert ma patrie mère. Si les Nazians ne nous avaient pas attaqués, tout cela aurait sans aucun doute tourné autrement...Si je suis une déesse, ce sera celle de la destruction massive...
- C’est vrai que tu ne vas plus en mission seule, et que tu te range dans l’armée régulière ? demanda Parkan. Je suis assez content de ça, mais directement au grade de général...
- Tu sais que le l’amiral McCawlay est le dirigeant suprême de la flotte coloniale et que c’est lui qui m’a nommée à ce poste, au cas où...
Mais elle ferma les yeux avant de tourner les talons, mais Parkan ne la lâchait pas pour autant :
- Au cas où ? le poussa t'il gentiment.
- Ou cas ou il serait dans l’incapacité de gouverner notre nation...
- Quoi ? s’exclama Parkan. Tu serais alors la Présidente des colonies Américaines ?
- Chut ! dit Mancinia en mettant son index devant sa bouche. Pas si fort.
Parkan mit ses deux mains sur sa bouche comme si il venait de dire quelque chose de grave.
- Néanmoins, poursuivit Mancinia. J’espère que cela n’arrivera jamais. Mais vu que la malchance à tendance à me suivre de près depuis cinq ans…
Parkan ne dit rien, et Mancinia non plus. Mais ce fut quand même elle qui rompit le silence lourd et suffocant qui régnait.
- Tu veux que je te raconte ? murmura - t - elle avec une note de mélancolie et de regret dans la voix.
- Tu accepterais ? s'exclama Parkan, le regard étonner.
Mancinia hocha la tête. Parkan resta bouche bée, jamais elle n’avait accepté de lui raconter son histoire, et si peu de personnes la connaissait !
- Mais, dit - il néanmoins pas convaincu d'une chose. Pourquoi toi ? Tu n'as jamais fait partie de l'armée régulière et maintenant, tu es une des générales les plus gradées de notre armée et...Tu seras celle qui héritera des fonctions coloniales Américaines si l'amiral venait à décédé ?
- Exact. Et si tu désires savoir pourquoi...Je te le dirai plus tard.
Alors qu’ils continuèrent d’avancer, Mancinia continuait de grimper les escaliers, elle ne parlait pas. Puis dans un tournant, ils se retrouvèrent face un autre jeune homme. Il était grand et musclé, ses cheveux bruns retombait sur son visage et ses yeux d'ambres également fentés lui donnait un air sérieux, néanmoins il avait l'air troublé. Il tandis un papier d’une main tremblante à Mancinia :
- Qui à t - il, Alex ? demanda Mancinia en se saisissant du papier.
- L'amiral McCawley est mort..., commença Alex avec une voix qui taisait l'émotion. Le vaisseau Prométhée à été détruit, ainsi que l'Europa, Piers, Colombia...Et la liste continue...Une attaque massive à balayer la colonie d’Atlanta, qui est aux mains des Nazians maintenant…
- Mais... ! fit Parkan en regardant le papier. Plus de trois cents milles personnes habitaient là - bas…
- Eh bien il n’y à plus personne maintenant, dit Mancinia. Mort...Ce que j'espère pour eux. Ou envoyer dans les camps d'expérimentation. Toute ses personnes doivent être considérer comme morte à partir de maintenant...Envoyer également un message aux forces militaires coloniales sur le canal prioritaire un. Début du message : "Je prend le commandement de la flotte..."

Lorsque Mancinia referma la porte d'entrée de chez elle, elle s'affaissa contre le mur de pierre et enfui son visage entre ses bras. Elle tenait toujours le papier qu'Alex lui avait donné. Parkan volait près d'elle en attendant une réaction de sa part. Mancinia releva la tête vers lui en souriant faiblement. Les habitations comme la sienne étaient plutôt étroite, il n'y avait pas beaucoup de mobilier, puisqu'ils n’étaient pas souvent là. Il y avait un lit dont les draps étaient de soie blanc, une chaise vide en face d'un bureau ou trainait des papiers, des bics et quelques photos que Mancinia observa pendant quelque instants, certaines étaient de bons souvenirs, d'autres étaient une torture...Ensuite, il y à la salle de bain dont la chambre était séparer par une porte en bois taillé avec aisance. Mancinia s'allongea sur le lit, tandis que Parkan virevoltait avant d'aller se poser sur l'oreiller à côté de la tête de la jeune femme qui lui tournait le dos.
- Je vais te raconter, lui murmura Mancinia.
Mancinia se roula sur le côté pour regarder Parkan, puis tout en posant son bras devant ses yeux, elle dit avec vigueur :
- C'était il y à huit ans maintenant...Le monde était beaucoup plus différent que maintenant, tu l'imagines bien...

Les Nazians ont été les alliés des hommes...
Ils se sont rebellés...
Ils ont évolué...
Et maintenant...

"Oui, elle est parfaite..."
"Elle marque le début de l'avènement des humains !"
"L'évolution de l'espèce..."

"Je vous en prie...NON !"
"Tuez - la, vite !"
"Il faut la détruire !"
"C'est une menace..."
"Je suis ton créateur obéis - moi !"
"TUEZ MANCINIA !"

C'est plutôt sympa. ^^
Ton style d'écriture est simple, facile à lire, j'aime bien.
J'ai remarqué quelques fautes par-ci par-là, mais ça reste agréable.
J'attends la suite avec impatience.

Merci Enika, ça m'encourage. J'ai tellement d'idée pour le un que je ne sais par où commencer XD ! ...