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| Et si la vérité était différente... | |
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Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:17 | |
| Bouh ! Hé hé hé ! Ceux qui ne savent pas à quoi s'en tenir...Eh bien, voici une fanfiction sur Eragon, Heroes, Berserk, Elfen Lied, j'en passe et des meilleurs. Nous pourrons voir certains (Enika, Ielenna et Saha, si si ! Même Isilili XD). Je reposte les 29 chapitres sur 155 pages word déjà écrit...Bon courage XD ! Prologue : La fille du Parjure Morzan avait neuf ans quand il est arrivé à Doru Areaba, la capitale de l'Alagaësia. Il avait pourtant grandit à Kuasta avec son petit frère, Brom, qui avait deux ans en moins que lui. Son père, qui était décédé quatre ans auparavant des suites d'une longue maladie. Et leur mère, qui veille dorénavant sur eux, elle était d'une extrême bonté, mais elle pouvait être très dure avec ses fils quand ils faisaient des bêtises. Lorsque le chef des Dragonniers, Vraël, avait décidé de prendre Morzan en formation, Brom avait pleuré toutes les larmes de son corps, Morzan l'avait rassuré en lui disant : - Ne pleure pas, petit frère ! Tu deviendras un jour Dragonnier, avec un gros dragon. Non. Une dragonne. Toute bleue. A l'époque, Brom avait des cheveux noirs et des yeux verts. Morzan, avait lui aussi des cheveux noirs comme la nuit, mais ses yeux était bleu et perçant, il quitta sa famille et son foyer, pour aller à la grande capitale. La grande et plus puissante ville de l'Alagaësia. Trois ans plus tard, Brom l'avait rejoint avec une dragonne, toute bleue, nommée Saphira. Morzan avait eu un dragon rouge, qu'il avait appelé Murtagh...Morzan et Brom ont continué de grandir ensemble dans la capitale, leur entraînement durât six ans. Quand Morzan eut quinze ans et Brom treize, ils apprirent que leur mère était décédé. Morzan et Brom furent confié à la femme de Vraël, Dame Nassira, comme tous les orphelins avant la fin de leur formation. Oromis, leur maître, continuait de leur enseigner, tout en y allant doucement avec leurs sentiments. C'est à cette époque que Morzan rencontre quelqu'un qui deviendra sa femme, la fille de Vraël, Adsarthia. Cette jeune femme était elle aussi Dragonnière - évidemment puisque c'est la fille de Vraël, et son héritière. Adsarthia avait une dragonne noire qui s'appelait comme sa mère, Nassira. La femme de Morzan était une femme forte avec une longue chevelure noire et des yeux verts magnifiques, qui l’avaient séduit. Lorsqu'ils eurent dix - sept ans, Adsarthia et lui se marièrent, neuf mois plus tard, naquit leur premier enfant. Une fille. Mancinia. Trois ans après sa naissance, Morzan et Adsarthia furent frappé de l'apparence de leur fille. Grande et mince, avec de longs cheveux blonds qui lui redescendent en cascade juste en dessous des épaules. Mais par dessus tout, sa mère sait qu'elle est une des héritières d'une grande déesse, car Mancinia possède des yeux d'un bleu cristal ambré si transparent, qu'on aurait dit de l'argent, son visage presque sans expressions, ce comblait par des fentes à la place de pupilles. Son visage fin, n'enlève rien à sa beauté. Sa voix est assez grave pour une jeune femme, lui donnant une voix d'adulte pleine de résignation. Brom et la famille d'Adsarthia furent les seuls au courant, mais les Dragonniers acceptèrent cette fille de nom inconnu, comme son nom le signifiait, pas en ancien langage, mais dans la langue de la déesse, la langue Atlante... Vers trois ans, Mancinia tomba gravement malade, les docteurs ne pouvaient rien faire. Morzan et Adsarthia craignaient plus que tout de la perdre. Sa maladie était grave, elle crachait ou vomissait du sang, quatre à neuf fois par semaine, elle était malade. Mais plus les années passaient, plus elle luttait contre sa maladie, de moins en moins fréquente, ce qui les rassurait. Cependant, lorsque Mancinia eut sept ans, Adsarthia décéda d'une longue fièvre, Nassira disparue quelques minutes plus tard, dans une longue traînée bleue. Brom aidait Morzan à surmonté sa peine, lui aussi s'était marié à une jeune femme nommée Angela, ils n'avaient pas encore d'enfants... - Mancinia ? demanda la voix de Morzan derrière la porte. Mancinia se redressa quand son père entra, elle bondit hors du lit et sauta dans ses bras en pleurant : - Papa ! Maman est partie. Elle est partie ! Elle nous a abandonnée ! - Non, Mancinia, répondit Morzan avec regard plein de tendresse. Elle est partie rejoindre la déesse, TA déesse. Mancinia redressa, malgré ses sept ans, son regard de glace paralysait son père. - Je ne veux pas ! dit - elle. Je ne veux pas du trône, ni qu'Elle vienne me prendre. Ne la laisse pas me prendre ! - Bien sûr que non ! Je serai toujours avec toi... La déesse ou la Grande Dame Blanche. La plus puissante femme du continent du nord et de ses citées fortifiés et impénétrables. Mancinia, en tant qu'héritière du trône des Dragonniers, et surtout en tant que femme, devra la rencontrer, mais les risques sont là. Morzan craignait de perdre sa fille, survivre à sa femme, en sachant les longues années qui lui reste à vivre sera dur, mais si sa fille meurt, lui survivre, il ne pourra pas, a moins d'avoir une bonne raison... - Tu peux de remarier tu sais... - Tu crois vraiment que même au bout de dix ans, j'aurai pu oublier ta mère ? Il me faudra bien un siècle, voire plus. Morzan et Mancinia marchaient dans les jardins du palais. Morzan approchait des trente - six ans, Mancinia venait d'en avoir dix - sept, elle ressemblait à sa mère, la même élégance, sa longue chevelure doré reflétait le soleil et ses yeux était impassible. Lorsqu'elle avait eut dix ans, Mancinia était devenu la Dragonnière d'un dragon bleu qu'elle appela Terrosix, le grand dragon volait au - dessus d'eux, en compagnie de Murtagh, le dragon écarlate de Morzan. - Je sais, soupira la jeune femme. Mais si un jour tu retrouves une moitié, tu peux refaire ta vie... Morzan éclata de rire : - Très bien ! Au moins je suis prévenu ! Un an plus tard. Morzan. Il court dans la forêt du Du Weldenvarden, une troupe de monstres étranges sur les talons. Le poids rassurant de Zar'roc sur le côté. Il soutenait du mieux qu'il pouvait son compagnon gravement blessé, le garçon était plus âgé que lui, il avait de cheveux roux et des yeux verts perçants. Il se nommait Galbatorix. - Que dit - tu ? demanda Morzan. - Crypte..., souffla Galbatorix. Morzan se serai figé si il n'y avait pas les bestioles derrière eux. La crypte des âmes ! Galby avait - il perdu la raison ? BLAM ! Une grande secousse secoue la région. Des cris désarticulés. Une explosion dans le ciel et un bruit impossible à décrire. Le soleil de midi, pourtant au zénith, se voile. Une éclipse ! Un arbre géant bleu argent se dresse entre le ciel et la terre, au loin, appelle à lui les quatre rives célestes de la couleur des éléments, qui se fige dans le ciel. - Si tôt ! s'exclama Galbatorix. Ce sont Eux ! Cette fois, Morzan se figea. Qui les avaient invoqué ? - Morzan ! cria Galbatorix. Att... Trop tard. Le coup fût fort, la seule chose que Morzan pu dire devant la forme qui se dressait devant lui : - Toi...
Dernière édition par le Sam 22 Déc - 23:52, édité 1 fois | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:17 | |
| Chapitre 1 : La fureur d'un père Mancinia écarta la branche qui lui cachait la vue et fixa Urû'baen. Quatre - vingt années c'était écoulées depuis la chute des Dragonniers, et Ilirea avait prit ce nom...Un gros flocons blanc se posa sur son nez, elle le chassa d'un souffle. Ce paysage couvert de neige était magnifique, cela lui rappelait son enfance dans la patrie des Dragonniers, avant qu'elle n'est du fuir, pour sauver des vies...Elle pénétra dans la cité rapidement alors que le soleil n'était même pas encore levé, pourtant, la capitale était déjà animée de bazars en tout genre. Certains hommes se lançaient dans des plaisanteries alors que l'odeur du charbon de bois incandescent se répandit près du palais. Il fessait un froid perçant et terrible cette année, mais pourtant les épaules de Mancinia étaient dénudées par l'étrange armure noire qu'elle portait. Son épée, Nar'zir (héritière en Atlante), sur le côté. L'épée avait une lame étrangement fine, elle portait de nombreux mots dans une langue inconnue. Son pommeau en argent, finement sculpté, reflétait la lumière des feux environnants. Au bout de la garde, une pierre bleue en cristal d'ambre les reflétait également dans une symphonie étrange. Un dragon était gravé là ou la lame rejoignait le pommeau. L'épée était légère et maniable à la perfection, on aurait dit qu'elle avait été conçue spécialement par apports à ses mouvements. C'était Morzan qui l'avait forgé pour sa fille. Il y à bien longtemps...Son armure se composait d'une cape aussi grande qu'elle, d'un bustier, d'un long pantalon et des bottes, tout ça en cuir noir. Une longue cicatrice lui prenait l'avant - bras et une partie du bras gauche, c'était un bien mauvais souvenir...Habituée à la lumière du palais ou elle avait passée son enfance et son adolescence, Urû'baen semblait glacial. La guerre contre le peuple rebelle des Vardens se sentait...Le palais était un grand édifice de pierres noirs, formant un ensemble lugubre. Il était entouré de douve et le seul moyen d’y accéder était de traverser le pont - levis fait de bois massifs en plusieurs étages. Il y avait de nombreux gardes, avant, sur et après. Mancinia fut vite repérée par un garde qui traversait le pont, et lorsqu'il s'arrêta devant elle...Le soldat, sans s'en rendre compte, avait remplit ses poumons d'air pour s'apprêter à battre le record du cri le plus inhumain. Mais la peur lui a bloqué les cordes vocales, et, il à beau souffler, aucun son ne sort de sa bouche entrouverte. Les claquements de ses dents dû au froid, et le cri qui n'arrive pas à sortir, qui se transforme en râle : on est pas loin de la samba ! - Oui ? demanda Mancinia en levant un sourcil et avec un sourire amusé. Le garde recula de plusieurs pas en entendant la voix de la jeune femme, froide et âgé ? Tellement grave pour une femme. - A MOI, LA GARDE ! hurla t - il. Mancinia ne tarda pas à être entouré d'une multitude de gardes qui la menaçait de leurs épées ridicules. Ils tremblaient en la fixant. Mancinia soupira...Un jeune capitaine avança : - Dame Mancinia ! s'exclama t - il. Les soldats abaissèrent leurs épées, et s'éloignèrent. Le capitaine Sven est un des amis de Mancinia, un survivant. Il était grand et venait de Ceunon dans le nord de l'Empire, il avait de long cheveux blond - rare chez un homme - et des yeux marron très...Séduisant ? Il était habillé de l'attirail du parfait soldat, Sven soupira à son tour. - Il faut leur laisser du temps... Mancinia suivit Sven dans le palais lugubre où résidait le roi Galbatorix. Ils pressèrent le pas en passant devant la salle du trône, et se jetèrent un regard complètement écoeurer en imaginant le roi et ses courtisans. Sven savait ou Mancinia voulait se rendre, et pourquoi elle avait quitté la citadelle de son père, le Parjure Morzan. - Tu es arrivé ici il y à tout juste deux minutes..., dit Sven. Cela ne peux pas attendre ? Tu connais ton père... - Soit il vient me voir, dit Mancinia. Soit je repars. Sven regarda Mancinia en haussant un sourcil, pour il partit dans le corridor, profondément désespéré par cette fille. Mancinia ne put s'empêcher de sourire à cette idée... Mancinia entra d'un pas furtif dans une chambre richement décorée. Elle tira doucement les rideaux pour ne pas réveiller le garçon allongé sur le lit. Le petit garçon se réveilla malgré les précautions de la jeune femme, il se redressa encore baillant et regarda la personne qui venait d'entrée. Mais elle avait déjà disparue dans le couloir. Il se blottit dans ses couvertures et se rendormit...Mancinia était derrière la porte. Elle voulait éviter que Murtagh ne la voie, elle frotta son bras rouge vif. Trois ans. Murtagh allait avoir, et avait trois ans. Elle s'assit en face de la porte en bois massif qui donnait dans la chambre de son jeune frère. Ce jeune frère qu'elle avait peur de perdre et qu'elle aimait plus que tout. La seule et dernière personne pour qui elle aurait sacrifié sa vie sans hésitations. Murtagh à des cheveux noirs et des yeux bleus perçant, comme Morzan...Murtagh était malheureusement son portrait craché. Tout le monde avait peur de lui, ils pensaient qu'il deviendrait comme son père...Mancinia soupira, l'astre solaire venait juste de se lever, mais elle entendit déjà un bruit dans la chambre, et quelqu'un hurlait... Tout le monde avait peur de lui, ils pensaient qu'il deviendrait comme son père...Murtagh tapa son poing sur le mur : - NON ! J'NE SERAIS JAMAIS COMME LUI ! Jamais... La porte s'ouvrit doucement mais Murtagh fit un bon. Mancinia se tenait à l'entrée. - Tu es si obstiné dès le matin ? demanda la femme avec un sourire rassurant. Son apparence étrange ne gênait pas Murtagh. Murtagh aimait cette femme, sa grande soeur. Mancinia s'accroupit près son frère et l'attrapa pour le prendre dans ses bras. Après l'avoir soulever, elle dit en poussant un soupir d'agacement : - Tu es devenu lourd ! - Ben, toi aussi ! répondit le garçon avec un sourire incertain. Ils éclatèrent de rire. Murtagh aimait la voir rire, la voir sourire. Aimait la voir jouer avec lui, la regarder, même simplement marcher dans une pièce ou un couloir, tellement sa démarche était féline et furtive. Il l'aimait tout simplement. Comme un frère aime sa soeur. Murtagh la regardait avec un sourire idiot, Mancinia soupira de nouveau : - Ah, j'oubliais...Joyeux anniversaire ! Comme Murtagh attendait cette phrase ! Il serra plus fort Mancinia, ce qui la surprit. Murtagh souffla : - Merci, grande soeur... - Alors, demanda Mancinia. Tu veux aller faire un tour en dr...A cheval ? Mancinia avait cafouillé. Murtagh ignorait qu'elle était Dragonnière, il ignorait son véritable âge, il ignorait tout...Sauf une chose : qu'elle était la fille de Morzan, et aussi la fille de Selena. Non. Selena n'était pas la mère de Mancinia, mais elle devait le faire pour Murtagh...Elle avait reposé Murtagh au sol et dont le visage s'était éblouit avant qu'une ombre ne passe dessus : - Je veux bien, mais...Et père ? "Déjà à cette époque craindre son père !" pensa Mancinia. Mancinia retourna d'un coup Murtagh vers elle, le forçant à la regarder, ses yeux étaient craintifs devant la réponse. - Je suis partie tôt se matin à Urû’baen et...Il accepte... Murtagh retrouva le sourire et parut enchanté que sa soeur l'emmène en promenade. - Alors va vite t'habiller... Murtagh s'en alla en courant dans sa chambre pour se changer. Mancinia sourit, mais ne put s'empêcher de soupirer... Ce matin, Morzan avait catégoriquement craché sur la demande de sa fille. Mais elle contait ne jamais faire oubliée cette journée à Murtagh. Peut - être la dernière de liberté avant longtemps. Mancinia attendit son frère dans le couloir. Il y à presque un siècle que les Dragonniers avaient été massacrés. Une des dernières survivantes au massacre... Mais elle avait refusé de prêter allégeance au roi. Elle ne voulait pas être une Parjure. Où alors, une Parjure à part... Jamais elle ne serait comme son père ! A moins d'y être contrainte. Ce qui ne devrait pas tarder à arriver... - Alors tu t'es bien amusé ? Murtagh, heureux, répondit que c'était la meilleure journée de sa vie, si courte était - elle pour le moment. Ils avaient attrapés un cheval et Mancinia l'avait laissé aller au pas, jusqu'à la rivière ou ils s'étaient baigner, Mancinia avait apprit à Murtagh à nager et en un après - midi, il se débrouillait pas mal pour un jeune de trois ans. Toute la matinée et l'après - midi, ils étaient sortis, maintenant, le soleil se couchait et ils erraient en parlant dans les couloirs du château de Morzan. Jusqu'à ce que Mancinia sentit une étrange présence derrière elle...Un présence malveillante. Trop malveillante. Avant de dire quoi que ce soit, et d'un geste, Mancinia se retourna et plaça Murtagh derrière elle. Morzan se tenait devant eux, visiblement furieux. Murtagh resta figé lorsque Morzan attrapa violemment Mancinia part le col et la plaqua contre le mur. Son apparence était semblable au garçon, des cheveux noirs et des yeux bleus perçants, sa cape noire aux bordures d'or donnait de l'allure à son vêtement rouge, sa couleur symbolique. Zar'roc sur son côté reflétait les lumières avec malveillance. - OU ETIEZ - VOUS ? hurla Morzan. NON. LAISSE - MOI DEVINER ! - Je vous laisse deviner alors... - TU VAS ARRÊTER UN PEU DE JOUER À LA PLUS MALIGNE AVEC MOI ! PRES DE LA RIVIERE AVEC CE MOINS QUE RIEN, CE FARDEAU ? REMARQUE VOUS VOUS RESSEMBLEZ ! MÊME PAS BESOINS DE LIRE DANS TES PENSEES, TU ES VENUE ME LE DIRE TOI MÊME CE MATIN ! Tsss...VRAIMENT DES MOINS QUE RIEN ET DES FARDEAUX, C'EST PAS POSSIBLE D'AVOIR DES ENFANTS PAREILLES ! D'ENTENDRES DES HISTOIRES ENTRE FRERES ET SOEURS, CA NE REND QUE LES GENS PLUS FAIBLES ! Mancinia ignora la remarque, mais répondit quand même : - Qui se ressemble s'assemble. Au moins il n'est pas comme vous... - CA VEUT DIRE QUOI ? HEIN ? TU VEUX ENCORE M'ENERVEE PLUS ?! TU SAIS POURTANT DE QUOI JE SUIS CAPABLE, MANCINIA ! - Je veux simplement dire que le terme de Parjure vous va mieux qu'à lui ! Mancinia reçu une gifle qui la propulsa à terre, elle s'effondra sur le sol dans un grand "bam". - TOI AUSSI TU EN ES UNE ! - JAMAIS ! hurla Mancinia. - Vraiment ? Mancinia se redressa sur ses mains, elle était toujours au sol mais elle fronça les sourcils. La voix de Morzan était plus basse, ce qui n'avait rien de rassurant. - Eh bien, dit Morzan. Tu as perdue ta langue ? - Non...Vous devriez avoir honte de porter la main sur moi... - Pardon ? Un père à le droit de corriger sa fille quand celle - ci lui désobéi... - Je ne suis pas votre fille...Mais celle d'Adsarthia ! Une étrange lueur passa dans les yeux de Morzan. Quelque chose siffla. Mancinia la vit à peine arrivé sur elle, mais elle l’a frappa de plein fouet. Murtagh resta droit, hébété et terrifier. Mancinia sentit son dos ce déchirer en deux. Elle voulu effleurer le visage de Murtagh avec sa main, mais à peine l'avait - elle levée, qu'elle s'effondra dans ses bras, trop lourde pour Murtagh, se dernier s'effondra en arrière avant de se dégagé de l'étreinte de sa soeur. Une longue ligne, allant de son épaule gauche à sa cuisse droite s'était ouverte d'un coup, et saignait abondamment. Le sang se répandit dans une tâche rouge sur le sol, Mancinia suffoqua avec le sang qui lui sortait de la bouche, elle ferma les yeux, aveugler et tourmenter par la douleur. - Mancinia ! s'écria Murtagh, horrifier. Mancinia voulait ouvrir les yeux, le rassurer un peu, mais elle était de nouveau déchirée par une nouvelle et haïssable vague de douleur, elle sentait cette douleur lui dévorer le dos, pourtant, elle ne tomba pas dans l'inconscience. Mancinia rouvrit les yeux. Affaiblie par la douleur et épuisée par les vertiges dus aux pertes de sang, elle avait le regard hagard et flamboyant, elle fixa Morzan avec des yeux remplis d'une haine féroce et tenace. Murtagh l'observa, des larmes ruisselaient sur ses joues. Mancinia essaya de ce relever, elle y parvint malgré de vives douleurs, le sang tâcha encore plus le sol et son dos en était couvert, il tâchait son vêtement. Avec un sourire, Morzan fixa son fils et lui demanda : - Dis - moi, Murtagh. Aimes - tu ta soeur au point de lui ressembler ? Murtagh se retourna brusquement vers son père : - OUI !!! hurla t - il. Morzan sourit d'un rire mauvais, Murtagh lui tourna de nouveau le dos et regarda sa soeur...Zar'roc siffla de nouveau. Murtagh vit lui aussi à peine la lame arriver vers lui. Une douleur effroyable l'envahit brusquement. Il se mit à hurler, avant de tomber à terre, recroquevillé sur lui - même. Il sentait un liquide chaud couler dans son dos. Il releva le visage un instant pour fixer un instant les yeux sa soeur, avant de sombrer dans l'inconscience, gémissant de douleur. - MURTAGH !!! hurla Mancinia. Morzan venait de lancer Zar'roc sur son propre fils...Elle n'arrivait pas à le croire ! Pourtant...C'était bien vrai. Heureux de la scène, Morzan rengaina son épée et tourna les talons. Mancinia serra Murtagh dans ses bras, visiblement désespérée. | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:18 | |
| Chapitre 2 : La haine de Mancinia "Il ne m'as pas loupé !" pensa Mancinia. Sa blessure saignait encore un peu, mais elle avait insisté pour que Murtagh soit soigné en premier. Même si sa santé était fragile, et qu'elle ne devait pas perdre trop de sang, Mancinia pensait sans cesse à son petit frère. Elle était à son chevet, et Freÿa lui soignait le dos. La sueur perlait sur le visage du garçon, il respirait mal, il souffrait...Ca, Mancinia le savait...Un linge mouillé humifiait le front de Murtagh qui était allongé sur le ventre. La cicatrice de la jeune femme allait de son épaule gauche à sa cuisse droite, celle de Murtagh allait de son épaule droite à sa cuisse gauche. Comme si ils ne formaient plus qu'un comme ça. Unis plus qu'à travers le sang. Mal. Mancinia avait mal. Pas à cause de son dos. Ca elle s'en fichait. A cause de ce qu'elle avait fait. Oui. Ce qu'elle avait fait ! "Tout ça...C'est ma faute...Si je ne lui avait pas menti...Cette cicatrice..." - Voilà, dit Freÿa. J'ai fini. Mancinia se retourna vers elle, et fit un signe de remerciement. Elle décida de laisser Murtagh se reposer, et de quitter la chambre. Elle était partie du palais de son père et c'était rendu chez Sven. Freÿa était sa plus jeune soeur, blonde aux yeux bleus, deux ans de moins que Mancinia. Brunhild était entre les deux, blonde aux yeux verts, véritable garçon manqué. Ils étaient les enfants de Tornac, un des maîtres d'armes du roi. Il y avait aussi le médecin et ami de Mancinia, Jack, ses cheveux était noir encre et ses yeux verts aussi étincelant que de l'émeraude, et sa soeur cadette, Jennifer, elle avait des cheveux brun et des yeux bleu. Ils vivaient tous là, dans cette grande maison. Tous des survivants. Oui. Des survivants. Brunhild mit une chaise de plus pour permettre à Mancinia de s'asseoir, elle y parvint avec difficulté, son dos la fessait souffrir, mais elle était habituée à la violence. - Comment te sens tu ? demanda Jennifer. - Bien..., répondit Mancinia avec un sourire forcé. Jack, lui, ne pouvait visiblement plus supporter ça. Il regarda Mancinia avec une lueur furieuse dans le regard. Comment pouvait - elle rester impassible à ce qui se passait ? Remarque, que pouvait - elle faire de plus ? Mais Jack finit par s'emporter : - Mancinia ! Tu te rends compte que c'est ton propre père qui t’a fait cela ?! Mancinia baissa la tête. Jack maudit Morzan : - Il mériterait de mourir...Ce...Ce Seyla...! Tous sursautèrent. Sauf Mancinia qui releva les yeux, et souffla dans un murmure : - Ne prononce plus jamais ce mot en ma présence ! Que ce soit pour sa vraie signification, ou que ce soit le nom de ce salaud d'Apôtre... - Mais...! - Est - ce clair ? Jack baissa à son tour la tête, vaincu. Quand quelqu'un frappa à la porte. Freÿa se leva et alla ouvrir, sur le seuil ou la nuit était tombé et répandait sa voûte céleste d'étoiles, une petite fille, frêle et petite, cheveux noirs nuit aux yeux marrons suppliants. - Ex'user moi...Mais, euh, Seigneur Morzan désire parler à Dame Mancinia... - Si Seigneur Morzan à envie de me voir, lança Mancinia. Il n’a qu'à se déplacer ! Je suis dans cet état par sa faute... La jeune fille baissa la tête, s'inclina et s'enfui. Freÿa lui jeta un regard comme pour dire "Osera - t - elle le lui dire ?". Mancinia retourna dans la chambre de son frère toujours dans le sommeil...Ou bien mourant ? Elle se regarda dans la glace et prononça une incantation, ses yeux devinrent blanc comme ceux d'une aveugle. Et le miroir ne reflétait plus son reflet, mais la jeune fille qui courait dans la rue... Mancinia se leva alors, et quitta la chambre, inquiète et énerver, elle attrapa sa cape et s'apprêta à sortir quand Sven la retena par le bras, elle sursauta. - Tu n'es pas en état... - Je vais juste devant, répondit Mancinia. Sven hocha la tête et lâcha Mancinia qui sortit. "Pourvus qu'il ne soit pas trop tard !" pensa t - elle. Elle essaya de marcher le plus vite possible pour retrouver la jeune fille tout en suivant les indications qu'elle avait vues... - Vous ne savez pas à qui vous avez à faire ! lança la petite fille. - Ah oui ? demanda un homme avec un sourire de coin. Et à qui ? Tu crois qu'on à peur d'une gamine comme toi ? La jeune fille était tétanisée et pleurait, une voix se fit alors entendre : - Non. Mais de moi, si. Les trois hommes, bâti comme des armoires à glace, levèrent le regard, et ce figèrent sur place. - Da...Dame Mancinia... Mancinia les fixaient, les yeux complètement furieux. Les trois hommes qui encerclaient la jeune fille semblaient terrifier. Ils prirent leur jambes à leur cou et s'enfuirent, Mancinia aida la jeune fille à se relever. - Es - ce que sa va ? demanda Mancinia. La jeune fille ne répondit pas. Elle s'inclina et s'en fût de nouveau au château porté le massage... Dos contre le mur de la maison, les bras croisés. Mancinia attendait Morzan avec un sourire insolant. "Trois..." Le vent glacial de l'hiver se leva. "Deux..." Un bruit se fit entendre. "Un..." Un éclair rouge passa. Zar'roc se planta à côté de la tête de Mancinia. - Pour qui te prends - tu ? demanda la voix énervé et offusqué de Morzan. - Malheureusement pour votre fille. Morzan était hors de lui, il plaqua une main sur le mur, juste à côté de la tête de sa fille, et de l'autre, arracha Zar'roc pour la mettre sous la gorge de Mancinia. - TU AS PEUR DE MOI OU QUOI ?! PETITE INSOLANTE ! QUE FICHES - TU ICI ?! Mancinia regarda Morzan dans les yeux et dit : - Bah...Vous avez oublié les enseignements de Maître Oromis...Brom m'a souvent dit que vous étiez inquiet pour moi, avait - il raison ? Mancinia avait lâché le nom de son oncle exprès pour agacée son père. Cela avait marché. Le frère de Morzan. Brom. - Comment ose - tu ? souffla Morzan. COMMENT OSE - TU PRONONCER CE NOM DEVANT MOI, MANCINIA ? Mancinia se contenta de répondre simplement : - Contrairement à vous, je l'aime Murtagh ! La gifle que Mancinia reçu résonna dans la rue, elle s'effondra par terre. - Vous ne savez vraiment rien faire d'autre pour exprimer votre colère ? demanda Mancinia. Morzan la regarda d'un air surpris. Morzan l'attrapa et la retourna en lui tenant un bras, du sang coulait de son dos. - Pourquoi ne l'as tu pas soigner ? demanda t - il. - Parce - que je préfère que Murtagh guérisse plus - vite, dit Mancinia en se retournant vers son père qui l'avait lâché. Car apparemment, vous n'avez que faire de la souffrance de votre fils ! - TU IGNORES CE QUE SIGNIFIE LE MOT SOUFFRANCE, MANCINIA ! TU NE SAIS RIEN, ALORS, LA FERME ! C’EST CLAIR ?! TU IGNORES LA SIGNIFICATION DE CE MOT CAR TU NE L'AS PAS CONNU !! - Vous croyez ?! s’énerva Mancinia. Vous les avez presque tous massacré ! Vous avez tué tous mes amis, hormis ceux qui vivent dans cette maison ! Vous avez tué votre propre frère en tuant Saphira ! Vous avez tué... Mancinia s'énervait et ce n'était pas bon pour elle. Elle devait se calmer. Mais rien ne ce fit, mais le nom qu'elle allait prononcer mourut dans sa bouche, mais elle continua : - Et après ? C'est au tour de votre fille et de votre fils ? Vos uniques enfants ? Morzan éclata de rire. Mancinia ne voyait pas ce qui il y avait de marrant là dedans, mais bon... - Même si vous seriez mort, j'aurai eu un autre enfant d'ici peu de temps... Mancinia se figea, comprenant soudainement ses mots. "Non ! pensa t - elle. Ce n'est pas possible ! PAS CA !" | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:18 | |
| Chapitre 3 : La renaissance d'un nom La chambre était spacieuse, chaude, et illuminée par un feu qui craquait dans la cheminée de pierre. Elle était richement décorée. Un garçon de trois ans se faufila dedans, un sourire de loup étira ses lèvres quand il s'approcha du lit sur la pointe des pieds. D'un geste rapide et parfait, il sauta sur la personne endormie en criant : - DEBOUT GRANDE SOEUR !! La jeune femme ne bougea pas. Murtagh la secoua, mais elle ne bougeait toujours pas. Murtagh finit par abandonner en pouffant de rire quand il se rendit compte que c'était juste un amas de draps et de coussins. Sa soeur était en train de se peigner les cheveux devant un gigantesque miroir de bois finement sculpter, elle était habiller comme à son habitude, mais sans sa cape, sa cicatrice se voyait. Une ombre passa sur le visage du garçon lorsqu'il l'a vit. Mais en ce jour, presque rien ne sauras le troublé. Mancinia reposa son peigne, et se retourna vers son jeune frère. - Je me demande ce qui te rend aussi matinal, Murtagh... - ...Euh...Je me disais que tu pourrais m'accompagner cueillir des fleurs pour maman dans le jardin... - Elle n'arrive que cette après - midi, Murtagh...Mais oui, je veux bien. Cela me fait même plaisir que tu vienne me le demander...Attends - moi dehors une minute veux - tu ? Profite - en pour aller t'habiller... Mancinia fronça légèrement les sourcils d'exaspération tout en souriant. Le garçon sauta de joie. - Vite ! dit Mancinia. Avant que je ne change d'avis ! Murtagh sortit de la pièce en courant, il en profita pour s'arrêter près de la porte pour sourire à sa soeur, puis il jubila pour l’exaspérer un peu plus, ce qui marcha. - Et en silence ! souffla Mancinia d'un air encore plus exaspéré, mais attendrit. Murtagh fit l'enfant innocent et quitta la pièce sur la pointe des pieds, ce qui signifiait qu'il avait compris. Mancinia se mit à la fenêtre et regarda le temps gris et pluvieux, elle décida de l'ouvrir. Un air frais et glacial la transperça, mais elle ne cilla même pas, le froid était un de ses éléments lors de son entraînement. Murtagh arriva dans la chambre de sa soeur cinq minutes plus tard. Mancinia referma sa fenêtre, attrapa sa cape et suivi son frère dans le jardin. Murtagh se lança dans les armées de fleurs qui entouraient le château. Un mois ! Un mois que leur père était repartit pour Urû'baen sans se soucier de savoir si ils survivraient à leur mal. Mancinia le haïssait encore plus depuis ce jour là, de plus, il était repartit le lendemain. Et Mancinia enrageait encore au simple fait de constater que cela fessait deux mois que Murtagh n'avait pas vu Selena, qui devait lui rendre visite cette après - midi. Murtagh était né au début d'un hiver et le suivant sera pour la fin de la même saison. Coïncidence ? Selena était presque à terme de sa grossesse. Murtagh avait accueillit la nouvelle avec réjouissance, Mancinia ne savait pas si cette naissance l'enchantait ou l'effrayait. Qu’arriverait - il à sa jeune soeur ou à son jeune frère, si il ou elle fessait un pas de travers sans qu'elle puisse le protéger ? Vu ce que Morzan pouvait faire à ses deux enfants aînées et sans remords ? Murtagh avait un gigantesque bouquet de fleur dans sa main. Celui là était pour Selena. Mais il recherchait quelque chose d'exceptionnelle pour une personne exceptionnelle. Il se pencha sur une sublime fleur qu'il n'avait jamais vue avant. Elle était d'un bleu foncé, son centre était noir charbon et ses côté en argent. Elle était parfaite. Il décida de la prendre sans gène et se dirigea vers sa soeur avec un pas incertain. Elle était assise sur un banc de bois massif et lisait un livre. Murtagh ne savait pas lire, il demanderait à sa soeur un peu plus tard. La fleur dans sa main, il veilla à ne pas l'abîmer... Mancinia regarda Murtagh s'avancer près d'elle et releva la tête avec un sourire. - Tu as déjà terminé ? - ...O...Oui...Mais, je... Mancinia fronça les sourcils. - Murtagh ? Il la regarda avec un léger sourire en posant son bouquet dans la fine couche de neige qui était tombé durant la nuit. - Joyeux anniversaire, grande soeur...! Mancinia sentit son coeur dérailler. Elle avait oublié son propre anniversaire ! Bah, au bout d'un siècle... - Merci..., souffla Mancinia avec émotion. Tu es vraiment super comme petit frère, et tu en feras un grand génial ! Murtagh sourit et bomba son torse de fierté, et lui tendit la magnifique fleur qu'il avait trouvée. Il s'arrêta dans son geste car Mancinia avait blêmit. Il avait fait une bêtise ? "Zut ! pensa t - il. Je voulais lui faire plaisir ! Voilà que je vais me faire gronder..." Les yeux de Mancinia s'était soudainement remplit d'une détresse ou Murtagh aurait pu se noyer. Mancinia tendit sa main tremblante vers la fleur, mais elle abandonna...Elle enfuit alors son visage dans ses mains et pleura en silence. Douloureux. C'était douloureux de voir cette fleur. Trop de souvenirs. Quelqu'un lui avait offert la même. Il y à longtemps... "Je t'en prie...Laisse - moi te soigner !" "T'es vraiment imprévisible !" "Allez Mancinia, chante !" "Tu es vraiment belle et puissante..." "Je t'aime..." Toutes ses phrases résonnaient dans un écho. Mais son propriétaire n'était plus là pour les dires. Tué. Mort devant elle... Sa vie était morte avec lui. Lui qui l'avait aimé sans ce soucier des conséquences...Ni des problèmes de sa maladie. Elle releva la tête et vit la tristesse de son frère. - Oh ! fit Mancinia en essuyant ses larmes. Merci...C'est juste que...Cette fleur me rappelle des souvenirs... Murtagh releva la tête et souffla : - Alors je t'ai fait rappeler de mauvais souvenirs ?...Je voulais te faire plaisir, moi ! - Oh non ! s'exclama Mancinia. Il y à de bons souvenirs aussi, comme cette instant ! Allez mets là dans mes cheveux que ça fasse joli ! J'en rendrai envieuse les dames de la cour du roi ! Elle prit Murtagh dans ses bras et le posa sur ses genoux. Il lui passa la fleur derrière son oreille pour la faire tenir à ses cheveux blonds. Murtagh écarquilla les yeux tellement c'était beau...Sa soeur était belle. Toujours. Il se blottit dans les bras chaud de Mancinia avec un sourire idiot flottant sur les lèvres. Ils restèrent ainsi un petit moment lorsqu'un bruit de sabots résonna. Murtagh redressa la tête, son visage s'illumina. - Mancinia, maman est là ! Murtagh sauta à terre et attrapa son énorme bouquet de fleurs de toutes les couleurs. Sa soeur se releva et lui dit : - Soit sage, surtout ! Selena doit être épuisé de son voyage et de sa grossesse... Murtagh fit "oui" de la tête, mais s'en alla en courant. Une ombre passa sur le visage de Mancinia. Elle ne pourrait jamais appeler Selena "mère". Sa seule mère était morte. Selena ne pourra jamais la remplacer. Dans un autre sens, elle enviait la grossesse de sa belle - mère, car elle n'avait jamais eu d'enfants, et n'en n'auras jamais... "Bon sang ! s'énerva Mancinia sur elle - même. Selena doit penser que je l'a déteste ! Mais dans un sens je l'aime bien ! C'est une bonne épouse - bien que le mari soit un crétin fini - et une bonne mère !" Elle soupira. "Il faudra qu'un jour ont se parle vraiment...Mais pas maintenant..." Mancinia s'avança dans la longue allée en marchant vite, lorsqu'elle tourna, elle soupira profondément de soulagement... Selena était venue seule. Sans Morzan. Murtagh avait tendu son bouquet à sa mère...Selena était grande et sa chevelure brune avait des reflets roux, ses yeux d'ambre clair était magnifique. Elle portait une cape rouge et une robe pourpre, qui avait du mal à cacher son ventre très arrondi, comme toute femme enceinte presque à terme...Mancinia s'approcha et le visage de Selena s'illumina un peu plus. - Bonjour Selena, dit Mancinia. - Bonjour Mancinia, répondit Selena. Oh, Murtagh je...Merci pour ce splendide bouquet, mais je... Mancinia attrapa Murtagh et souleva pour que Selena puisse l'embrasser. Un éclair de remerciement passa dans les yeux de la femme et elle embrassa son fils sur la joue. Murtagh sourit de plus belle... Une ambiance calme et chaleureuse définit bien le repas de ce soir. Selena avait enfin revu sont fils qu'elle n'avait pas vu depuis près de deux mois...Mancinia avait décidé de s'éclipser au bout d'un moment, prétendant qu'elle avait à faire. Mais elle était derrière la porte à observer la mère et son fils. Elle décida de s'en aller dans sa chambre, toujours avec la fleur dans ses cheveux. Un fils...Mancinia aurait aimé en avoir un. Murtagh était son frère, pas son fils. Vu son âge, Mancinia pouvait quand bien même le considéré comme tel. Mais évitait de le montrer, surtout en présence de son père... Au bout d'une heure, elle était plongé dans sa méditation, comme son Maître, Oromis, un Dragonnier du Haut conseil, lui avait apprit. Quelqu'un frappa à la porte. Mancinia reconnut Selena...Elle se redressa et ouvrit la porte. Selena se tenait là, devant elle, elle portait un faible sourire sur le visage, toujours incertain. Mancinia le voyait seulement maintenant. Selena semblait faible. La grossesse sans doute... - Entre, Selena... Selena entra. Mancinia l'amena à un fauteuil pour qu'elle puisse s'asseoir. Selena soupira. - Tu voulais me parlée ? demanda Mancinia. Selena leva un regard triste vers elle. Elle connaissait son histoire, et Mancinia savait que Selena se sentait responsable... - J'ai mis Murtagh au lit, dit - elle. Je t'ai vue pleurée, enfin, que tu avais pleurée...Mais je n'ai rien dit...Cette fleur c'est... Mancinia l'interrompit : - Astra kels Mancinia, ou la fleur sans nom. Ou encore Thry antas ainicnam en ancien langage. Le souffle de Selena s'arrêta. Elle cru que son coeur allait lâcher. "De ma faute..., pensa t - elle. Tout est de ma faute !" - Mancinia je suis... - Non ! s'exclama Mancinia. Ce n'est pas de ta faute si maintenant nous sommes comme ça ! Selena la regarda avec une grande tristesse. - Mais je... Son expression changea soudain. Elle se pencha en avant. Mancinia se retourna vers elle... - Je crois, souffla Selena. Que c'est pour maintenant... - Je vais chercher le médecin, tiens bon... - Mancinia je... - Plus tard ! Mancinia disparut...Dommage. Selena et elles devront reporter leur conversation à plus tard...Les contractions de Selena redoublèrent... - Outch...! Mancinia était partie chercher Jack à une vitesse impensable pour un humain. Lorsqu'elle avait surgit comme une force né, Jack cru qu'il s'était passé quelque chose d'apocalyptique...Non, juste Selena qui allait accouchée. Enfin non, pas vraiment. La naissance de l'enfant était surveillée, mais Selena dût attendre une semaine et demie avant d'accoucher en pleine nuit. La naissance de cette enfant prit toute la nuit, la chose de négative quand une femme accouche ? La douleur. Mancinia grimaça en entendant Selena crier derrière la porte. La nuit s'écoula ainsi, elle n'était pas fatigué mais, elle attendait Jack...Celui - ci sortit au moment ou l'astre solaire montrait le bout de son nez. - Alors ? demanda Mancinia, inquiète. - C'est un garçon ! dit Jack dans un soupir. Ils se portent bien tout les deux, Selena à juste besoin de repos. Moi, je vais me reposer, si tu le permets... - Oui, dit Mancinia avec un sourire presque malveillant sur les bords. Si tu m’autorises à la voir ! - Mais oui, bien sûr ! Mais pas trop longtemps... Mancinia entra dans la chambre. Selena était allongée à moitié endormie et tenait le petit garçon dans ses bras... Lorsqu'elle vit Mancinia entrer, un sourire illumina son visage. Elle tendit faiblement le garçon, enroulé dans un drap à la jeune femme. Mancinia prit délicatement cette chose fragile. Il était mignon et il dormait paisiblement. - ...Comment allons - nous l'appeler...? demanda Selena qui commençait à s'endormir. - ...Eragon..., souffla Mancinia au bout d'un moment, sans quitter des yeux son frère qui était dans ses bras. Selena jeta un faible regard vers la jeune femme et son fils, approuva d'un sourire et ferma les yeux pour s'endormir, emportant ce nom puissant dans ses rêves... | |
| | | Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:19 | |
| Chapitre 4 : L'aveu de Selena Deux épées s'entre choquèrent violemment, Mancinia regarda Murtagh ramener son épée sur le côté, mais elle réussi quand même à le mettre à terre d'un geste rapide et parfait. - Mince, coincé ! dit Murtagh. Murtagh avait sept ans. Eragon en avait quatre. Ce dernier éclata de rire quand Murtagh fût définitivement battu. Il ne put même pas s'empêcher de sourire comme un idiot à Murtagh, qui lui rendit un sourire débile à souhait. Mancinia regarda ses deux frères. Eragon avait des cheveux blonds et des yeux verts incroyables, il était joueur et plein de vie. Murtagh lui était devenu...Remarquablement beau. - Allez, dit Mancinia. C'est fini pour aujourd'hui, nous devons rentrer au palais vite fait ! Murtagh et Eragon opinèrent et l'aîné monta sur son cheval, tandis que Mancinia mit Eragon devant elle, ils foncèrent au ralentit vers le palais de Morzan. C'était le moment de la journée que Murtagh haïssait le plus, lorsque le palais fût en vue, son visage s'assombrit. Ce qui de l'avis de Mancinia le rendait...Plus séduisant ? Le si oui ou non, Murtagh s'en fichait. Pour le moment...Nous sommes en plein milieu de l'été, la chaleur était presque écrasante après un hiver assez rude. Ils étaient tout les deux dans la grande bibliothèque du palais, Mancinia cherchant un livre dans les étagères et Murtagh assit sur un fauteuil, les jambes passées au dessus de l'accoudoir, lisant un parchemin. - C'est fou ce que c'est passionnant, railla Murtagh. Mancinia eut un sourire devant l'enthousiasme de son frère. Visiblement, Murtagh était à moitié assommé par ce qu'il lisait. Quelques secondes plus tard, Mancinia s'installa près du jeune homme, qui commençait à s'endormir sérieusement. - Cela semble intéressant ce que tu lis, lança Mancinia avec ironie. Murtagh répondit par un profond soupir, et jeta un regard ennuyé à la jeune femme. C'est à ce moment que quelqu'un fit une entrée fracassante : Eragon surgit dans la pièce comme un dératé. - Quel entrée fracassante ! railla Murtagh à son cadet. Eragon ignora la remarque et dit, tout heureux : - MAMAN EST LA ! ELLE EST VENUE NOUS RENDRE VISITE ! Il allait ressortir comme il était venu, mais Mancinia le retint par le bras. - Doucement, petit frère. Ne hurle pas comme ça ! Je t'accompagne... Eragon se calma et repartit normalement vers la porte d'entrée. Mancinia fit un clin d'oeil à Murtagh et tourna les talons pour accompagner Eragon, et le laissa seul. Ce dernier se redressa et remit son livre, il soupira en refermant la porte de la bibliothèque. Il renversa sa tête en arrière, il jura en s'apercevant que le mur était plus près que prévu. Il se redressa, frottant son crâne douloureux. Une fois à l'extérieur, Eragon se jeta dans les bras de sa mère : - Maman ! Mais tout d'un coup, Eragon se sentit prendre par le col et rejeter en arrière. Il tomba à terre, n'osant pas regarder celui qui avait fait ça. Inutile de le demander non plus. Son père. Morzan. Sa mine était glaciale et ses yeux noirs. Eragon était tellement effrayer, même quand Murtagh arriva. Selena s'approcha. - Morzan...Ne soit pas trop dur avec lui... - Un fils digne de ce nom n’a qu'à rester à sa place ! Selena baissa la tête. Mancinia s'avança, et redressa Eragon. Désireuse de montrer que Selena et elle le défendrait. - Mère à raison, père. Eragon n'as que quatre ans. Selena redressa la tête, surprise. Mère ? Mancinia ne l'avait jamais appelé ainsi ! Murtagh lui avait les sourcils froncés, il n'avait pas osé s’interposer...Incapable de défendre son frère ! Morzan haussa les épaules et regarda Murtagh d'un air mauvais. - Ah ! Te voilà ! Murtagh ne fit pas attention à la réflexion, il s'inclina. - Bonjour père. Bonjour mère. Je suis heureux de vous revoir. - Bonjour Murtagh, souffla Selena. Et toi aussi, Mancinia... Sur ses mots, Morzan entraîna Selena dans le château, sans se soucier de ses enfants. Le silence. Voilà qui définissait l'ambiance. Mancinia était absente. Quand à Morzan, il prenait toujours un plaisir malsain de voir cette scène, il pouvait sentir son importance et sa puissance. Pourtant, il remarqua que son fils aîné le fixait depuis un moment déjà. Il soupira, décidément, son fils avait la sale manie d'essayer de le provoquer, et cela devenait énervant. Alors que le Parjure allait haussez la voix, une servante entra, consciente que si elle le dérangeait pour rien, elle serait tuée. Murtagh reconnut immédiatement Freÿa, profondément inquiète. - Qui as - t - il, femme ? demanda Morzan comme si il se fichait d'elle. Freÿa ne répondit pas et s'approcha de Morzan et lui dit quelque chose à l'oreille. Morzan haussa un sourcil. - Vraiment ? demanda t - il. Freÿa hocha la tête positivement. - Et alors ? Cela ne changera rien à ma vie, dont elle ne fait plus partie de puis un temps déjà...A vrai dire, depuis toujours... Freÿa eut un sursaut de surprise ou de haine ? Murtagh serra son couteau et se retint de le lancer sur son père. Il fronça les sourcils. De qui parlaient - ils ? Selena, par contre, se leva. - Morzan...Je ne te permets pas d'ignorer ce mal ! Morzan se retourna vers sa femme : - Je te demande pardon ? Selena l'ignora. Ce qui en temps normal pouvait coûter cher. Elle regarda Freÿa. - Montre - moi ou elle se trouve ! Freÿa opinât et emmena Selena à l'extérieur. "Elle" ? Murtagh creusa dans sa cervelle, qui était - elle ? Une personne assez proche, sans doute la gouvernante...Car si son père ignorait cette personne, ce n’était pas sa soeur... Mancinia était allongée sur un lit. Selena avait l'air très mal. Mancinia constatait que sa belle - mère était gravement malade elle aussi. Trop malade. "J'en toucherais deux mots à ce..." pensa - t - elle. Mancinia toussota, quand elle retira sa main, celle - ci était rouge de sang. - Tout doux..., murmura Selena à sa belle - fille. Là... - Désolée de vous avoir interrompu, dit Mancinia sur un ton d'excuse. J'espère qu’Eragon et Murtagh n'ont pas compris qu'il s'agissait de moi ? - Ce n'est rien ! répondit Selena. Je pense que non, quand bien même ils le sauraient, que pourraient - ils faire de plus ? Alors ? Tu as mal...Bien sûr que tu à mal, je suis idiote ! Mancinia commença à rire. Puis elle demanda : - Selena, vas - tu bien ? Le visage de Selena s'assombrit, elle baissa la tête et pleura en silence. Puis, elle essuya ses larmes et prit la main de Mancinia. Elle la regarda droit dans les yeux, ce qui surprit la jeune femme. - Je crois, que c'est la fin, cette fois... Mancinia sentit son coeur se serrer. - N...Non ! Je ne te permets pas de dire cela ! Selena parut surprise. Mancinia se redressa mieux sur son lit en continuant de parlée : - Tu ne devrais pas dire cela, je suis sur que tu vas aller mieux si tu te repose un bon mois...Je parlerais à mon père, il ne te dira pas non. Même si tu te repose à Urû'baen... Mancinia sursauta et se pencha en continuant de tousser du sang. - Mancinia, dit Selena. Calme - toi ! Tu vas finir par te tuer... - Ca n’a plus d'importance, ma vie. Si je vis encore, c'est pour mes frères ! Selena sourit faiblement. - Mancinia...Ecoute - moi. Je suis consciente que je ne pourrais jamais remplacée ta mère, mais... - C'est vrai ! la coupa Mancinia. Mais tu es une bonne mère et je t'aime quand même ! Voilà, c'était dit. Mancinia sourit en voyant Selena sursauter de surprise. - Tu es vraiment sûre de ce que tu dis ? demanda Selena, encore un peu secouée. - Bien évidement, sinon, je ne le dirais pas ! - Mancinia, écoute - moi, Gardienne de Kuthian... Mancinia blêmit en entendant le nom de Kuthian. Ce nom était puissant. Selena l'ignora et poursuivit : - Je tenais à m'excusez. Car au cours des dix dernières années, je suis consciente que je t'ai causé bien des tourments en donnant vie à deux garçons, mais, je les aime et ont y peux rien. Je t'en prie Gardienne... - Selena, dit Mancinia en se forçant à s'asseoir sur son lit. Arrête de dire n'importe quoi ! Je n'ai pas encore mes pouvoirs, et je ne les aurais jamais, la lignée c'est éteinte... - Mancinia ! s'énerva Selena, ce qui était rare chez elle. Il est encore temps pour toi...Mon frère, Garrow, sa femme Marian...Le roi à détruit mon village car je suis... Selena fût soudainement prise de vertiges, elle se leva et tituba un peu. Avant de s'effondrée sur le sol. Mancinia se leva et une douleur effroyable lui traversa autant le dos que son avant - bras...Mancinia s'agenouilla près de sa belle - mère et écarquilla les yeux. - Selena..., souffla Mancinia. - Je suis du Peuple Gris, ceux qui ont anéantit ce monde. Je suis la descendante de Néliria...L'ancienne reine de Bonté. Et la dernière...Maintenant, tu es le dernier rempart... - Alors mes frères... - La prophétie...Oui... La voix de Selena faiblissait au fur et à mesure qu'elle parlait. Mancinia avait le coeur serré. Elle ne pouvait pas croire ce que Selena disait ! Comment pouvait - elle le dernier rempart entre les forces du monde infernal et l'Alagaësia ? Si Selena mourait...Seigneur ! Il ne voudrait mieux pas penser ce que le destin de ses frères serait : Dragonniers et Parjures seraient leurs vocation, mais peut - être pire : des Apôtres ! Mancinia avait maintenant les larmes aux yeux et le corps de Selena devenait glacé, Mancinia pencha ses yeux vers elle. Selena tremblait et avait des sursauts... - Mancinia..., dit Selena d'une voix presque éteinte. Je veux te...Demander une dernière chose...S'il te plait...Prend soin de...Tes frères. La main de Selena tomba sur celle de Mancinia. Du sang s'échappa de la bouche de la femme. Son corps s'arrêta de trembler...Le coeur de Mancinia rata un de ses bons, elle ne pût alors s'en empêcher : - MERE !! Une personne hurle de façon hilarante dans le palais. Il était ivre. Un pas furtif se chargea de l'éviter de façon à ne pas le croiser. Surtout, éviter de le voir pour éviter de le tuer. Mancinia se demandait combien de temps Morzan avait l'intention de se saouler touts les soirs...Non, toutes les journées et toutes ses soirées ? Elle pensa à son père. Maintenant rien ne compte pour lui hormis l'alcool, les femmes et la violence. Elle se demanda pourquoi un homme séduisant, aimé et fort... Pouvait se saouler pour ne plus reconnaitre personne...Il devait être bien malheureux...Mancinia prit le couloir à droite. Elle était en robe de nuit. Y'a plus discret comme tenue mais elle était inquiète...Elle n'avait pas vue Eragon de la journée. Murtagh lui dirait peut - être quelque chose, elle ne l'avait pas vu non plus, sauf ce matin ou il fût trainer de force par un soldat quelque part elle ne sait ou...La robe voletait au moindre de ses mouvements, elle n'était pas courte car elle lui descendait jusqu’aux genoux et elle était noir...Le noir est sa couleur symbolique. Elle marchait par instinct, mais heurta quelqu'un au passage. Elle décida de l'ignorer. Mais cet homme là, on ne l'ignore pas... http://fr.youtube.com/watch?v=q5J5HNEAkE4&mode=related&search= Voici Higurashi no naku koro ni passage avec Linking park...On peut voir les yeux des héroïnes...Pourquoi ? Parce que vous avez le droit de voir un peu à quoi ressemble les yeux de Manci (ben quoi ?) et aussi parce que j'aime cette musique et que l'ambiance de cette fic ce reflète comme ça ! | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:19 | |
| Chapitre 5 : Songes d'une nuit d'été Mancinia venait belle et bien de heurter Keleb. Elle se serait baffer volontiers. LA SEULE personne qui mériterait vraiment d'être cramer et manger par un dragon. Elle décida de ne pas faire attention, mais lui, il lui attrapa le bras violement. Ses yeux bleu arrogant, sa carrure pas trop imposante et ses cheveux noirs, il ressemblait à son père, sauf en monstruosité, du moins, Mancinia l'espérait... - C'est dommage, princesse... Il éclata de rire. Mancinia lui aurait donné avec plaisir un joli coup de couteau, mais elle n'en avait pas... - J'ai à faire ! Lâche - moi ! - Oui...Il est dans un sale état et ne peux rien faire pour toi... Mancinia crut qu'elle allait étouffer : "Dans un sale état ?". Murtagh ! Eragon ! - Je te le répète : Lâche - moi ! Keleb éclata de rire de nouveau. Un rire ou trainait une sacrée note de folie. - C'est irrespectueux, princesse ! On dirait une fille de joie ! - Je le suis peut - être va savoir... Keleb eut un sourire au coin. - Combien pour tes services, déesse ? Là, Mancinia ne pût se retenir. CLAC ! La gifle claqua avec force la joue de Keleb, lui fessant tourner la tête. - J'AI DIS QUE J'AVAIS A FAIRE ! AU REVOIR...! Mancinia se dégagea de l'emprise de Keleb et se lança d'un pas furieux dans les couloirs. Keleb sourit en se passant la langue sur ses lèvres, elle était bien belle cette fille... "Complètement cinglé celui là !" pensa avec rage Mancinia. Elle arriva devant la chambre de Murtagh rapidement. Elle allait entrer, mais entendit un hurlement qui la fit sursauter. Ne pensant même pas à frapper, elle ouvrit la porte à la volée. Elle crut qu'elle allait s'évanouir...Murtagh était recroquevillé sur lui - même, son dos était couvert de sang, et ses draps blanc était rouge à plusieurs endroits...Mancinia se précipita vers lui, Murtagh s'était évanouit après avoir poussé cette hurlement de douleur. Elle chercha la bassine des yeux et la trouva près du chevet, elle également la serviette posé juste à côté. Elle murmura des mots si faiblement que elle seule pouvait les entendre - et les comprendre aussi - et l'eau fut réchauffée. Elle y metta la serviette d'un geste connaisseur, l'eau était tiède. Et elle s'entreprit à nettoyer la, ou plutôt, les plaies de Murtagh. Le garçon eut des sursauts à chaque passage sur son dos. Puis, une fois que tout fut nettoyé, pas loin d'une heure plus tard, elle entreprit de mettre des bandages à son frère qui semblait respirer et dormir mieux. "Si seulement je pouvais me servir de ma magie ! pensa Mancinia. Mais je risque de déclencher une crise, ce qui me serait fatal ainsi qu'à lui..." Elle fixa Murtagh d'un air complètement désolé. Que c'était - il passé ? Murtagh semblait avoir été battu et fouetter. Très fort du moins. Mancinia fessait comme avant, elle s'occupait de ses frères. Mais quand Morzan était là, cela devenait difficile. Car depuis la mort de Selena, six ans auparavant, Morzan buvait souvent et au lieu de délaisser ses enfants, il s'en prenait toujours à ses fils. Surtout Murtagh qui se prenait en plus des siens, les coups d'Eragon. Mancinia ne pouvait rien faire de mieux que d'attendre le réveille de Murtagh. A cause de la chaleur, les paupières de Mancinia finirent par devenir lourdes et elle finit par s'endormir... - Qui est là ? demanda une voix familière. Montrer vous ! - Eragon ? demanda Mancinia. Mais Mancinia remarque qu'Eragon ne l'entend pas. Il jeta un regard méfiant partout, mais il ne vit qu'une porte de bois massif ouverte. Eragon prit soudainement peur, et il ne tremblait comme ça que devant une personne : Morzan. Mancinia sentait le vent, la frayeur et tout ce qui s'en suit de son petit frère. Morzan fessait crisser la pointe de Zar'roc par terre et s'approcha d'Eragon le regard mauvais, Mancinia voyait et sentait, que son père était complètement ivre. La vérité la frappa, et elle s'enleva de sa vision... Il fessait toujours nuit, Murtagh dormait encore d'une respiration saccadé. Mancinia sortit comme une force né et veilla à ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller son "fils". Elle commença à courir dans les couloirs, jusqu'au donjon du château. Maudissant son père, elle y arriva dix minutes plus tard en espérant qu'il ne soit pas trop tard. Elle tourna dans le couloir et...Ce retrouva face à Morzan. Il éclata de rire devant sa fille, sa tenue noir était couverte de sang et il tenait Zar'roc dans une de ses mains, son épée en était tâcher aussi...Morzan attrapa sa fille par la main et l'attira vers lui, plaçant Zar'roc sous sa gorge...Elle commença à dire des paroles inintelligibles et Mancinia était tétaniser pour la première fois devant son père. Il était dangereux d'habitude...Mais ivre, il était encore capable de pire, beaucoup plus pire...Puis il murmura : - Je suis désolé... Mancinia sentit le poids de son père car il s'effondra sur elle. Elle recula en le tenant. Elle décida de l'allonger par terre et contre le mur, et de le laisser là. Il lui fallut juste deux secondes pour reprendre ses esprits et de courir dans la salle. - ERAGON !! Le jeune garçon de dix ans était là, en plein milieu de la salle, du sang sur le torse et le dos. Il était conscient mais ne pouvait même plus reconnaître sa soeur tellement il avait peur, il essaya de se relever en manquant de tombé au moins plusieurs fois et alla se placer au fond de la salle. - Eragon, dit Mancinia. C'est moi... Elle essaya de s'approcher de lui, elle tendit la main mais Eragon hurla de plus belle. Alors Mancinia décida de lui attrapa les bras et de le tenir fermement. - Eragon, calme - toi ! Tout va bien ! C'est moi, Mancinia ! Alors le garçon cessa de hurler et regarda sa soeur quelques secondes, complètement perdu. - Oui, c'est moi... Eragon se jeta dans les bras de sa soeur en sanglotant avant de s'évanouir, la robe de nuit de la jeune femme fût vite tâcher de sang. Mancinia décida qu'elle n'avait plus une seconde à perdre en vaines réflexions et se précipita dans le couloir, direction la chambre de Murtagh. Elle y arriva plus vite que prévu et...Murtagh ouvrit sa porte à la volée manquant de faire tomber sa soeur. Lorsqu'il l'a vit en petite tenue, son expression changea : - Tu te balades dans les couloirs comme ça la nuit ? - J'ai pas le temps ! Prends une bassine, une serviette ainsi que des bandages et suis moi ! - C'est toi qui à fait les miens ? demanda Murtagh en prenant ce que sa soeur aîné demandait, non sans trop de peine. - Oui...Tu veux bien m'expliquer ce qui c'est passé ? - Je ne sais pas moi - même ! répondit Murtagh. Mince ! Ou est Eragon ?! - Au donjon. Dépêche - toi, tu m'expliqueras tout en chemin... Murtagh la suivit à grandes enjambées dans le corridor qui menait en bas du château. - Père m'as fait appeler, dit Murtagh. J'ai résisté au soldat alors il m'a traîné de force. Lorsque je suis arrivé dans le bureau de Père, Eragon était déjà là, et inutile de te cacher qu'il complètement terrifier... Murtagh se tut et s'arrêta une minute. - Si tu ne te sens pas capable de me suivre, dit Mancinia. J'irai seule... - Non ! s'exclama le garçon. Eragon est aussi mon frère ! Murtagh se remit en marche en titubant légèrement. Mais il n'y prêta pas attention, tandis que Mancinia haussa les épaules. Son frère était têtu, inutile de le raisonner en homme de bon sens. - Alors ? insista Mancinia. - Ah, oui ! fit Murtagh. Père à alors commencer à torturer Eragon avec sa magie, je me suis interposer, il m'a alors traîné jusqu’aux cachots et m'a fouetter. Il n'est pas humain si tu veux mon avis ! - Je suis d'accord, souffla Mancinia. Murtagh lui jeta un regard, il était noir, non pas contre Mancinia, mais contre Morzan. Murtagh fit une grimace et s'efforça de marcher plus vite. - Ensuite eh bien, je me suis évanouit à force de perdre du sang. Et j'ai été incapable de défendre mon frère ! Je suis un incapable ! - Non, Murtagh, dit Mancinia. Tu es tout sauf incapable, Morzan savait juste que si tu te sentais incapable de défendre ton frère tu serais un faible. Si tu marches devant lui la tête haute, alors tu seras aussi un incapable... - C'est vrai qu'au moindre de nos efforts, il nous traite d'incapables. Alors je me demande même si ça vaux le coup, car quoi qu'on fasse, il est toujours insatisfait. Mais dis moi...Il...Il n'a rien fait à Eragon ? Mancinia ne lui répondit pas, et tourna dans le couloir ou était retenu Eragon. Morzan n'était plus là et tant mieux, la porte par contre était restée ouverte. Lorsque Murtagh entra, il ne put s'empêcher de se maudire : - Si seulement j'avais été là... - Ah non ! s'énerva Mancinia. Ne recommence pas ! Donne - moi la serviette que je puisse nettoyer ses plaies... Mancinia recommença ce qu'elle avait fait pour Murtagh trois heures plus tôt. Sauf que les plaies d'Eragon était plus grave et plus profonde, Morzan avait dû le couper avec la pointe de Zar'roc. Elle se demanda si Murtagh avait été torturé comme ça, et qu'il se taisait obstinément pour éviter de la mettre en colère. Mancinia se dit que même si c'était le cas, Murtagh allait bien et cela était l'essentiel. - Tiens...Tiens... Murtagh se retourna surpris. Mancinia ne s'arrêta pas pour regarder cet homme qu'elle tuerait bien... - Que me veux- tu encore, Keleb ? "Encore ?" pensa Murtagh. - Juste te parler, princesse... Mancinia tandis la serviette à Murtagh qui hocha la tête et la prit, jetant un regard de dégout à cette homme dont il retiendrait le nom : Keleb. Mancinia sortit et prit soin de refermer la porte. Elle croisa les bras avec un sourire insolent sur le visage, comme si elle se moquait du jeune homme. Keleb avança son visage du sien, de sorte que Mancinia put sentir son souffle. - Alors, déesse. Vous prenez bien soins de vos frères... - Comme tu peux le voir, non ? - Toujours cette humour froid. Pourquoi donc, princesse ? - Parce que tu me fais perdre mon temps... On aurait dit que Keleb venait de recevoir un coup de poing dans l'estomac, au bout d'une minute, son air redevint impassible. - Eh, bien...Vous êtes trop dur, pourquoi ? Nous nous connaissons depuis longtemps pourtant... - La réponse est simple : demande à ton père ! Mancinia ouvrit la porte et entra dans le cachot ou se trouvait ses frères en prenant bien soit de claquer la porte derrière elle. Laissant Keleb seul...Il sourit de plus belle et s'en alla en pensant à elle. Un jour, elle serait à lui... | |
| | | Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:19 | |
| Chapitre 6 : La maladie de la soeur A l'aube, les rayons du soleil traversèrent la fenêtre, réchauffant le visage du garçon qui se réveilla. Il s'assit au bord du lit. Le sol, chauffé sous ses pieds à cause de la chaleur de la cheminée, lui donnait une raison de plus pour ne pas se lever, mais il ne pouvait pas se le permettre. Le soleil était pourtant froid et pâle quand on regardait à travers la vitre. Il secoua sa tête. Maintenant âgé de quatorze ans, Murtagh somnola et se changea...Il avait bien fait de se lever, car Eragon ouvrit la porte sans même avoir frappé. Eragon n'avait encore que dix ans, mais il était aussi mature que son frère aîné. - Dis donc, se plaignit faussement Murtagh. Tu n'as pas appris les bonnes manières ? - Ben, fit Eragon, désolé. Tu es décidé à venir avec moi ? - Je dois bien te surveiller...Et puis, tu sais quoi lui prendre ? Eragon fit non de la tête. - Eh bien allons - y ! dit Murtagh. Les quartiers d'Urû'baen offre des commerces varier, ou ce trouvait un bazar qui les unissaient. Murtagh et Eragon avaient entendu parler des spécialités de la ville comme un si il s'agissait d'un havre de paix. Ont y trouvait aussi des épices, des essences de parfum et tout les trésors de bazars, et en particulier, ces fameux tapis, les Kilims. Les tapis de haute laines ou des tapis berbères venant du nord de l'Empire. Des bijoux d'argent d'excellente qualité, des essences et de l'eau de rose, des encens, ainsi que du jasmin, des soieries, du vif argent et des tissus fin... - Alors...Qu'allons nous acheté pour l'anniversaire de Mancinia ? demanda Eragon. L'air était pur et glacial, mais Murtagh était bien chauffé sous ses vêtements de haute qualité. Il répondit : - Mancinia n'aime pas ce qu'on offre habituellement aux filles... - Des trucs de garçons, alors ? demanda Eragon. - Non ! s'exclama Murtagh en éclatant de rire. Ce n’est pas ce que je voulais dire ! Mancinia est du genre à aimer les choses plus simples que des vêtements et du maquillage... - Beurk ! dit Eragon. Mancinia avec du maquillage ! La drôle d'idée ! Ca lui irait bien, mais se n'est pas son genre ! Mais cela ne résout pas notre problème... - Je crois qu'il lui faudrait du parfum... - Tu crois que ça lui plaira ? demanda Eragon. J'ai vraiment envie de lui faire plaisir tu sais... Murtagh sourit. - Vous m'avez eu pendant mon anniversaire ! Mais je crois que du parfum ça ira... Eragon pouffa de rire dans sa cape et rabattit son capuchon un peux plus sur son visage. - Du parfum alors ? Tu veux ça pour ton prochaine anniversaire, grand frère ? - Tu le fais exprès ou quoi ? demanda Murtagh en rigolant. - Non, c'est toi qui dis ça ! - Mais pour notre soeur, imbécile ! - D'accord, dit Eragon en se lançant dans la ruelle. Mais lequel ? Il s'arrêta devant une tente plutôt bien chauffée. Ont y trouvait des parfums, de vieux livres et tout. Mais son regard c'était posé sur une magnifique chaîne d'argent en forme de dragon, des pierres bleue ambré en cristal fessaient office de pair d'yeux. Un mot inconnu traversa le dragon. - Qui a t - il ? demanda Murtagh. Eragon pointa l'objet du doigt, bouché bée. Murtagh suivit son doigt et le regarda incrédule avant de dire : - On dirait la même parure que Mancinia ne quitte pas ! D'aussi loin que je me souvienne du moins... Une femme s'approcha des jeunes garçons : - Alors messieurs, que désirez - vous ? Murtagh pointa la chaîne : - Puis - je savoir ou l'avez vous eue ? La femme regarda la parure et commença à rire : - Mon époux est vraiment tête en l'air ! Désolée, mais ce collier n'est pas à vendre... - Puis - je savoir ou l'avez vous eue ? répéta Murtagh. L'acheter nous n'y pensions pas. Juste savoir ou vous l'avez eue. La femme regarda Murtagh en enlevant le collier de l'étalage. Eragon fronça les sourcils, elle avait une longue chevelure bouclés et blonde ainsi que des yeux bien mystérieux. Elle était habillée de vêtements verts et de bijoux d'or. - C'est un héritage de famille, répondit - elle. Mon mari et moi - même y tenons beaucoup...Mais si vous tenez à savoir ou on la trouver, eh bien, c'est dans un village appelé Carvahall que le roi à anéantis il y à longtemps, pour y avoir trouvé des Vardens... - Des Vardens ? questionna Eragon. - Oui ! Le peuple des rebelles. - Jamais entendu parler, dit Eragon. C'est étrange qu'on résiste encore au roi, non ? - Cesse de questionner cette dame, Eragon ! La femme écarquilla les yeux de surprise en entendant ce nom, mais repris son air calme. Un chat gris foncé sauta près d'elle, et son agilité féline fit penser à Eragon, la marche de Mancinia. - Je m'appelle Angela, dit la femme. Et ses questions ne me dérangent pas... - Angela ? interpella un homme. - Ah, Brom ! Je discute avec ses jeunes garçons. Brom leur jeta un regard, l'homme possédait une barbe naissante et des yeux marrons, ses cheveux était grisonnant à certains endroits, son regard se fit plus insistant sur Murtagh qui fronça les sourcils, méfiant. - Bien le bonjour ! dit Brom à l'adresse d'Eragon et Murtagh. Angela je te laisse donc, je vois des clients là - bas... Angela haussa les épaules et ce retourna vers les garçons : - Alors vous avez obtenu ce que vous vouliez ? - Euh..., fit Eragon. Nous recherchions un parfum pour notre soeur. - Ah ! fit Angela. Puis - je savoir son nom ? On dit que les noms en disent long sur vous... Eragon jeta un regard à Murtagh qui haussa les épaules, Eragon se retourna vers Angela et dit : - Elle s'appelle Mancinia. Angela eut un petit sourire. - Ah, j'ai ce qui vous faut ! Les noms rares en Alagaësia méritent une chose rare aussi. Elle alla à l'arrière et revenu avec une petite bouteille bien remplie. La bouteille était bleue argenté et on voyait le liquide qui était le parfum. Pschitt ! L'odeur se répandit dans l'air. Eragon se sentit déglutir, c'était un bon parfum c'est sur ! Mais il pouffa de rire car Angela l'avait pointé sur Murtagh...Angela sourit et leur tendit la bouteille. - Combien ? demanda Murtagh. - Je ne vous demande que quinze couronnes. - Eh bien je vous en donne vingt pour ce chaleureux accueil ! dit Murtagh. - Ah, vous êtes un bien gentil p'tit gars ! lança Brom. Murtagh haussa les épaules et attrapa Eragon par le bras. Mettant le parfum dans un endroit sûr. - Nous devrions rentrer maintenant, dit Murtagh. Quoi ? Eragon regardait son frère aîné avec un sourire idiot sur les lèvres : - Tu sens bon ! - Arrête de débiter des idioties à tout bout de champs ! Eragon éclata de rire, puis, ils attrapèrent leurs cheveux et retournèrent chez eux...Vers la sortie de la capitale, ils virent des soldats traîner deux jeunes hommes hors de leur foyer. - Deux volontaires de plus pour l'armée du roi ! cria l'un des soldats. - Mes fils ne sont pas des guerriers, les hommes que vous nous enlever ne reviennent jamais ! leur dit un homme un peu vieux, qui devait être leur père. Il soutenait sa femme en pleurs dans ses bras. Eragon et Murtagh eurent un haut le coeur, leur père ne ferait jamais ça. Mais pour ces pauvres gens, ils ne pouvaient rien faire...Le soldat, visiblement le capitaine se retourna et leur lança : - Tout les hommes doivent servir le roi. Réjouis - toi, tes fils deviendront de vrais héros... Quand l'homme se retourna, Murtagh eut une incroyable envie de le décapité. Keleb. L'homme les regarda avec mépris avant de se diriger plus en profondeur vers la citée. Murtagh donna un coup de coude à Eragon : - Suivons - les... - Pourquoi ? Murtagh ne dit rien et entreprit de les suivre. Eragon haussa les épaules et suivit son frère aîné. Ils tournèrent à droite et ils restèrent de marbre. Keleb s'en prenait maintenant à Brom. - Dit moi toi, lança Keleb à l'adresse du vieil homme. Ou à tu trouvé ça ?! Il désigna la chaîne qu'Angela tenait à la main, elle fronça les sourcils, menaçante. Brom était devant elle, montrant qu'il l'a protègerai envers et contre tout. Et dit avec un sourire d'abrutis profond : - Question fort intéressante... - Sans blagues ? dit Keleb en dégainant son épée qu'il pointa vers Brom. - En marchant dans une ruelle l'autre jour, commença Brom en fessant un clin d'oeil à Angela. Je l'admirai perché sur son attelage et boum ! Il fût foudroyé devant moi et tomba sur le sol...Je me suis dis que je ne pouvais pas le laisser là...De peur que quelqu'un trébuche... - Tu sais ce que je crois ? demanda Keleb avec une lueur mauvaise. - Nan... - Je crois que t'es un voleur... - Oh... - Un assassin... - Oh non ! - Je reprends ce qui appartient à la cour du roi ! Keleb allait se saisir de l'objet mais quelque chose le fit tituber plus loin, les frères écarquillèrent les yeux : Mancinia. - Ce n'est pas les manières dignes d'un soldat, Keleb. Keleb éclata de rire. - Allons, princesse ! Ne voyer vous pas ce que cette femme tient à la main ? Mancinia sourit. - La même chaîne que je porte, mais je la porte toujours. Mancinia extirpa sa chaîne cachée sous son bustier et sa cape. La mettant en évidence. Eragon remarqua une seule différence, quelque chose était gravé. Ce n'était pas le même mot inconnu...Lorsqu'il la vit, Keleb blêmit. - Je la porte encore, Keleb, dit Mancinia en s'approchant de lui. On aurait pu croire qu'ils allaient s'embrasser. Mais Murtagh n'aurait plus jamais adressé un mot à sa soeur. - Tu n'auras jamais ta place la dedans...Maintenant part. Keleb ne bougea pas. - Tu oserais me désobéir ? Keleb haussa les épaules et quitta les lieux avec son unité. Mancinia n'avait pas vu ses frères, et se retourna pour discuter avec Brom. Murtagh entraina Eragon plus loin pour éviter qu’elle ne les voie...Murtagh et Eragon se trompaient. Mancinia les avaient vu, mais elle savait qu'ils étaient prudent... Murtagh et Eragon se rendirent à l'entrée du château de leur père, quand des soldats surgirent et les attrapèrent. Inutile de résister, même si ils restèrent bien campés sur leurs positions. Leur père était rentré. Les cheveux de Morzan était un peu grisonnant aussi...Murtagh se demandait pourquoi il pensait que Brom avait quelque chose avoir avec son père. Il se fessait des idées. Les soldats les amenèrent dans le bureau de leur père. La pièce était chaude et illuminé, Morzan avait le dos tourné. - Nous les avons trouvés, Seigneur Morzan. Ils rentraient au château. - Bien, dit la voix glacée de Morzan. Laisser nous seuls... Murtagh pensait que s'était le calme avant la tempête...Morzan s'avança vers eux et leva le bras. Murtagh reçu une gifle qui le propulsa à terre. Une pression dans son esprit lui fit tourner la tête... - OU ETIEZ - VOUS ? hurla Morzan. ET NE JOUEZ PAS UN CE PETIT JEU AVEC MOI ! J'AI FAIS FOUILLER LE PALAIS ! MAINTENANT REPONDEZ - MOI ! VOUS SAVEZ DE QUOI JE SUIS CAPABLE ! - Nous, souffla Eragon. Nous somme allez à Urû’baen... - IMBECILES ! QUE FESIEZ - VOUS LA - BAS ? Morzan se mit à rire, un rire glaçant. Sans même frapper, quelqu'un surgit dans la pièce. Mancinia. En voyant Murtagh à terre, son regard devient...Meurtrier ? - Faire ça pour votre soeur ? Eh bien...Elle en est responsable, tout comme vous ! Il se retourna sur sa fille, une lueur mauvaise. Il regarda Murtagh qui s'était redresser avec l'aide de sa soeur et enfin, Eragon. Morzan sourit de nouveau et prononça une phrase en ancien langage...Une douleur fulgurante traversa le garçon qui se recroquevilla à terre... - PERE ! ARRÊTEZ TOUT DE SUITE ! Morzan relâcha son emprise sur le garçon, Murtagh se précipita vers son frère, Morzan haussa un sourcil : - Je te demande pardon, Mancinia ? Qu'as tu osé me dire ? - Je vous ai dis de... Mancinia ne finit pas sa phrase, ses yeux roulaient dans ses orbites, elle se pencha en avant et vomi...Du sang. Elle s'effondra sur le sol, quasi inconsciente. Morzan semblait satisfait du spectacle et sortit ordonnant à ses soldats de la laisser comme ça juste avant de quitter définitivement la pièce. Le regard de Murtagh se fit menaçant, mais il ne dit rien... Il était certain que c'était Keleb qui avait avertit leur père, un jour, il le paiera. Quitte à ce que Murtagh en meurt...Ce dernier serra les poings et se pencha sur sa soeur, un long filet de sang s'échappait de sa bouche... Pendant un long moment, Mancinia n'eut conscience que des brûlures dans ses poumons et sa poitrine. Chaqu'une de ses inspirations étaient si douloureuse, que c'est comme s'il avait pris des coups de poignard. Elle avait perdu la notion du temps et n'aurait su dire si des semaines avaient passé, ou seulement quelques minutes. Elle connut de brefs moments de lucidité au milieu de la journée couverte de douleurs infernales et de cauchemars délirant. Elle se sentait mourante. Lorsqu'elle eut enfin recouvré ses esprits, vers la fin de la journée, elle entendit les voix de Jack et de Murtagh... Murtagh et Eragon n'avaient pas bougé depuis plus de deux heures. Contre l'avis de son père, Murtagh avait convoqué Freÿa, la servante de sa soeur, pour qu'elle aille chercher un docteur, et c'est comme ça que Murtagh et Eragon rencontrèrent Jack. Il avait ausculté Mancinia, et en avait déduit que c'était comme d'habitude, le stress et l'énervement qui avait provoqué une de ses crises...La nuit était déjà entamée et Eragon s'était endormi sur sa chaise...Jack et Murtagh parlaient lorsque Mancinia rouvrit ses yeux, des yeux fiévreux et malade... - Murtagh ? souffla Mancinia d'une voix saccadée. Mancinia se redressa tant bien que mal sur son lit. Murtagh se pencha vers elle pour la forcer à se rallongée, mais Jack le retint par le bras en disant : | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:20 | |
| - Inutile, ta soeur est bien trop têtue... Murtagh haussa les sourcils de surprise. - Quoi vous la connaissez ? - Nous...Nous sommes des amis d'enfance, dit Mancinia. - Vraiment ? s'étonna un peu plus Murtagh. Mancinia sourit faiblement à Jack qui prit un faux air contrarié : - La prochaine fois que tu veux faire des folies contre ton père, pense à ta santé si fragile... - Ca veut dire quoi ? demanda Murtagh, paniqué. - Je suis malade Murtagh...Et ce, depuis ma naissance. J'ai essayé de vous le cacher...Mais plus maintenant...Vous êtes assez grand pour comprendre, que je suis mourante... Le coeur de Murtagh se serra. "Non, pas ça ! pensa t - il. PAS ELLE !" - Cette maladie n'est pas contagieuse, mais elle me tue petit à petit. Hormis le sang que je perds, j'ai des vertiges et des nausées ainsi que des effets secondaires... - Comme quoi ? demanda Murtagh. - La Phlisie, intervint Jack, sachant pertinemment que le frère de son amie se lançait dans un terrain glissant. Est une inflammation des poumons, cela attaque les organes vitaux avec une petite pression qui empire au fil des ans. Des crachements de sang sont quotidiens, mais les crises sont violentes. Elles sont irrégulière et peuvent plonger ta soeur dans le coma...Elle ressent des vertiges avant ses crises, donc ça peux souvent l'aider. Mais malgré quelques traitements, la maladie à des effets secondaires comme une stérilité totale... - Tu...Tu..., bégayas Murtagh devenu pâle. - Je ne peux pas avoir d'enfants..., murmura Mancinia avec un sourire triste. Une larme coula sur sa joue qu'elle essuya d'un geste de la main. Eragon se réveilla quelques instants plus tard, il fût aussi été perturbé par la révélation de sa soeur sur sa maladie. Eragon jeta un coup d'oeil par la fenêtre ou on pouvait voir les pâles rayons du soleil traversé le rideau comme des coulées d'or fine et transparente. Il donna un coup de coude dans les côtes de Murtagh, qui se tapa la main sur le front. Il enleva la bouteille de son endroit secret, fort heureusement, elle n'avait pas été brisée depuis tout à l'heure. - Joyeux anniversaire ! lancèrent - ils d'une même voix en direction de leur soeur. Mancinia resta là avec un sourire surpris. - Tu as vingt ans, dit Murtagh. Mancinia se retint de ne pas éclater de rire. "Si tu savais !" pensa t - elle. Jack sourit lui aussi, et lui souhaita un bon anniversaire en repensant à leurs âges respectifs...
Bing ! - Encore perdu...Tu veux vraiment continuer, Murtagh ? Murtagh se frotta le bras ou le pommeau de l'épée de Mancinia l'avait frappé, il hocha la tête avec affirmation et détermination. Un serviteur entra dans la salle et attendit qu’ils ont finit... - Encore perdu ! railla Mancinia. - Rahh ! s'énerva Murtagh. Que veux - tu que je fasse face à ta monstrueuse épée ? Mancinia sourit et attrapa Nar'zir en jetant la petite épée qu'elle utilisait contre ses frères. Murtagh eut le souffle coupé. Un dragon, des mots inconnus, une épée blanche aux reflets bleus comme les yeux de sa soeur. - Voici Nar'zir, dit Mancinia. C'est une grande épée d'un...C'est ma véritable épée de combat, mais si tu ne réussis pas à me battre avec une simple épée comme j'utilise. Je ne vois pas comment, tu auras la moindre chance contre moi, avec celle - ci... - J'y arriverai !! dit Murtagh. - Je n'en doute pas, dit Mancinia avec un sourire. Mais peut - être pas avant quelques années... Murtagh rengaina son épée et regarda celle de sa soeur un peu mieux, l'épée était aussi grande qu'elle, et au lieu de la mettre sur le côté, elle l'accrocha dans son dos et mit sa cape par dessus. Mais malgré tour, le pommeau dépassait pour qu'elle puisse dégainer son arme quand elle le veut... - Si tu veux bien, j'ai à faire... Mancinia quitta la salle en compagnie du serviteur. Murtagh haussa les épaules et rejoignit son frère dans sa chambre. Eragon ne se sentait pas bien aujourd'hui, alors Mancinia l'avait dispensé d'un entraînement. Lorsque Morzan les entraînaient, il ne leurs donnait aucun répits. Mancinia, elle, était moins sévère. Murtagh marcha d'un pas lent et régulier jusqu'à la chambre de son frère et entra après avoir frappé, il fut surprit de voir Eragon debout. - Je croyais que tu n'étais pas bien ? demanda Murtagh avec ironie. - C'est père..., dit Eragon complètement épuisé. - Quoi père ? demanda Murtagh en fronçant les sourcils. - Nous partons ce soir dîner avec le roi...A Urû'baen... Murtagh resta bouche bée. Sortir du palais ? Ils n'en avaient presque jamais le droit ! Il ravala sa salive. Voir le roi ? Qu'elle idée ! Que se passait - il encore ? Eragon continua : - Nous devons être prêt pour dans une heure... - Tu te sens bien ? demanda Murtagh, inquiet. - Je n'ai pas le choix, je vais me reposer un peu...Tu me réveilles dans quelques minutes ? Murtagh hocha la tête et haussa les épaules et s'entreprit à s'habiller correctement pour dîner avec le roi Galbatorix...
Murtagh secoua Eragon, qui se leva de mauvaise grâce...Mais Eragon resta bouché bée. Murtagh avait vraiment l'allure d'un chef né comme ça...Vraiment digne, on aurait dit un prince ! - Ben quoi ? demanda l'aîné. - Euh...Rien... Eragon sourit, son frère était vêtu d'une magnifique tunique rouge. Eragon lui en porterais une bleue...
Leur père vint les cherché vers le début de la soirée. Il les amena à la capitale, sans ce soucier de ce qui c'était passé il y a à peine une semaine...Devant les grandes portes de bois massifs, Eragon resta presque collé à Murtagh qui sourit, Morzan ouvrit la porte et un grand brouhaha retentit aux oreilles des garçons, complètement sonné. Les hommes étaient dans un coin et discutaient politique, affaires et stratagème de guerre contre les Vardens. Les femmes rigolaient entre elles. Les garçons les trouvaient ridicules avec leur maquillage voyant et leur grosse robe. Eragon se retint de soupirer d'exaspération et resta près de Murtagh, ils se mirent bien à l'écart. Puis le brouhaha cessa un instant, Murtagh et Eragon en comprirent la raison tout de suite...Ce fut un choc... | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:20 | |
| Chapitre 7 : Galbatorix et le chant de la femme Parjure Mancinia. En compagnie de Morzan, était entrée dans la salle. Les deux frères restèrent bouche bée, et oui, leur grande soeur, en exclusivité mondiale, avait mit...UNE ROBE ! La surprise marqua leurs visages et ils sourient comme des idiots. Mancinia était...Belle...Même très belle...Trop belle. Murtagh ne put s'empêcher de balayer l'assistance des yeux avec un sourire moqueur, les hommes avaient les yeux ronds, les femmes avaient des yeux jaloux. Mais l'apparence de la jeune femme les révulsait. Pour Murtagh et Eragon s'était l'habitude, mais l'aîné des deux frères se rendit compte d’une chose qui ne l'avait jamais effleuré l'esprit. Pourquoi Mancinia avait - elle cette apparence ? Puis il se rendit compte que quelqu'un fixait Mancinia avec de drôle de yeux. Murtagh haïssait cet homme. Même si du haut de ses vingt - cinq ans, cet homme était le premier chef des armées de Galbatorix. Keleb regardait Mancinia avec des yeux envieux et jaloux. Tous, sans exception, regardaient la jeune femme de haut en bas, se demandant si c'était bien la fille de Morzan qu'ils observaient et non sa nouvelle femme...Mancinia était vêtue d'une magnifique robe noir, bordée d'or créant des motifs compliqués. Son corset noir très foncé était serré et mettait en valeur sa belle poitrine rebondie. Sa fine taille était accentuée par les couleurs et la façon de ferme de Mancinia. Sa démarche féline donnait l'impression qu'elle volait, ou qu'elle était en lévitation à quelque centimètre du sol. Il fallu un temps pour que Murtagh remette les pieds sur terre. Il remarqua également la fine couronne en argent, très fine. Il jugea que cela ne devait être une oeuvre de mains humaine...Murtagh reconnut sa cicatrice a l'avant - bras, son dos et ses épaules étaient couvert, seule ses bras étaient libres et dénudés. Le regard de Murtagh se posa sur la magnifique chaîne d'argent en forme de dragon, il se demanda ou elle l'avait eue...A ce village nommé Carvahall comme Angela l'avait dit, ou bien ailleurs ? - Mancinia, tu es une fille ? railla Murtagh. - Tu me cherches ? demanda Mancinia. - Non...Non ! Je voulais simplement dire qu'en robe tu fais fille, c'est tout. - C'est exactement la même chose ! - Mais...Tu es belle ! dit Eragon. Alors, pourquoi est tu en colère ? - Parce qu'on dirait que je suis de sang royal ! s'énerva Mancinia. On dirait une reine et je me déteste comme ça ! "Bon, je suis de sang royal et je suis censé être reine mais bon !" pensa Mancinia pour elle - même. Murtagh et Eragon pouffèrent. Mancinia soupira et fini elle aussi par rigoler de sa mauvaise humeur. Puis le roi les fixa en souriant - si on pouvait appeler ça un sourire. Mancinia s'inclina devant lui, Murtagh et Eragon l'imitèrent et leur père sourit...Quand Murtagh se redressa il regarda le roi. Il était chauve, grand et il émanait de lui une puissance démoniaque. Sa tenue était noire brodée d'or, il tenait dans sa main avec fermenté, un sceptre d'or avec une tête de dragon au bout et dont les yeux était noire également...Au bout d'une demi - heure, le roi invita ses invitées à s'installer. Mais au bout de quelques instants, le sourire de Murtagh s'effaça, celui de Mancinia aussi. Keleb lui saisi le bras et l'entraîna à l'écart de ses frères...Eragon fonça les sourcils : - Qui est - ce ? demanda t - il à son frère. - Il s'appelle Keleb, répondit Murtagh avec dégout et mépris. C'est le premier commandant des armées du roi... - C'est bien l'homme qui à ennuyer Brom, non ? chuchota Eragon si faiblement que Murtagh eut à peine compris deux mots et du demander à Eragon de répéter. Après avoir bien saisi la question, Murtagh hocha la tête et lança à cet homme un regard de haine avant de se retourner de nouveau vers son frère : - J'espère qu'il n'ennui pas Mancinia ! Ou je le tue de mes propres mains... Eragon ne cacha pas son sourire. Keleb entraina Mancinia à l'écart avec un sourire de triomphe et de possession... - Vous avez des yeux magnifique, princesse..., dit - il alors à l'oreille de Mancinia. A ce perdre dedans...Un regard franc et glacial, qui cache une brûlante ardeur... - Je ne joue plus, Keleb ! s'énerva Mancinia en se dégageant le bras. "Il commence à me gonfler celui - là !" pensa t - elle pour elle - même. - Allons Mancinia, poursuivit Keleb. Vous êtes une courtisane. Vous êtes là pour divertir la cour de votre voix si magnifique et unique...Une voix de déesse... - Dame Mancinia, interpella le roi d'une drôle de voix, mais profondément mauvaise. Mancinia se retourna et lui jeta un regard de haine. Tous les regards c'était retournés vers elle, y compris ceux, surpris, de ses frères. Pour Mancinia, c'était comme si le roi avait lu dans les pensées de Keleb...Le roi lui rendit un sourire au qu'elle il ne fallait pas ce fier, il continua de sa voix profonde : - Que diriez - vous de nous chanter quelque chose avec votre voix si unique ? - Si cela vous fait plaisir, mon roi... Eragon se retourna vers Murtagh : - Chanter ? demanda t - il. Mais, je ne l'ai jamais entendue chantée ! - Elle chante peut - être bien qui sait ? dit Murtagh. Lui même n'était pas rassuré. Peut - être était - ce une ruse du roi pour l'humilier elle. Mais ses doutes s'éteignirent quand une note d'une incroyable pureté retentit, avant de s'évanouir. Puis le son cristallin de la voix qui chantait reprit. Eragon et Murtagh se retournèrent de surprise, ils n'en croyaient pas leurs yeux. Leurs oreilles plutôt. Ils l'avaient déjà entendue, ou bien non, en tout cas c'était il y à fort longtemps...Mais ils en avaient le souffle coupé. Mancinia. Sa voix, lisse, puissante et brillante s'accordait bien avec le son des instruments. La langue leur était inconnue, mais ils trouvaient cette chanson calme, puissante et triste à la fois : Chaque fois que je lève mes yeux, Vers cette voûte céleste couverte, De larmes rouges, Si c'est le destin, je préfère, le laisser derrière moi, Finalement, Toutes ces journées, passées à combattre mon chagrin. Si intensément ! Sans hésitations ! Je me baigne dans l'océan, Tant que le Ciel me prêtera vie, Et qu'importe si la femme que je suis, Devait finir par, perdre sa véritable personne... Dans l'océan... Je tiens à protéger, Ceux dont le coeur à été briser, Et dont les yeux n'ont que trop subi la souffrance, Et peuvent montrer ce qu'est l'amour ! J'ai fait une croix sur mon passé, Même si mes larmes coulent toujours. Car a chaque fois qu'il m'arrive d'hésiter... Je me baigne dans l'océan, Tant que le Ciel me prêtra vie, Et qu'importe si la femme que je suis, Devait finir par, perdre sa véritable personne... Dans l'océan... Tiré de l'insert song de l'Anime Gundam Seed Destiny : "Honoo no tobira" ou "La porte enflammée" de Yuki Kajiura. Voici la musique qui me la inspirée, les paroles ne sont pas "vraiment" copié...J'avais juste envie d'écrire d'autre paroles avec cette magnifique chanson : Voici le lien...(d'accord c'est du japonais mais bon...).http://cosmic-era.com/Gundam_SEED_Destiny/index.php?page=musique&musique=honoo_no_tobira Lorsque la voix de Mancinia s'éteignit, Murtagh, Eragon et certains des hôtes du roi restèrent sans voix. C'était vraiment une chanson ça, accompagné de la musique et avec la voix de Mancinia : C'était sublime, et le mot était faible...C'était vraiment un choc pour les deux frères qui ne l'avait jamais entendu chanter ! Murtagh se dit que même si il vivait cent ans, il ne saurait jamais toutes les facettes inattendues de sa soeur aînée. La soirée se déroula sans encombres, pour une fois dans sa vie Murtagh se sentait serein. Il jeta un regard à Eragon qui commençait à s'endormir, aujourd'hui, ils passeraient exceptionnellement leur nuit au palais du roi. - Tu veux aller dormir, Eragon ? Tu t'es senti mal toute la journée, maintenant je crois que tu peux t'éclipser pour le reste de cette soirée. - D'accord, si tu m'accompagnes... Murtagh hocha la tête et chercha Mancinia des yeux, il ne la vit pas dans la salle. Son sang ne fit qu'un tour, Eragon lui donnait l'opportunité de voir ce qui "fichait sa soeur". Ne voulant pas l'inquiété, il l'accompagna à sa chambre. Il resta au chevet d'Eragon durant une petite demi - heure avant de quitter la pièce, il se mit à arpenter les couloirs du palais, évitant les gardes. Mais aucunes traces de soeur, il allait abandonner. Quand il revint vers sa chambre à lui, dans un des couloirs qu'il devait traverser, il entendit des bruits. Il se trouva une cachette derrière une colonne, mais il ne vit personne. Il passa derrière une porte et se recacha face à porte derrière une autre colonne, ce qu'il en entendit le laissa de marbre. Mancinia. Keleb. "Que fiches - t - ils ici ?" se demanda Murtagh, horrifié. - Pourquoi tant de haine ? C'est un présent pour toi, si seulement j'étais sûr que tu veilles l'accepter. Son intention était claire. Mancinia sentit son regard s'empourprer de colère. Elle s'en opposa vivement : - Non !! Elle allait partir de là. Sortir de cet salle, pas le choix. Hors de question qu'elle reste avec lui. Voyant Mancinia partir Keleb réagit très vite, il plaqua Mancinia contre un mur et...Il l'embrassa... Voici aussi le lien d'un générique d'Anime (Higurashi no naku koro ni) qui pourrait refléter la fanfic. Le deuxième est sa version longue avec le générique et sa chanteuse actuellement - et encore - diffusé au Japon de Eiko Shimamiya.http://fr.youtube.com/watch?v=NvE8XO6YH6o http://fr.youtube.com/watch?v=MmhZ6FYoNEs&mode=related&search= | |
| | | Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:21 | |
| Chapitre 8 : Seyla et l'histoire de la captive du donjon... - TU TE CACHAIS DE MOI ? Murtagh n'entendit pas la réponse de sa soeur. Des minutes passèrent...Ou bien des heures ? Murtagh n'osait plus regarder la porte...Ni qui venait de sortir ou bien d'entrer ? De longues minutes passèrent encore. Puis c'est un Morzan énervé qui quitta la pièce, avec un sourire triste. Une fois que son père fut parti, Murtagh se précipita dedans. Mancinia avait les yeux qui brûlaient de stupeur et de honte. Elle s'était réfugier dans le coin le plus lointain de la pièce, affalée contre le mur, ses jambes étaient ramenés contre sa poitrine, sa tête plonger entre ses bras, ses épaules tremblaient. Murtagh s'approcha d'elle et voulu la prendre dans ses bras, mais elle le repoussa avec force. Murtagh avait maintenant une demi - tête de plus qu'elle, mais le fait qu'il la repousse le blessa. - Il t'a touché ? Mancinia réagit de surprise face à cette question, que Murtagh à demander avec fureur. - N...Non... - Il ne t'a pas fait de mal ? Pas même...Keleb ? - Non ! Personne ne m'a touchée ! Je te le jure, oh petit frère... Mancinia sanglota et se jeta dans ses bras. Elle se serra à son frère si fort, c'était comme si elle ne voulait plus le quitter. - Keleb a osé te toucher ! hurla - t - il. - Non !! fit Mancinia en essuyant ses larmes. Je te le jure ! - Alors raconte - moi... Mancinia ne lui dit...Que du mensonge. Elle ne pouvait pas lui dire la vérité, pas maintenant...C'est un Murtagh peu convaincu qui la raccompagna à sa chambre, et il l'a laissa une fois sûre qu'elle ne craignait plus rien. Une fois que les pas de Murtagh furent éloignés de sa porte, Mancinia se jeta sur son lit et pleura, pleura de toutes ses forces. Maudissant sa lâcheté, serrant ses doigts sur les draps. Et en se jurant de se venger. De leurs faires payés. De les faires payés leurs crimes. De leurs fautes : les dragonniers étaient détruits. De leurs fautes : elle était condamnée à se battre à la vie à la mort. De leurs fautes : elle sera contrainte de se Parjuré. De leurs fautes : ses frères seront peut - être des Apôtres. De leurs fautes : il ne lui restait plus rien... "Pitié, Ezéchiela ! Aidez - moi !" sanglota Mancinia. Note de l'auteur : le nom "Ezéchiela" est reprit dans mon livre original. Veuillez ne pas le copier ! Deuxièmement, ce chapitre comprend des choses de ça, SI VOUS LE COPIER CA VA BARDER !~~Flash back~~ Elle allait partir de là. Sortir de cette salle, pas le choix. Hors de question qu'elle reste avec lui. Voyant Mancinia partir, Keleb réagit très vite, il plaqua Mancinia contre un mur et...Il embrassa la jeune femme, qui écarta très vite ses lèvres des siennes, elle le repoussa : - Laisse - moi ! J'en aime un... Elle n’a pas eue le temps de terminer sa phrase que Keleb s'était pencher sur elle et il lui avait passer un bras autour de sa taille, et avant qu'elle ne put l'en empêcher, Keleb s'était couché sur elle, l'obligeant à s'étendre sur le lit. - Pourquoi c'est lui que tu aimes et pas moi ? demanda Keleb. - Arrête ! protesta Mancinia. Je n'arrive plus à respirer ! - Tu n'en auras pas besoin ! dit - il d'une voix plus basse qu'à l'accoutumée. - Lâche - moi ! menaça t - elle, en le repoussant une seconde fois. Ne t'approche pas de moi ! - Je veux une femme digne de moi, une femme que j'ai vu grandir, c'est toi cette femme, Mancinia. - Tes renseignements datent un peu ou quoi ?! Tu à perdus la mémoire ? Je... - Tu es à moi plutôt ! s'emporta Keleb, furieux. - Tue - moi, alors ! dit - elle avec lassitude. Tue - moi tout de suite, et finissons - en ! Tu crois que j'ai peur de la mort ? Lorsque tu seras mort, j'en serai fort aise ! Je le serai car tu es comme ton père ! Keleb qui s'était redresser attrapa Mancinia à la gorge, la souleva avec une force monstre du lit pour la plaquer contre le mur, Mancinia avit peur de lui, c'était visible maintenant...Il avait quelque chose de différent... - Je t'interdis de..., commença le jeune homme. Une main attrapa Keleb et le repoussa en arrière l'obligeant à lâcher Mancinia, une main familière. - TU TE CACHAIS DE MOI ? lança Morzan. - Père..., souffla Mancinia, le regard soudain vide. - Laisse ma fille tranquille, Seyla... Morzan avait un regard assassin, comme si il était libéré d'une emprise plus puissante que lui. Seyla éclata de rire, il attrapa Mancinia et l'embrassa sur la joue. - Ah bientôt ma chérie... Mais avant que Mancinia aie pu voir la véritable apparence de l'homme, il disparu dans une traînée noire. Mancinia regardait la personne qui l'avait aidée...Puis sans rien y comprendre, Morzan était sortit de sa chambre, sans un mot... Oui c'était Seyla et non Keleb. Seyla. Le plus grand Parjure d'Alagaësia. Un Apôtre. Pas aux ordres de Galbatorix. Mais sous LEURS ordres... ~~Fin du Flash back~~ Les portes s'ouvrirent lentement avec un grincement. La femme à l'intérieur de la cellule était captive depuis seulement une semaine, mais les effets se faisaient sentir. Elle était affaissée contre un mur de pierre, faiblement éclairé par une torche, ses mains étaient accrochées au - dessus de sa tête par des chaînes. Elle avait de nombreuses entailles sur les bras, les jambes étaient épargnées. La cicatrice qui lui prenait l'avant - bras gauche saignait abondamment. La jeune femme baignait dans une flaque de sang, qui tâchait la pointe ses cheveux et qui venait de son dos... - C'est toi, Keleb ? demanda la jeune femme, le regard perdu. - Oui..., soupira Keleb. C'était un soupir de soulagement. Mancinia le fixa sans le voir, son regard froid et glacial paralysait le jeune homme, puis, doucement, il dit : - Mancinia...Je t'en prie, écoute moi. Je ne veux pas te perdre... - Non, jamais ! hurla – t - elle. Je t'en prie, Keleb, ne me demande pas ça !! - Mancinia, continua Keleb. Morzan me propose ta main, que tu le veuilles ou non. Tu seras une femme Parjure, et princesse d'Alagaësia. - Jamais ! Plutôt mourir ! Keleb se leva et lui tourna le dos, sans un regard pour la jeune femme. Puis il se retourna en riant méchamment, se pencha vers elle et l'embrassa de force. - INCAPABLE ! hurla Mancinia en lui crachant dessus. Keleb la gifla tellement fort que du sang coula sur son menton. - Cette fois tu es à moi, déesse ! - Keleb ! Que t'arrives t - il ? demanda Mancinia. - Rien ! Je me sens parfaitement bien ! Maintenant tu es à moi et pas à ce minable ! - C'est de ton meilleur ami que tu parles là ! A l'époque tu ne lui en voulais pas ! POURQUOI ?! - Parce que je t'aime !! Ca te va comme réponse ?! - Je sais que tu m'aimes ! Mais tu... - Attends, murmura Keleb. Tu le savais ? Mancinia fut prise au dépourvu. "Comment ? se demanda t - elle. Il ne se souvient pas ?" - Tu ne te rappelles pas ? Tu me l'as dis à Doru Areaba ! - TU MENS !!! s'énerva Keleb en se serrant ses poings. JE NE TE L'AI JAMAIS DIS !! - De quoi ?! demanda Mancinia. Attends, Keleb ! Keleb s'était redressé et s'apprêtait à quitter la pièce, il jeta un dernier regard à Mancinia : - Tu y seras forcée... - Tu pourras... Mancinia ne savait pas quoi dire. Dans un sens elle devait protéger ses frères, mais de l'autre elle allait renoncée à cette amour pour le seul homme qu'elle avait aimé...Keleb haussa un sourcil, interrogateur : - Oui ? - Pourras - tu m'attendre encore un peu...? Mancinia ferma les yeux. Elle l'avait dit ! Keleb parut surpris que Mancinia accepte de se marier avec lui ! - J'attendrai. Mais mon père lui ne sera pas patient... - Laisse - moi en discuter avec mes frères, leur annoncer...S'il te plait ! Keleb hocha la tête et sortit...Pour se retrouver à la sortie des cachots devant... - Alors c'était qui ? demanda Galbatorix. - Une vulgaire prostituée...Une fille de joie ! menti Keleb. Il détourna le regard avec une fausse fureur non dissimulé. La bouche de Galbatorix s'étira et afficha un sourire mauvais : - Tu t'es bien amusé ? - Non. - Tu sais, fils. Il y à ici autant de femmes que tu veux...Il fallait juste me le demander si tu voulais jouer un peu... En attendant, cette fois, ce n'était pas Keleb qui se tenait devant Mancinia. C'était Morzan. - Alors ? demanda Morzan en mettant la pointe de Zar'roc au sol. Tu à accepter ? - Vous ne me laisser pas le choix..., dit Mancinia avec fermeté. - Ne t'inquiète pas, le bonheur vient après le mariage. Car avant, les sentiments vous rendent faibles... - Vous voulez dire qu'éprouver des sentiments est inhumain ? demanda Mancinia avec une note de tristesse dans la voix. - Oui...Je suis désolé. - Non...Vous ne savez même pas ce que ça veux dire ! Ce n'est qu'un mot anarchaïque pour décrire un sentiment que vous ignorer. Cette fois, des larmes coulèrent sur ses joues. Pourquoi son père tenait - il de telles propos ? Pourquoi avait - il tant changé ? Ce n'était pas la seule chose étrange. Morzan sourit : - Si tu le dis... - Mais qu'ai - je fait pour que vous me détestiez ainsi père ?! - Seul ta naissance m'importune ! Tu étais une erreur ! Un accident ! Tu ne mérites pas de vivre ! Mancinia parut choqué par de tels propos. Surtout...Surtout venant de la par de son propre père !! Morzan, voyant la tristesse de Mancinia redoublée, se pencha vers elle et lui dit : - Tu pourras hurler comme tu voudras ma fille, personne ne t'entendras car tu es dans le cachot le plus profond de la citadelle...Maintenant, la ferme ou je ne me montre pas clément ! - Clément ? Mancinia faillit s'étouffer de haine. - Clément ?! Dite ça à mon oncle !! VLAM !!! Zar'roc siffla et s'apprêta à couper le bras de Mancinia par l'épaule. BLAM !!! Zar'roc fut arrêter par une main invisible juste au dessus de l'épaule de Mancinia, que Morzan allait trancher, il resta coi un moment... - Vous n'oseriez pas lever une nouvelle fois la main sur votre fille ? La voix de Mancinia était plus glaciale. Plus perçante. Plus menaçante. - Non...C'est impossible ! dit Morzan. - Impossible est un mot qui n'existe pas. Père... Morzan finit par sourire. La main devint légèrement visible maintenant, une main de brume mais que vous pouviez sentir sur votre peau. Elle était transparente et émanait du corps de Mancinia. Certaines rôdaient autour du Parjure qui ne put s'empêcher de sourire. - Tu es puissante ! Je suis fière de toi. Vingt - six...Qu'elle force...Normal, pour une déesse... Morzan éclata de rire en rengaina son épée avant de sortir de la pièce toujours en proie à un rire hystérique...Mancinia reprit ses esprits, les mains autour d'elle redevinrent invisible, mais elle pouvait les contrôler à sa guise... "Ferme les yeux, Mancinia...C'est moi !" Mancinia reconnut sa voix. Elle savait qui s'était. Elle lui fessait confiance. Elle ferma les yeux...Une fine silhouette lui tournait le dos, c'était une femme qui portait une robe blanche et une cape immaculée, une épée de Dragonnière blanche sur le côté. Cette femme cachait parfaitement son visage, c'est cheveux était blond d'or. Il émanait d'elle une puissance étrange, une puissance emplit de grâce. Puis, la voix enchanteresse et envoûtante, quoique grave, de l'inconnue emplie la pièce avec un chant mélodieux. La femme se retourna. Sa ressemblance avec la jeune femme était frappante. Les même yeux bleu cristal d'argent aux reflets bleus avec des fentes à la place de pupilles, mais les siens étaient encore plus froid et profond, reflétant une intelligence bienveillante. Un diadème d'or reposait sur son front, à son centre, un cristal bleu en forme de dragon. Son visage était dépourvu de la moindre expression, ses oreilles étaient pointues. Son épée était retenue par une ceinture fine en or. Dans sa main droite, elle tenait un sceptre d'or qui se terminait par un dragon aux ailes déployé et un cristal bleu rayonnant à la lumière qui flottait à peine à deux millimètres de la surface. Cela ne signifiait qu'une chose, La Puissance était entre ces mains...Mancinia tomba à genoux et souffla dans son esprit : "Mancinia Ezéchiela...Merveilleuse déesse..." Ezéchiela se rapprocha d'elle et lui tendit la main pour la relever. Mancinia la prit et se redressa. Elle était sûre d'être son héritière maintenant. "Qu'avez vous fait à mon père ?" demanda soudain Mancinia, horrifier. Ezéchiela sourit. "Je lui est montré tes Vecteurs." "Mais il va le dire au roi ! Tant que mes pouvoirs étaient cachée, je n'avais rien à craindre..." "Non au contraire...Ce pouvoir engendre des bras invisible et dévastateurs au souffle puissant. Ils sont invisibles tant que tu ne les montres pas, en plus du souffle, ses bras peuvent devenir des armes pires que des épées...Exact ?...Alors, reine d'Atlantis. Qu'allez vous faire maintenant ?" "Que dois - je faire ? demanda à son tour Mancinia. Ezéchiela sourit avec arrogance. Elle se retourna. Au lieu de la salle vide ou elles se trouvaient...Mancinia vit la mer... "Dans cette espace infini, commença la déesse. Il existe un berceau de la vie, Atlantis. Il donne la vie toujours et indéfiniment. Toutes vies possède t - elles une destinée qui lui est déjà tracée ? Oui. Chaque être qui vient au monde est destiné à mourir un jour, sa vie n'est qu'un vulgaire instant fugace dans le cour infini du temps. Le genre humain n'a pas cessé d'évoluée, même après le massacre des dragonniers, vous vous êtes relevé. Est - t - il possible de modifier le destin ? Que se passait - il donc si quelqu'un connaissait la véritable raison de son existence ? Absolument rien. Tu en es la preuve vivante. Tu ne peux qu'exercer constamment sur les autres une influence maladive, respectable et impitoyable. Mais tu es serviable par nature, et ton destin ne pouvait se limité à çà... "Destin ? demanda Mancinia, soudain furieuse. Destin ! Destin ! Vos gueules à la fin ! Je ne suis pas une croyante au destin ! Mais je crois en vous, car je porte votre stigmate. La logique à la con du destin, c'est pas fini ? C'est la guerre tout simplement, et le dernier debout est vainqueur, ça c'est une bonne logique, pour mes futur compagnons d'armes, le destin sera un bon résumé. Si je vis, ce serait alors une ironie du destin ? Non, je ne le pense pas !" Ezéchiela sourit de nouveau et posa son regard sur Mancinia avant de fermer les yeux. Elle soupira avant poursuivre : "Je vois, c'est exactement ce que je voulais t'entendre dire ! Le destin n'existe pas, rien n'est écrit, le Livre, je l'es simplement prédit, ses guerres et ses batailles ce sont Ecrites d'elles - mêmes ! Ce sont celles qui portent le stigmate, mes descendantes, qui en sont les parfaits exemples, Mancinia. Je suis fier de toi, tu es digne de le porter..." | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:21 | |
| Mancinia regarda passer la troupe jusqu’à en être lassé, elle se tenait dos contre le mur avec les bras croisés, Nar'zir dans son dos. Elle remarqua alors un espace au milieu de la colonne. Deux hommes à la carrure massive portaient une femme évanouie. Ses longs cheveux d'un noir de nuit voilaient son visage, malgré le bandeau qui ceignait son front pour les retenir. Elle était vêtue d'une chemise, d'un pantalon de cuir et de bottes qui lui montaient aux genoux. Autour de sa taille fine, un ceinturon luisant soutenait un fourreau vide, qui pendait à son côté droit. Sa tête dodelinait. Mancinia suffoqua comme si on l'avait frappé à l'estomac, comme cette femme lui rappelait un bébé qu'elle avait vu ! Le visage albâtre de cette femme avait la perfection d'une statue. La courbe de son menton, ses hautes pommettes et ses longs cils lui donnaient quelque chose d'exotique. Seule une cicatrice le long de la mâchoire altérait sa beauté, malgré cela, c'était une femme séduisante. Soudain, les cheveux de la femme s'écartèrent, révélant des oreilles pointues. Mancinia sursauta. C'était une elfe. - Arya..., souffla - t - elle. Mancinia était libre depuis que son père avait vu ses Vecteurs. "Je suis fière de toi, tu es digne de le porter..." Voilà les derniers mots qu'Ezéchiela avait prononcés avant de rompre le lien les unissant. Elle se demandait, tout en suivant les soldats, ce qu'il se passerait si le roi lui demandait de se Parjuré, car il était capable de menacer ses frères... Les soldats s'arrêtaient devant une cellule et y jetèrent l'elfe sans ménagements...Une fois les soldats repartit, elle se retrouva seule avec un homme de haute taille, à la mine altière. Une cape couleur rouge flottait derrière lui. Sa face était d'une pâleur mortelle, et ses cheveux étaient rouges. Rouges comme le sang. Celui là n'était pas un homme, c'était un Ombre. Il se nommait Durza, le bras droit du roi. Il lui sourit dévoilant ses dents pointues. Puis il tourna les talons et s'en alla. Une fois seule, Mancinia utilisa un des ses Vecteurs pour faire "sauté" le verrou de la cellule ou se tenait Arya, la princesse d'Ellesméra, capitale des elfes...
La cellule était pauvre, et ne comportait qu'une couche et Arya était blessée de façon grave. Mancinia se pencha sur elle, elle commença à lui soigner ses blessures les plus profondes avant de s'attaquer aux autres moins graves. Arya n'avait pas été épargnée : elle avait été fouettée, battue, torturé. Arya était quasiment morte. Mancinia avait le don de percevoir les pensés des humains et des animaux - et de communiquer avec eux si besoin - mais elle l'avait peu utilisé, excepté avec Terrosix. Elle n'oubliait pas la recommandation d'Oromis de ne pas violer l'intimité des consciences, sauf en cas d'absolue nécessité. Elle se demandait si un contact avec l'elfe était possible malgré son sommeil comateux. "Je lirai peut - être dans sa mémoire les raisons qui la poussent à rester dans cet état de coma, se dit - elle. Mais, si elle se réveille, me pardonnera - t - elle cette intrusion ?...Qu'elle me le pardonne ou pas, je dois essayer. Cela dure depuis près d'une semaine ! Ses tortures incessante vont finir par la tuer !" Elle s'agenouilla devant la jeune femme, et plaça sa paume sur son front. Elle ferma les yeux et tenta de s'insinuer délicatement dans les pensées de sa protégée. Elle y parvint sans difficulté. L'esprit de l'elfe n'était pas brouillé par la douleur, comme elle s'y attendait : il était lumineux et clair comme le son d'une clochette de cristal. Soudain, une dague de glace pénétra sa conscience. Elle voulut battre en retraite, mais se sentit retenue par une force implacable. Mancinia lutta du mieux qu'elle put, mais l'esprit de l'elfe la retenant prisonnière, Mancinia mit en place une seule de ses décences mentale qui fit déjà reculer l'elfe. La dague s'éloigna de plus en plus...Mais Mancinia en avait déjà trop fait pour Arya, sa force surpuissante l'asphyxiait, lentement, aspirant peu à peu sa vie, mais Arya s'y cramponnait, refusant de capituler. Mancinia lui cria désespérément en ancien langage : "Eka ai fricai un Shur'tugal !", "Je suis une Dragonnière et une amie !". L'étreinte mortelle cessa de se resserrer sur l'esprit d'Arya pour la laisser entrer. Mancinia sentit la surprise de l'elfe, puis sa suspicion. Mais elle savait qu'elle le croirait : on ne mentait pas en ancien langage. Cependant, même si la Dragonnière prétendait être une amie, l'elfe n'était pas obligée de la considérer comme tel. "L'ancien langage lui - même à ses limites", songea Mancinia, espérant qu'Arya serait assez curieuse pour prendre le risque et de la laisser parlée. Elle le fut. Elle relâcha également sa pression et, après une dernière hésitation, elle abaissa aussi les barrières de son esprit. Avec méfiance, l'elfe laissa leurs pensées se toucher à la manière de deux bêtes sauvages se flairant pour la première fois. Un frisson glacé parcourut le long de l'échine de Mancinia. L'esprit de l'elfe était différent, vaste, puissant, chargé de souvenirs qui remontaient à des temps immémoriaux, comme les siens. Des pensées sombres y planaient, inaccessibles, propre à son peuple, qui hérrisairent Mancinia quand Arya effleura sa conscience. Cependant, à travers toutes ses sensations, une mélodie farouche et entêtante se dégageait, qui révélait d'identité profonde de la femme qu'était devenue Arya. "Comment t'appelles - tu ?" lui demanda - t - elle en ancien langage. Sa voix était lasse et pleine de résignation. "Mancinia, et toi ?" La conscience de l'elfe se rapprocha de la sienne, l'invitant à se laisser submerger par la musique rythmée de son sang. Elle résista à la tentation avec peine, refusant d'écouter son coeur. Elle comprit alors le pouvoir de séduction des elfes. Ces créatures magiques n'étaient pas soumises aux mêmes lois que les mortels, c’était des êtres aussi différent des humains que les dragons l'étaient des animaux. "...Arya. Pourquoi m'as - tu contactée de cette façon ? Suis - je encore prisonnière de l'Empire ?" "Oui, mais tu seras bientôt libre !" répondit Mancinia. "Je sais que mes blessures ont été guéries. Sur le moment, je n'ai pas compris pourquoi - sûrement pour me préparer à de nouvelles séances de tortures. Maintenant, je comprend que c'était toi." Elle ajouta doucement : "Malgré tes soins, je en me suis pas levée, et tu es troublé." "Un peu..." Mancinia laissa l'elfe se rapprocher de sa mémoire. "Arya, pour ne pas te mentir. Je suis la fille de Morzan." Mancinia sentit une incroyable haine s'émaner d'Arya. L'elfe releva certaine de ses défenses, mais elle essaya quand même d'écouter encore Mancinia. Elle lui avait parlée en ancien langage, et lui avait révélé son secret, elle pouvait donc lui faire "un peu" confiance. La voix d'Arya prit un ton ferme : "La fille de Morzan ?" "Oui, sa fille aînée." "La fille d'Adsarthia ?" "Oui, la seule." "J'aimais beaucoup Adsathia, continua Arya. J'aimais ses yeux bleus..." "Ma mère avait des yeux verts, Arya. Et de plus, tu n'étais pas encore née lorsqu'elle est morte..." Mancinia sentit l'esprit d'Arya se rapprocher avec plus de confiance. "Alors, nous sommes d'accord..." La voix d'Arya faiblit un peu et Mancinia lui demanda : "Tu es la fille de Islanzadi ?" "Oui, sa fille. Sa seule fille." "Je vais retrouvée mon oncle..." "Brom ?" l'interrompit Arya. "Brom, oui. Je vais lui dire ou tu es et je te ferais évadée avec l'oeuf de dragon qui t'es destiné..." "Mancinia, tu es arrivée à ne plus écoutée ta folie pour oublier ta douleur ?...Ta puissance..." Mancinia rompit le contact en sentant une drôle de présence derrière elle. La pression qui pesait sur l'esprit d'Arya disparut. Mancinia inspira profondément et s'obligea à rouvrir les paupières en se demandant ce qui l'attendait. Elle se retourna. Morzan sourit d'un rire mauvais. - Tiens donc... | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:22 | |
| Chapitre 9 : Le rêve d'Eragon : rêve ou vision ? Eragon était malade. Murtagh était à son chevet. Eragon était dans un état de délire quasi permanent, mais il allait mieux depuis quelques jours. Il avait fêté son onzième anniversaire dans cet état. Murtagh était en colère contre sa soeur, elle était partie depuis deux semaines. Ce n'était pas rare qu'elle parte aussi longtemps, mais quand l'un des deux frères était malade, elle restait. Bon, elle n'était pas au courant donc il ne pouvait pas lui en vouloir ! Il finit par s'endormir, puisque il faisait nuit... Eragon volait dans un rêve, il se sentait...Bien. Vraiment bien. Il se trouvait dans une belle bibliothèque placée juste en face de la mer. C'était beau. C'était même magnifique. Un bruit de pas ce fit entendre, Eragon se retourna. Il vit un homme entrer, plongé dans le parchemin qu'il lissait. Il était grand, musclé, ses cheveux bruns retombaient sur son visage et ses yeux d'ambres lui donnait un air sérieux, il devait avoir environ vingt et un ans. Il portait une tunique rouge sombre, et une épée qu'Eragon aurait jugé semblable a Zar'roc. - Sahagiel !! Bon sang espèce de...! L'homme qui tenait le parchemin, visiblement Sahagiel, se pencha en avant et éclata de rire. - T'arrête de démarrer des feux ?! demanda la voix de l'autre garçon qui entrait dans la salle. - Dis, Ludovic, t'es sur que tu vas bien ? demanda Sahagiel toujours en prise à un fou rire. Le garçon appelé Ludovic secouait sa manche qui brûlait légèrement. Ses cheveux courts était brun et ses yeux bleus lançait des éclairs. Il était aussi grand que Sahagiel mais nettement plus jeune, Eragon lui donnait dix - huit ans. Ludovic portait une tunique bleue et une épée semblable à Sahagiel de couleur bleue aussi, comme Nar’zir. Il semblait énervé, le feu qui avait prit sur sa tunique avait cessé. Sahagiel pouffa encore comme un imbécile profond mais il le fessait exprès pour se moquer de son compagnon ! Ludovic s'apprêtait à vraiment s'énerver quand une voix les interpella : - Saha ! Ludo ! Ah non !! Vous n'allez pas encore recommencer !! Eragon se retourna. Il eut le souffle coupé, il voyait devant lui une superbe jeune femme âgé d'environ dix - sept ans. Ses cheveux étaient brun clair bouclé qui lui redescendait jusqu’aux épaules. Ses yeux bleus étaient profonds et légèrement arrogant sans le vouloir, son sourire était magnifique et inspirait le respect. Elle portait une lance dans son dos, elle était noire comme la tunique qu'elle portait, une tunique différente par apport aux garçons, en faite, c'était la même armure que Mancinia portait... - Ielenna ! s'exclama Ludovic. Saha m'as encore cramé ! - Bah, comme d'habitude ! lança Sahagiel en éclatant de nouveau de rire. Ienny, moi je dis que Mel devrait faire attention à son chéri ! Ludovic jeta un regard noir à Sahagiel. Ielenna ne put s'empêcher d'éclater de rire. - Dis donc, dit Ludovic. Cela t'intéresse autant de savoir ? - Houlà ! dit Sahagiel en remettant son parchemin sur la table. Cela veut dire que vous sortez enfin ensemble ? - Cela poserait - il problème au grand Sahagiel ? lança une voix féminine. Eragon se retourna et faillit s'étouffer. - C'est le comité des filles ! railla Saha. - Ton humour déplacé tu te le gardes ! balança une autre fille. - Attends une seconde ! dit Saha. Il prit une grande inspiration. - Salut les huit belles femmes ! Anaya, Melusine, Manath, Evanna, Natsuhi, Koyuki, Licianne et Iduna. Pouf, c'est long ! Salut, bye, je me tire de là ! - Op là ! dit Ielenna. Tu oublies le mariage ? - Mince ! s'exclama Saha en tapant la main sur son front. Je reviens ! Ensuite commença un long et pénible débat sur le mariage d'une de leur amie, l’énervante fille du mystère. Eragon aimait bien les voir rassembler autour de cette immense table de bois au centre de la pièce à débattre sur le meilleur moyen de convaincre les Anciens à autoriser ce mariage, sans créer de révolte parmi les habitants. Eragon aimait beaucoup leurs sagesses d'esprit, ils étaient francs et allaient droit au but, il prit le temps de retenir leurs noms et leurs apparences. Anaya avait de longs cheveux blonds rattacher en chignon, et des yeux verts émeraude, sa tunique et son épée était verte, elle devait avoir environ dix - sept ans. Mel - diminutif de Melusine - avait de court cheveux roux qui lui redescendait à la naissance du cou avec deux mèches sur les côtés ainsi que des yeux bleus profonds et arrogants, sa tunique et son épée était également bleue, apparemment elle avait également dix - sept ans, elle n'arrêtait pas de lancer des regards noir à Sahagiel. Ensuite il y à Manath, qui à une longue chevelure noire jais faisant ressortir ses yeux châtains, sa tunique et son épée était de couleur bleu, elle devait avoir seize ans, avec Narya, s'était la plus jeune. Nat - diminutif de Narya - est la plus discrète par apports à ses autres camarades, ses cheveux étaient bruns et ses yeux étaient marrons avec des reflets verts. Evanna ressemblait à Ielenna sur de nombreux points, autant leurs attirails que leurs apparences, sauf la couleur des cheveux, Evanna avait les cheveux noirs et pourtant elle n'était même pas soeurs, c'était des cousines. Eragon apprit que leurs mères, étaient des soeurs jumelles ! Sa tunique et son épée était blanche. L'une s'appelait Iduna, elle avait de longs cheveux roux et des yeux verts, sa tunique et son épée était rouge aussi. Koyuki devait quand à elle être âgée de dix - sept ans, avait de courts cheveux blonds et des yeux d'ambres, sa tunique et son épée était verte. Licianne devait avoir dix – huit ans, elle avait de longs cheveux blonds et des yeux bleus calme, sa tunique et son épée était de couleur blanc pâle. Au bout d'un moment, Saha se leva et s'apprêtait à sortir de la pièce quand Ludovic l'interpella : - Où tu vas ? On n’a pas fini ! - Pieu à envie de parler ! répliqua Saha. Non mais hé ! Allons dehors ! On est en plein été et il fait bon, restons avec nos dragons pour une fois ! Eragon sursauta. Dragons ? Ses personnes étaient des Dragonniers ? Eragon n'avait vu que le dragon rouge de son père, jamais un autre, il se dit que ce serait une bonne occasion ! Il décida donc de les suivre et...Ce fut un choc considérable de voir pas moins de dix dragons d'un coup ! Eragon comprit pourquoi les Dragonniers étaient habillé comme ça, c'était la couleur de leurs dragons respectifs, donc, leur couleur symbolique. Les dragons se ressemblaient tous hormis la couleur, ils étaient tous immense en tout cas ! Leurs ossature étaient la même, leurs écailles étaient différente allant de la couleur de charbons ardent, à la couleur de la neige, en passant par la couleur de la mer et de la nuit. Leurs crocs et leurs serres étaient blancs. Une seule idée passa dans la tête d'Eragon : les dragons étaient magnifiques. Et terrifiants aussi. Ils avaient les pattes bien plus grandes qu'un humain. Leurs arcades sourcilières - si on peut dire ça - était hausser et apparemment ils riaient entre eux - si ont peux appeler ça rire. Leurs fentes qui servaient de narines s’écartaient quand ils respiraient et leurs yeux étaient en fentes, de la même couleur que leurs écailles, Eragon se dit que Mancinia avait le même style d'yeux. Pieu était le dragon rouge de Saha, il passa la langue à Ludo qui la lui rendit. Le dragon, non, la dragonne bleue de Ludo s'appelait Zaphir. Le dragon noir de Ienny quand a lui, s'appelait Svern. Anaya possédait une dragonne verte du nom d’Enyra. Mélusine avait elle aussi un dragon bleu nommé Avern. Manath avait une dragonne de couleur bleue nommée Eldya. Evanna avait une dragonne noire nommé Xèrania. Nat avait un dragon blanc nommé Seles. Koyuki avait une dragonne verte nommée Stella, et enfin Iduna avait un dragon rouge nommé Arlian. Licianne avait une dragonne blanche pâle du nom de Teliana. Eragon se demandait si il délirait, et pour lui la réponse était oui...Il s'amusait là. Mais évidement cela ne dura pas. Le décor changea et il se réveilla... Eragon avait un sourire idiot sur les lèvres...Qui s'effaça dès qu'il vit Murtagh en train de se tordre de douleur sur le sol. Morzan était là et il avait lancé sa magie. - Ou est ta soeur ? demanda Morzan. - J'en sais rien !! s'énerva Murtagh. La prise se resserra encore plus sur lui, Murtagh commença à étouffer et Eragon bondit hors du lit. Il se rendit compte qu'il n'était plus malade. Etrange ? - Père ! dit Eragon. Nous ne l'avons pas vue depuis deux semaines ! Je vous en prie arrêter ! Morzan regarda son fils et relâcha son emprise sur Murtagh. Il décida de les laisser, et sans un regard, il quitta la chambre. Eragon jugea qu'il ne fallait pas tenter le diable. Il ignora son père et se pencha alors sur Murtagh : - Ca va, Murtagh ? - Oui, répondit son frère aîné en se redressant. Père à vraiment l'air bizarre des fois ! Eragon hocha la tête, son frère lui jeta un regard interrogateur. - Tu te sens mieux ? - Oui, dit Eragon. Je vais parfaitement bien, je te l'assure ! - Tu es sur ? - Oui ! - Ah, très bien. Un silence s'installa, puis Eragon demanda : - Comment père peut - il ignorer ou ce trouve Mancinia, il devrait le savoir ! - Peut - êtres à t'elle réussi à s'éclipser sans qu'il le sache ? Eragon haussa les épaules et aida son frère à se relever. Il espéra du moins que rien ne sois arriver à sa soeur, il changea de sujet de conversation et parla à Murtagh de son rêve troublant. Murtagh fut aussi troublé que lui mais décida de ne rien dire...C'était juste un rêve...Un bruit de sabot se fit entendre et Murtagh tendit l'oreille. Il se leva et alla voir à la fenêtre. C'était Mancinia... | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:22 | |
| ~~ Flash back ~~ - Tiens donc..., souffla Morzan. On entre en contact avec sa chère cousine ? - Et si je vous dis oui ? demanda Mancinia en se relevant. - Tu vas me dire ou ce trouve Ellesméra ! - Certainement pas ! dit Mancinia. Je ne l'ai jamais fait alors ce n'est pas maintenant que je le ferais ! Morzan fonça les sourcils et porta sa main sur sa gorge et d'un coup, le comportement du premier Parjure changea radicalement. Il semblait se battre contre une force intérieur de toutes ses forces. - Pars ! lança t - il à sa fille. Et prends Arya avec toi ! - Je vous demande pardon ? demanda Mancinia complètement sonnée. - Je t'ai dis de partir !! Bon sang ! Écoute - moi s'il te plait ! C'est Seyla qui... Morzan tomba à genoux et se tortilla de douleur : - PARS !! hurla t - il. Mancinia hocha la tête encore sous le choc, attrapa Arya dont le poids était vraiment léger et se lança dans Gil'ead comme une force née, elle ne ce souciait pas des gardes car ils la connaissait, c'était une chance ! Tans pis pour l'oeuf de dragon qui n'était plus dans la citadelle, elle sauverai au moins Arya ! Dans sa course elle croisa quelqu'un qu'elle reconnut. Sa tante. Angela. Elle s'arrêta devant elle. Angela lui sourit : - Comment ça va depuis la dernière fois ? - Bien, Angela. Vous aimez vraiment être ou les choses importante ce passe ! - En effet... - Ma tante, prenez Arya et partez ! Angela prit Arya dans ses bras. Elle regarda Mancinia et lui dit : - Viens avec nous ! Tu ne t'es pas Parjuré, tu peux partir avec nous ! Les Vardens t'accueillerons à bras ouvert ! - Je ne crois pas ma tante, j'ai des frères. Remettez un salut à mon oncle... - Pourquoi ne pas me le dire directement ? demanda une voix. Mancinia se retourna et vit son oncle. Brom éclata de rire. - Eh bien, je sais que tu m'as reconnu ce jour là ! Mais tu n'as rien dis car tu es aussi maligne que ta mère ! - Bonsoir mon oncle ! rit Mancinia. Maintenant fichez le camp ! Les gardes ne vont pas tarder à arriver, de plus...J'ai également apprit que le roi à découvert l'emplacement de Farthen Dûr, son armée sera là dans moins d'un mois ! - Merci de nous prévenir, dit Brom le visage soudain assombri. Je crois que nous allons partir maintenant. - Allez - y ! dit Mancinia. Alors que Mancinia tourna les talons et partait, Brom lui lança : - Croit - moi bien que je ne te laisserai pas entre les mains du roi !! - Je vous crois, maintenant partez ! Angela et Brom se fondirent dans le décor de la nuit de la citée laissant Mancinia seule. Elle décida de faire diversion en rentrant à Urû'baen, elle devait voir quelqu'un là - bas...Un chat sauta sur un tonneau juste à côté d'elle. Mancinia sourit. "Comment vas - tu ?" demanda la voix du chat, audiblement celle d'un mâle. "Bien Solembum et toi ?" "Je vais bien...Alors tu n'es pas si malheureuse que ça ?" "Si on veux Rêves aux beaux yeux...Si on veux..." Des cloches retentirent dans la ville, les alarmes de Gil'ead retentirent de façon à ce que tous puissent entendre ce méga tapage nocturne. "Je dois y allez !" dit Mancinia. "Je suis un chat - garou qui donne des conseils, de nom inconnu. Voici le mien : ne te laisse pas avoir par les apparences." "Je le sais ! Prends bien soin de ma tante et de mon oncle...!" "Compte sur moi !" Solembum sauta au sol avec agilité et partit en courant avec une vitesse commune de tout les chats. Mancinia prit la direction opposée en courant elle - aussi... ~~Fin du Flash back~~ - Ou étais - tu ? demanda Morzan à sa fille. Mancinia descendit de son cheval et se retourna vers son père. - J'étais à Urû'baen. - TU MENS ! hurla Morzan. Je t'ai cherché partout ! - J'étais avec Keleb...Il peut vous le dire lui - même. - Avec Keleb ? demanda Morzan en haussant un sourcil, étonner. - J'ai le droit de voir mon futur époux, dit Mancinia d'un ton neutre. Maintenant, je dois annoncer à mes frères mon mariage prochain... Trop tard. Dommage...Murtagh et Eragon avaient entendu ce que Mancinia avait dit. Murtagh secoua lentement la tête comme pour ce dire qu'il avait dû mal entendre, qu'il était en train de rêver ! "Elle ne peux pas nous faire ça !!" pensa t - il. Eragon lui parut complètement prit au dépourvu. Mancinia s'avança vers eux : - Bon. Ben inutile que je vous explique ou j'étais... - Avec Keleb..., cracha Murtagh. - Oui, répondit fermement Mancinia. Avec Keleb, et nous allons - nous marier. - Oui, dit Morzan. Et comme ça vous pourrez au moins suivre cet exemple... Mancinia avait les yeux dans le vague comme si elle était triste. Eragon le voyait mais Murtagh était aveugler par la colère. C'est alors qu'un bruit léger interrompit les pensées de Mancinia. Le pas familier de Keleb résonna sur les dalles de la cour du château, tandis qu'il s'approchait d'elle. Morzan était partit en compagnie de Murtagh et Eragon. - Tu...Tu ne veux pas te mariée n'est - ce pas ? murmura - t - il. - Non, répondit Mancinia, indifférente. - Mais je t'en prie, Mancinia, regarde - moi. - Je sais que tu as tout fait pour m'avoir ! Tu ne penses qu'à toi et à toi seul ! Je sais que tu ne m'aime pas...Tu veux juste prendre tout ce que je possède ! - Les troupes font mouvement vers le sud - est, annonça Keleb. Il attrapa Mancinia par le bras et la plaqua contre lui. Sans qu'elle oppose de résistance, Keleb l'embrassa. - Je t'aime, Mancinia... Mais avant que la jeune femme est pu répondre, il tourna les talons et rejoignit son unité. "Tout le monde t'aime." "Terrosix..." "Keleb est amoureux...Seyla ne veux que ta puissance." "Mais c'est que je suis..." "Mancinia...Il est mort...Je sais se que tu ressens...Je sais que tu souffres...Que des fois tu te réveille en pleine nuit à cause des bons souvenirs que nous avions avec lui, ou Keran ou encore Arira, quand bien même Thérésa et Meer... Mais..." "Je suis habillé et ressemble à une femme voulant se faire courtiser ! Mais ce n'est pas moi ! Moi je suis une simple femme guerrière, Dragonnière et...Impératrice - déesse. Père veux que j’aie un mari ! Mais tout lui appartient ! Non, je ne veux pas de Keleb ! Mon coeur, comme mon corps...Je suis entièrement à LUI ! Je ne serais jamais à Keleb, même si je me marie ! Je ne serais jamais plus que sa maitresse ! Une maitresse stérile en plus ! Incapable d'avoir des enfants ! Autant devenir une fille de joie et céder aux plaisirs des hommes pour oublier ma propre peine..." "MANCINIA ! s'énerva le dragon. Comment ose - tu dire cela ? Et tes frères alors ?" "Je sais pas !" hurla t - elle avec tristesse avant de rompre leur lien. | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:23 | |
| Chapitre 10 : Lame blanche, lame rouge et lame bleue "Comment en sommes nous arriver là ?" pensa Mancinia. - Galbatorix. Vos ordres sont mes gestes...Je vous servirais jusqu'à la mort. Je tuerais vos ennemis. J'anéantirais les rebelles Vardens, et j'exécuterais les missions que vous me confirez. J'anéantirais quiconque tentera de vous tuer...Je remplirais ma fonction de nouvelle Parjure. Vel eïnradhin iet ai Shur'tugal (Sur ma parole de Dragonnière). - Sert moi jusqu'à la mort, Parjure... Mancinia se releva. Ce demandant si elle venait bien de prêter allégeance au roi. A ce monstre qui avait tué ses amis, sa famille et tout le reste ? - Toi, Mancinia, fille de Morzan et Parjure. Ma belle - fille...Je fonde en toi l'espoir d'avoir de nouveaux Parjures... "Hein ? s'étonna Mancinia. Mais...Galbatorix sait pertinemment que je ne peux pas en avoir !" - Bien ! Mes troupes sont déjà presque arrivées à destination. Tu les rejoindras, et avec Durza tu détruiras une fois pour tous ses rats de Vardens dans les montagnes du Beors... Mancinia volait sur le dos de Terrosix, son dragon bleu. Il avait un regard bleu glacé et perçant. Ses deux ailes membraneuses avaient la teinte d'un bleu envoûtant avec des reflets argentés, comme si ont regardait le soleil se lever dans les reflets d'un lac, ses griffes et ses dents étaient d'un blanc glacé. Les fentes qui lui servait de narine respirait - ou plutôt sentait - l'odeur des fumées transportée par le vent qui arrivait à toute allure sur le visage de Mancinia. Toute l'encolure de Terrosix - hormis les piquants qui dépassaient - était couverte des écailles triangulaires de son armure. Son ventre et son poitrail étaient protégés par de grosses plaquent de métal : de plus légère entouraient sa queue. Ses jambes et son dos étaient entièrement caparaçonnés. Ses ailes, en revanche, étaient nues. Une simple plaque de métal sur le haut de sa tête laissait sa mâchoire inférieure libre de mordre et de claquer. C'était un dragon terrifiant quand il le voulait ! "Nous arrivons..., lui annonça t - il. Es - tu sûre de vouloir faire ça ?" "Certaine, Terro, répondit Mancinia. Comme ça, le roi peut encore voir que je ne suis pas entièrement à lui." "Comme tu veux..." dit le dragon en amorçant sa descente. Ils volaient dans les contreforts des gigantesques montagnes du Beors. Hormis les forêts denses poussant à basse altitude, la chaîne était entièrement recouverte de neige et de glace. Mancinia leva la tête pour essayer de voir les sommets mais ils s'élevaient à de trop grandes hauteurs et étaient invisibles. Les vallées étroites qu'ils survolaient à grande vitesse étaient déchiquetées et profondément enfoncées, elles entrecoupaient le massif. C'était une mâchoire monstrueuse qui reliait l'Alagaësia aux cieux...Au bout de quatre heures de vol, des cris perçants d'Urgals et d'humains s’élevaient déjà, avant qu’ils aient atteint le champ de bataille de Farthen Dûr, capitale de l'Empire des nains. La fierté de la ville de Tronjheim était son immense plafond appelée : l'étoile de Saphir ou Isidar Mithrim en ancien langage...C'était une étoile de saphir jaune d'une taille monstrueuse. La pierre était aussi large qu'épaisse, on l'avait taillé en forme de rose épanouie. Lorsqu'ils fondirent sur les troupes ennemies, Terrosix ouvrit sa mâchoire et lâcha des jets de flammes ardentes sur les troupes Vardens...Non. Terrosix essayait de viser sur le côté pour éviter de les tuer... "Bien, pensa Mancinia. Maintenant, trouvons Durza !" Elle ne tarda pas à le trouver, près du chef des Vardens. Elle avait déjà entendue son nom une fois, Ajihad. La peau d'Ajihad était de la couleur de l'ébène cirée, ses traits étaient prononcés et durcissaient son visage, néanmoins, ont pouvait y lire la douleur. Ses yeux révélaient son intelligence et la largeur de ses puissantes épaules était souligné par son armure riche, il était armé pour le combat d'un plastron et d'une épée en pommeau d'ivoire. Même au sol, il exprimait dignité et autorité. Il essayait de combattre Durza, mais l'Ombre était bien trop puissant pour lui et Ajihad était sur le dos dans la poussière des combats, Durza s'apprêtait à lui donner le coup fatal, quand Mancinia lui envoya sa magie dans le dos, que Durza évita. Il se retourna : - Je savais que tu étais une Parjure, mais de là à servir ces traitres ! - Ils valent mieux que le roi en tout cas ! lança Mancinia qui posa pied à terre. De plus, ce n'est que le début... "Je ne te laisserai pas seule !" dit Terrosix. "Non, va aider les Vardens, tu seras plus utile, je m'occupe de lui..." Mancinia sentit l'hésitation du dragon, mais ensuite il déploya ses ailes en lui disant : "Soit prudente !" - Galbatorix avait raison ! lança le Durza de bonne humeur tandis que Terrosix combattait les Urgals. Tu es puissante, mais pas assez pour me battre ! - Les méchants disent toujours ça ! répliqua Mancinia avec un sourire narquois. Même qu'ils reviennent pour se venger des héros qui les ont massacrés. C'est alors qu'ils se reprennent toujours une deuxième raclée ! - Tu me payeras cette insulte de ton sang ! dit Durza avec un rictus mauvais. "Je ne dois pas utiliser mes Vecteurs, pensa Mancinia. C'est comme la magie, cela m'épuise beaucoup trop vite, trop rapidement..." Durza chargea en se lançant en avant, visant l'épaule de Mancinia. Dans la distance qu'il avait parcourue en si peu de temps, Durza abattit son épée sur le bras gauche de Mancinia, mais elle para l'assaut. Pendant ce temps, Ajihad se redressa, il tenait son bras gauche ensanglanté et attrapa son épée pour combattre des Urgals qui arrivaient par derrière... Mancinia rompit un autre assaut de Durza, qui ne retenait pas ses coups. Mancinia combattit de sa main valide, car son bras gauche lui faisait horriblement mal, à chaque fois qu'elle combattait un démon, c'était la même histoire, la cicatrice de son bras gauche s'ouvrait pour saigner, l'avertir du danger, elle avait finit par si faire. La rapidité de son adversaire n'arrangeait rien. Durza essaya d'avoir le dessus, mais après des enchaînements ininterrompus, ils se fatiguaient au même rythme. Mancinia esquiva ses parades à tours de rôle, mais Durza fût déstabilisée par la dernière estocade, fendit légèrement son épée, et Mancinia la dévia, et planta son épée dans l'épaule de Durza, du sang éclaboussa leurs visages, tandis que Mancinia se lançait à l'assaut des décences mentales de l'Ombre. Mais elle y alla un peu fort, les décences de Durza étaient en acier, qui devinrent des briques avant de devenir du verre qui se fragilisa avant de se briser. Les souvenirs de Durza pénétraient Mancinia qui en fut déstabilisée, son attaque se retournait contre elle. Durza jeune garçon. Vit en nomade avec ses parents dans les pleins vides. Abandonnés par leur tribu. Père accusé d'être un "briseur de serments". A l'époque, Durza s'appelle Carsaib. Sa mère murmure son nom en le coiffant... L'Ombre chancela, le visage tordu de douleur. Mancinia essayait en vain de maîtriser le torrent de souvenirs. Sur une colline. Devant la tombe de ses parents. Pleurant. Regrettant que les hommes ne l'aient pas tué, lui aussi. Puis faisant demi - tour. Avançant d'une démarche hésitante dans le désert. Durza fit face à la Parjure qui ralliait maintenant les Vardens. Une haine terrible brûlait dans ses yeux pourpres. Mancinia était sur un genou. Elle avait presque réussi à se relever et s'efforçait de fermer son esprit. Comment le vieillard a rencontré Carsaib : l'enfant couché, agonisant sur une dune de sable. Le temps qu'il a fallu à Carsaib pour se remettre. Et sa peur en découvrant que son sauveur était un sorcier. Comment il l'avait supplié de lui apprendre à contrôler les esprits. Et comment Haeg avait fini par céder. Il l'appelait "Le rat du désert"... Mancinia s'était relevé. Durza chargea. L'épée levée. Ne pensant plus à son bouclier. Trop à sa furie. Les jours passés à s'entraîner sous un soleil torride. Toujours alerte pour capturer les lézards que Haeg et lui mangeaient. Comment son pouvoir augmentait peu à peu. Les semaines passées à s'occuper du maître malade à cause d'un sort raté. Sa joie quand Haeg avait recouvré la santé... Mancinia n'avait pas le temps de réagir...pas le temps...pas le temps... L'attaque des bandits, une nuit. La mort de Haeg. La rage de Carsaib. Les esprits conjurés pour se venger. Mais les esprits étaient plus forts que prévu. Trop fort pour lui. Ils s'étaient retournés contre lui. Avaient possédé son corps et son esprit...Il avait. Il était..."JE SUIS DURZA !" L'épée allait frappez lourdement la jeune femme. Elle pensait qu'elle avait échouée. Que les Vardens et les nains seraient anéantis. Qu'elle - même était vaincue. Que l'Empire d'Alagaësia soit anéantit. Terrosix risquait sa vie pour elle, comme il l'avait déjà fait. Et Arya serait capturée de nouveau. Ou tuée. Pourquoi tout cela s'achevait - il ainsi ? Pourquoi tant d'injustice ? Tout ça pour rien. Alors qu'elle regardait Isidar Mithrim, si haut au - dessus d'elle. Elle aperçut un puissant éclair aveuglant. Une seconde plus tard, un coup de tonnerre éclata. Puis la vue lui revint...Et elle n'en crut pas ses yeux. L'étoile de saphir avait éclaté ! Il se mit à grêler d'énormes morceaux, semblables à des dagues. Fondant tête la première, au centre du hall, apparut Terrosix. Sa mâchoire était grande ouverte. De ses naseaux s'échappait une longue langue de feu d'un jaune vif. Sur son dos se tenait Arya, les cheveux voltigeant sauvagement, le bras tendu, la paume scintillait, enveloppé d'un nuage vert de magie. Mancinia eut l'impression que le temps ralentissait. Il vit Durza tourner le tête vers le plafond. Le choc, puis la colère déformèrent les traits de l'Ombre. Il eut un rictus de défi, leva la main et visa le dragon. Un mot se format sur ses lèvres. Une réserve de force ignorée envahit Mancinia, venue de la partie la plus profonde de son être. Ses doigt s'enroulèrent d'eux - mêmes autour du pommeau de son épée. Il plongea à travers la barrière de son esprit et mobilisa sa magie. Toute sa souffrance et toute sa rage se ramassèrent en quelques mots Atlante que la déesse lui avait souffler et que seule elle pouvait maîtriser à sa guise : - Sverd erd leverstain ! Nar'zir brilla d'une lumière sanglante. Des flammes sans chaleur de couleur blanche coururent le long de la lame. La Dragonnière se rua en avant...Et planta son épée dans le coeur de Durza. L'Ombre fixa avec effroi l'acier qui dépassait de sa poitrine. Sa bouche s'ouvrit. Mais, au lieu du mot qu'il s'apprêtait à prononcer, il en sortit un hurlement irréel. Son épée glissa de ses doigts. Il agrippa Nar'zir comme pour l'extirper, mais la lame était profondément fichée en lui. Alors, sa peau devint translucide. Dessous, il n'y avait ni chair ni os, rien qu'un entrelacement de motifs ténébreux. Il cria encore plus fort tandis que cette obscurité palpitait, écorchant son enveloppe. Il poussa un dernier râle, puis, se déchira des pieds à la tête. Toute cette noirceur s'envola à travers les murs de Tronjheim, hors de Farthen Dûr. L'Ombre Durza n'était plus. Au - dessus d'elle, Terrosix et Arya tombaient vers le sol. On aurait dit qu'ils allaient la percuter, comme les fragments mortels d'Isidar Mithrim qui venaient s'y briser. Mais Arya était une elfe. Alors par conséquent, une magicienne de talent. Les morceaux de l'étoile de saphir ne se fracassèrent pas au sol, bien au contraire, elle si posèrent doucement. Tandis qu'Arya, un peu secouée, descendait du dragon. "Tu as faillis te faire tuer !" gronda le dragon à sa Dragonnière. "Oui c'est vrai, mais je vais bien..." "Ouais ! Comme toujours quoi !" - Mancinia ! dit Arya. Mancinia regarda Arya et lui sourit. Arya s'approcha d'elle et... La gifla... | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:23 | |
| - Tu es complètement cinglée ou quoi ?! lui hurla Arya. - Oui, c'est l'un de mes traits de caractère ! railla Mancinia. Je suis ravie de voir que tu aille mieux ! Arya fut complètement déroutée par le fait que Mancinia fasse comme si de rien n'était. Elle débarquait, aidait les Vardens, manque de ce faire tuer et tout ce qu'elle dit c'est "Je suis ravie de voir que tu aille mieux !". Arya décida d'abandonner. C'est sur : cette fille était bien sa cousine. Imprévisible comme Brom. Mancinia jeta un coup d'oeil pendant qu'Arya soupira. - Regarde, dit Mancinia en montrant un des tunnels creusez par les Vardens du doigt. Leur armée d'Urgals se désintègre, Durza les tenait sous son emprise. - C'est pour ça que tu l'as combattu ? demanda Arya. - Qui d'autre aurai pu le faire hormis moi ? Arya ne dit rien et regarda autour d'elle. Quelques corps d'Urgals se tenaient près d'Ajihad, qui s'avança vers Mancinia le regard méfiant. - Qu'elle est ton nom, Dragonnière ? demanda le chef des Vardens. - Je suis Mancinia, fille de Morzan. Ajihad reçu comme un choc. Son regard disait tout "Vous êtes la fille de Morzan et vous nous aidez ?". C'était hallucinant. Ajihad fut vite rejoint par quelques personnes curieuses, que ce soit des Vardens ou des nains. Mancinia y reconnu ce qui est la fille d'Ajihad. Elle devait avoir dix - sept ans, sa peau avait une teinte sombre, identique à celle de son père. Son visage était frappant : des yeux en amande, des lèvres pleines et des pommettes rondes. Elle était prête à dégainer une flèche sur l'intruse. Mais Ajihad baissa l'arc de sa fille avec sa main : - Non, Nasuada. Cette fille n'est pas notre ennemie.... Nasuada baissa son arc et regarda le dragon avec un regard curieux. Mancinia reconnut également parmi la foule, le roi Hrothgar, un vieil ami. Il avait toujours son visage sévère, buriné par le temps et marqué par de longues années d'expérience. Sous ses sourcils broussailleux brillaient deux yeux profondément enfoncés au regard perçant, sa hache était baissée, car il savait à qui il avait à faire. Mancinia reconnut à ses côtés son neveu et fils adoptif, il s'appelait Orik. Hrothgar l'avait adopté quelques temps avant le Grand Massacre. Le nain arrivait à peine à la taille de Mancinia, une cotte de maille recouvrait ses pectoraux et était tâchée de sang. Une hache de guerre prête à frapper en était couverte aussi. Un casque de cuir bardé de fer, ou était gravé un marteau entouré de douze étoiles, protégeait son crâne. Le symbole du Dûrgrimst Ingeitum (le clan des forgerons). Et rien ne lui fit plus sourire que de voir Angela et Brom : - Kvetha Fricai ! lança Brom. (Je te salue, amie !). - Vor Hrothgarz korda ! jura Orik. (Par le marteau d'Hrothgar). Cette femme est une Parjure ! On aurait pût blêmirent sous les insultes qui suivirent en langage humain comme en langage nains, Mancinia n'avait même pas sourcillé face à de vrais feux d'artifices verbaux ! - VRRON !! hurla Hrothgar. (Assez !). Bon sang, elle vient de tuer l'Ombre Durza pour nous et vous l'insulter ?! Oei (Oui) c'est une Parjure, mais reconnaissez qu'elle ne sert pas le roi ! - Et alors ? lança quelqu'un. Parjure du roi ou pas, elle fait partie de ceux qui ont détruit les Dragonniers ! - Dis donc Roran, dit Brom. Un peu de respect veux - tu ! Mancinia se retourna en entendant ce nom. Roran ? Le fils de Garrow, le frère de Selena ? Mancinia le reconnu immédiatement. Roran était musclé, puissant, robuste, des cheveux bruns et des yeux méfiants. A ces côtés ce tenait une jeune fille à peine âgé de seize ans, elle avait une longue chevelure rouge et des yeux bruns décidé. - Roran ! dit la jeune fille. - Quoi, Katrina ? Cette femme aurait peut - être pût anéantir notre village ! Roran la regarda dans les yeux, on aurait dit qu'il allait lui sauter dessus. Cela n'étonna guère Mancinia, si le village de Carvahall avait été détruit, c'était parce que Selena avait désobéie au roi. Vu que Roran ne répondait pas, elle demanda : - Roran, fils de Garrow ? En entendant le nom de son père, le regard de Roran changea et devenu curieux et étonner. Vu sa tête, Mancinia ce dit que c'était bien le neveu de Selena et elle n'ajouta rien, puisque Garrow devait être sans doute décédé. Roran ouvrit la bouche mais Brom lui fit signe de ce taire, c'est lui qui parla : - Alors, que nous vaux l'honneur de ton entrée si fracassante ? - J'avais pas envie de voir le roi détruire des gens comme les Vardens. - Tu ne changes pas, Mancinia, dit Hrothgar. Toujours si franche. - Vous n'avez pas changez non plus Hrothgar, répondit Mancinia. - Il faudra que nous en discutions... Nains et Vardens semblaient abasourdis. Cette femme était une Parjure, mais elle était si proche de Hrothgar, de Brom et d'Angela, même d'Arya, que s'en était troublant. Même Ajihad semblait un peu perdu. - Je n'ai pas le temps pour ça ! répondit Mancinia. Je dois retournée à la capitale avant que le roi est vent de ce qui c'est passé, à moins que cela ne soit déjà fait... - Je comprends, dit Hrothgar. Dans ce cas...Pars et sache ceci : nous te sommes redevable. - De quoi ? s'exclama un Varden. Mais enfin, c'est une Parjure ! - Cette Parjure est ma nièce ! lança Brom. C'est peut - être la fille de mon frère, mais elle est très fidèle à ses idéaux. Elle cherche à renversée le roi et nous lui sommes redevable de l'issue de cette bataille, et de la libération d'Arya. - Brom à raison, approuva Arya. Je suis libre grâce à elle. Voyant que la situation allait finir par dégénérer, Mancinia remonta sur son dragon. - Attends ! cria Brom. J'ai quelque chose à te donner ! Angela tendit à Brom un paquet. Brom l'ouvrit et le tandis à Mancinia. C'était une robe de couleur noire foncé. Cette robe que Brom tendait à sa nièce était majestueuse. C'était une robe à pavament c'est - à - dire, fendue sur les deux cotés. Son haut cachait le dos et une partie du cou, et servait de garniture au bustier. Mancinia eue le souffle coupée quand elle la reconnut : évidement, cette robe était la sienne ! Cette robe était chargée de souvenirs, les bons comme les mauvais... - Mais comment l'avez vous eue ? demanda Mancinia à son oncle. Brom haussa les épaules. - Peux importe, prends là et sert - en. Mancinia hocha la tête avec émotion et Terrosix se ramassa sur lui même avant de décoller, Mancinia dit à Brom : - Sé onr sverdar sitja hvass ! (Que vos épées restent acérées). - Un du evarinya ono varda, répondit Brom. (Et que les étoiles veillent sur toi). Et Terrosix s'envola dans le crépuscule tombant, laissant la bataille de Farthen Dûr derrière eux...
- ESPECE D'INCAPABLE ! TUES LES TOUS, J'AVAIS DIS ! BRÛLES TOUT, J'AVAIS DIS...ET TOI, QUE FAIS - TU ? TU LES EPARGNES ? CETTE VERMINE DE VARDENS ? Mancinia se tenait debout devant le roi. Il était furieux. Si elle était un général normal, elle serait morte depuis le début. Mais Mancinia n'était pas quelqu'un de normal...Le roi semblait sur le point d'exploser, mais il se calma du mieux qu'il put. - Soit, fait ce que tu veux...Maintenant laisse - moi...Prépare toi pour ton mariage... Mancinia s'inclina et quitta la salle du trône... "Ta puissance lui fait peur" dit Terrosix. "Mais je ne sais pas m'en servir..." | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:24 | |
| Chapitre 11 : Les naissances dragonnière Mancinia gravit les marches avec la fébrilité d'une jeune mariée, et la tristesse d'une veuve. Elle se dirigea vers sa chambre, mais elle avait l'impression de monté à l'échafaud. Elle pénétra dans la chambre chaude et éclairée par le feu ardent de la cheminée. Elle se figea lorsqu'elle vit la jolie chemise de nuit de soie bleue clair, elle ne put retenir des larmes qu'elle avait refoulé depuis longtemps...Cette journée devrait être la meilleur dans la vie d'une femme...Mais pour elle, ce sera la journée la plus pire quand elle pensera à...Cet amour que son père avait arraché à sa vie... Pourtant son amour pour lui sera écrasé sous le poids des voeux qu'elle devrait prononcer. Avait - elle raison de vouloir épousée Keleb ? Pas loin d'un long mois est passée avant le retour de Keleb...Le printemps devrait être un bon moment pour un mariage comme ça, tu parles ! Dès son retour, Keleb avait fait savoir l'officialisation de leurs fiançailles. Hormis les deux semaines d'absence puis son retour pour leur dire qu'elle allait se marier, Murtagh était furieux contre elle, il n'avait même pas eu le temps de lui parlé car elle était repartie durant encore une semaine...Si Eragon se taisait obstinément sur le choix de sa soeur. Murtagh lui allait venir la trouvée... - Entre Murtagh, dit Mancinia. Elle referma la fenêtre quand son frère entra. - Tu l'aimes ? demanda Murtagh à sa soeur qui avait le dos tourné. - Tu veux une réponse franche ? Eh bien...Non. Je ne l'aime pas, c'est père qui à décider pour moi ! Les yeux de Murtagh brillèrent de rage. - Et lui, il t'aime ? La question déplu à la jeune femme qui se retourna sur son frère brusquement et dit d'un ton énerver : - J'imagine que oui...Sinon, il ne m'aurait pas demandé en mariage. - Tu crois vraiment que tu seras heureuse avec lui ? Mancinia aurait volontiers répliqué que cela ne le regardait pas. - Que si oui ou non, personne ne peux le dire. Moi en tout cas, je ne sais pas... "Tu seras bientôt à moi..." Cette phrase que Keleb avait prononcée en début de matinée lui fit peur. Elle ne pouvait pas ce débarrasser de son ancien amant mort une fois pour toute ? Murtagh, voyant que Mancinia ne changerait pas d'avis, sortit en claquant la porte. Mancinia enfuit son visage dans ses mains et commença à pleurer silencieusement. "Calme - toi !!!" se hurlait Murtagh dans son esprit. Keleb se trouvait devant lui avec un sourire arrogant. "RAAH !!!! pensa Murtagh. CE QUE J'AI ENVIE DE LE TUER CET ENFOIRE ! BORDEL DE..." - Alors Murtagh, comment de sent - tu ? demanda Keleb. - Bien..., répondit le jeune homme. "Je me sentirais mieux dès que je t'aurais collé un super coup de poing dans la face du con !" - Tu as l'air plutôt heureux du mariage de ta soeur, railla Keleb. - Bien sûr que j'en suis heureux ! Je te demande juste de la rendre heureuse. "Si ce n'est pas trop difficile pour toi !" - Ne t'inquiète donc pas, tu seras bien un jour oncle. "Je le tue ?" se demanda Murtagh. - Je n'en doute pas, dit - il avant de partir. Alors qu'il longeait le couloir, il pensa à ce que Jack avait dit à propos de la maladie de sa soeur mais Keleb lui lança : - Je l'a possèderait à plusieurs reprises...Très cher beau - frère ! Murtagh se retourna et attrapa Keleb par le col de sa chemise en lui hurlant dessus : - DIT QUE MA SOEUR EST UNE FILLE DE JOIE ! UNE CATIN ! UNE SIMPLE PROSTITUEE ! ESPECE DE SALE... ! - Murtagh ! Murtagh lâcha Keleb et se retourna sur Mancinia, elle était aussi furieuse que lui. Il la regarda dans les yeux et Mancinia le gifla, furieuse : - ESPECE DE CRETIN ! QU'ES - CE QUI T'AS PRIS ? Murtagh regarda Mancinia, jamais elle ne l'avait frappé ! Au grand Jamais !! Pourquoi ? Pourquoi avait - elle changée ? POURQUOI ?!! - Avoue - le toi au moins ! lui dit Murtagh. Tu ne l'aimes pas !! - Qu'est - ce que tu en sais ? Tu n'es encore qu'un gamin qui ne sais rien des choses comme ça ! - Je le sais c'est tout, sur ce au revoir ! Ne compte pas sur moi pour ton mariage ! - La belle affaire ! Cela m'évitera la peine d'un invité de plus. Ce fut un choc violent et brutal pour Murtagh. Le monde semblait se brisé autour de lui. Ses dernières illusions balayées d'un coup de vent. Elle reniait son propre frère ! De telles paroles étaient blessantes. Elle aimait vraiment Keleb ? Lui a - t - elle dit qu'elle ne l'aimait pas pour le rassurer ? Il avait mal. Il était si mal. Qu'il partit sans un mot, les yeux dans le vague...Mancinia sentit son coeur se serrer. Lui avait - elle vraiment dit ça ? Elle n'avait pas eue franchement le choix... Elle s'expliquerait plus tard avec lui... - Qu'elle cran, déesse, murmura Keleb en mettant ses bras autour de sa taille et en l'embrassant dans le cou. Vous êtes vraiment imprévisible des fois... - Je dois voir Eragon, Keleb... - Va y...Je t’attends... Mancinia était dans le couloir et arriva à la porte de la chambre de son plus jeune frère, elle allait frapper quand elle entendit la voix brisé de Murtagh : - Tu te rends compte de ce qu'elle m'a dit ?...Je suis complètement choqué... - Calme - toi Murtagh ! dit Eragon. Ca va allez ! Elle n'a pas pensée ce qu'elle à dit, j'en suis sur ! - Si tu l'avais vue, tu ne dirais pas ça... Ce fut un silence lourd. Trop lourd. Mancinia cru qu'elle étouffait. Une main puissante ce posa sur son épaule, elle chavira contre son père. - Tu à l'air abattue...Tu es si troublée par ton mariage ? Mancinia ne répondit rien. Morzan l'entraina à l'écart. - Ecoute moi, ce que je vais faire c'est l'ordre du roi. Tu m'as bien comprise ? Mancinia hocha la tête, mais elle n'écoutait même pas son père, elle lui jeta un dernier regard et s'enfui en courant et en pleurant. Morzan haussa les épaules et se dirigea vers la porte de ses fils... Mancinia était tête la première enfuie sous son oreiller pour éviter d'entendre ce qui ce passait, pour pleurer seule et en silence. Ses ongles s'enfoncèrent dans l'oreiller de peur et de colère. Son comportement avait changé depuis qu'elle avait revu Seyla. Intérieurement elle hurlait : "POURQUOI J'AI DIS CA A MON PROPRE FRERE ?!! MA SEULE FAMILLE ?!!" Elle se redressa d'un bond sur son lit, sécha ses larmes et prit la ferme intention de s'expliquer avec Murtagh. Mais elle sentit alors sa main la brûler, elle blêmit...Un coup de tonnerre se fit entendre...Non. Pas un coup de tonnerre ordinaire. Un éclair de Kuthian...Un éclair de dragon...Un éclair annonçant la naissance d'un nouveau Dragonnier...Mais d'une intensité différente, plus forte. Mancinia leva sa main droite et regarda sa Gedwëy ignasia, elle brillait plus fort que l'autre symbole gravé dessus. "C'est l'ordre du roi..." avait dit son père. "AH NON !! pensa Mancinia avec horreur. ILS N'ONT PAS FAIT CA ?!" Elle attrapa son épée d'un bond et sortit de la pièce...Pas la peine. Les soldats l’attendaient déjà. - Veillez nous suivre, Dame Mancinia ! ordre de Seigneur Morzan. Mancinia les suivit longeant des couloirs interminables. "C'était donc ici que les oeufs étaient caché..." Plus elle avançait plus elle priait. "Ô Grande Déesse, je vous en prie...PAS CA !!" Mancinia sursauta quand Morzan sortit de la pièce, fier comme un paon. Il riait en regardant sa fille : - Je vais voir le roi pour lui annoncée cette bonne nouvelle ! - Ca, c'est indiscutable ! lança Mancinia par dessus son épaule alors que Morzan partait. Je peux les voir ? - Bien sur...Bien sur... Mancinia ferma les yeux, redoutant ce qu'elle allait voir. Mais elle savait que c'était inévitable...Elle entra d'un pas décidé. Elle failli défaillir quand même...Eragon tenait un magnifique dragon bleu et Murtagh un dragon rouge...Mancinia pencha la tête sur le côté, elle aussi était fière que ses frères soient devenus des Dragonniers. Mais pour combien de temps seraient - ils libres ? Elle n'y pensa pas pour le moment et s'approcha d'eux. - Eh ben, vous êtes vraiment des frères têtes en l'air et incroyable ! Cela doit être de famille...Des Dragonniers... Murtagh éclata de rire. - Dragonniers ? Comment pouvons - nous être Dragonniers ? Comment le dragon peut - il savoir pour qui il éclot et si c'est la bonne personne ? - Le dragon n'éclos que si il sent la présence de son Dragonnier..., dit Mancinia. Il peut attendre indéfiniment... Eragon tenait dans ses bras son dragon magnifique, Mancinia songea à Terrosix. Il lui avait ressemblé à une certaine époque, bientôt un siècle. - Je crois que je vais l'appeler Saphira, dit Eragon. Mancinia sourit tristement. Saphira. La dragonne de son oncle s'appelait aussi Saphira. Mais que pouvait - elle dire ? L'heure était venue de leur dire toute la vérité. Au moins une partie... Le dragon rouge sauta dans les bras de Murtagh et se colla dans ses bras. Murtagh pencha la tête sur le côté. - Alors, toi. Tu es quoi ? Un dragon ou une dragonne ? Eragon retourna brusquement la tête vers son frère et regarda Saphira. - C'est un dragon, dit Mancinia. - Bon ben alors... Il toucha les piquants de son dragon et souffla : - ...Thorn... Puis il regarda sa soeur, étonner. - ...En ce qui concerne ce magnifique nuage bleu, dit Mancinia. Elle baissa son regard vers Saphira. - Belle musculature...Gracieuses proportions...Des griffes arrondies à souhait...Les épines bien acérés. La patte est un peu maigrichonne mais cela viendra avec le temps...Eh bien, l'un dans l'autre, voilà une jeune et jolie dragonne ! Eragon, comment à tu su que c'était une femelle ? - ...Euh..., dit Eragon. Je ne savais pas vraiment... Murtagh avait maintenant froncé les sourcils. - Comment le sais - tu ? demanda t - il. Comment tu t'y connais en dragons ? Père t'en à parlée ? Mancinia éclata de rire. - Père ne m'as rien apprit. Je m'y connais car je suis une Dragonnière... - TU ES QUOI ? s’exclamèrent Eragon et Murtagh en même temps. - Une Dragonnière. - Mais pourquoi ne nous l'as tu pas dis plutôt ? demanda Eragon. Mancinia ne répondit pas tout de suite et se retourna vers Murtagh : - Murtagh je...Je suis désolée pour tout à l'heure. Je n'es pas vraiment les mouvements et mes paroles libres. Je suis vraiment désolée... - Moi aussi, je n'aurais pas dû m'emporter comme je l'es fait, nous sommes tout les deux fautifs... - Non, je n'aurais pas dû te parlée comme ça... Murtagh sourit et ferma les yeux. Mancinia soupira, au moins ça c'était régler. Puis elle se retourna vers Eragon : - Pour répondre à te question...Je ne voulais pas - mais alors vraiment pas - que vous me compariez à notre père. - A CA JAMAIS ! s'écria Eragon. - Raconte - nous..., dit Murtagh - Je ne peux pas... - Pourquoi ? - Parce que je ne suis pas prête de tout vous dire...Mais je peux vous expliquer un peu... Mancinia s'essaya en face de ses frères qui tenait leurs dragons respectifs. Mancinia prit une longue inspiration et commença son récit : - Il fut un temps. Ou notre belle et redoutable terre d'Alagaësia, était gouvernée par des Dragonniers et de puissants dragons. Leurs...Notre mission était de protéger et de servir. Durant des milliers d'années, le pays prospéra. Mais certains Dragonniers devinrent arrogants et assoiffer de pouvoirs. Ils commencèrent à nous livrer bataille...Sentant leur faiblesse, un Dragonnier nommé Seyla, finit par nous trahir. Au cours de l'unique et sanglante bataille sur Doru Areaba, capitale de Vroengard et patrie des Dragonniers...Il pensait nous avoirs tous tués...Les dragons, comme les Dragonniers...Depuis ce temps, nous somme gouvernée par Galbatorix...Il écrasa toutes rébellions des insurgés, le peuple des Vardens. Les survivants s'enfuirent vers des contrées ignorées...Les elfes et les nains retournèrent dans leurs demeures...Et la guerre fut terminée... - Seyla ? demanda Murtagh. Qui est - ce ? Mancinia n'eu pas eu le temps de répondre que quelqu'un surgit dans la salle. Elle se retourna et reçu un choc. - BROM ? s’écria – t - elle. QU'EST - CE QUE TU FICHES LA ?! Murtagh et Eragon regardèrent l'homme. - Vous ? souffla Murtagh. - RAHH ! s’énerva Mancinia. J'AI JAMAIS VU UN HOMME AUSSI FELE DU CIBOULO ! BORDEL C'EST PAS CROYABLE !! - Il y à un début à tout, dit Brom. Mancinia lui jeta un regard noir et essaya de ce calmée. Murtagh et Eragon se redressaient complètement perdus. - Bon, continua Brom. Je suis venu vous chercher. - Pardon ? dit Eragon. Mais enfin qui êtes vous ? - Plus tard les questions ! dit Brom. - Allez vous en ! dit Mancinia. - Non ! dit Murtagh. - Murtagh, s'énerva Mancinia. Pour une fois dans ta vie pense à toi et Eragon. - Je ne te laisserai jamais ! - Même si je te le demande ? Murtagh capitula. La seule chose qu'ils avaient en commun était la dissuasion par le fait d'un simple regard ou d'une simple parole. - Alors je te promets de prendre soin d'Eragon... - Mancinia ? demanda Brom. Tu n'es pas obligé de... - NON ! J'AI DIS PARTEZ !! - Il est là ! cria un soldat. Le soldat allait entrer mais Mancinia lui envoya Nar'zir dans la poitrine avec un grincement, le soldat s'effondra. Mancinia reprit son arme planté dans le torse du soldat mort, Nar'zir brillait de sang. Mancinia regarda ses frères. - Je peux faire un bout de route avec vous...Mais après il me faudra partir... - Allez, on n'à pas toute la nuit ! dit Brom. Ils s'élancèrent alors tout les quatre dans la nuit pénombre... | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:24 | |
| Chapitre 12 : La fuite Cela faisait quatre heures qu'ils chevauchaient à vive allure sans interruptions, et sans échanger la moindre parole. Mais Mancinia n'allait pas franchement bien, elle était...Faible...Sa tête l'élançais et sa poitrine la faisait souffrir, sa respiration était de plus en plus saccadée et irrégulière. Au bout de ce délai, Brom s'arrêta et trouva une petite grotte ou ils pourraient se reposer tranquillement. - Pourquoi ici ? demanda Murtagh. - Parce que j'ai dis ici, répondit Brom. Ils posèrent pieds à terre, la fuite avait été rapide et sans trop de risque. Les soldats n'avaient même pas vu le coup venir et ils s'étaient enfuis sans trop de résistance. Brom soutenu Mancinia lorsqu'elle descendit de sa selle : - Tu ne vas pas bien ? demanda Brom. Murtagh et Eragon s'approchèrent de leur soeur. - Rien de grave..., dit Mancinia. C'est juste passager... Mais Murtagh n'en fut pas rassurer. "Elle va bien..." souffla une voix dans sa tête. Il sursauta, son dragon dans les bras le regarda avec ses yeux rouge vermillon. "Thorn ? demanda Murtagh par pensée. Tu parles ?" "Evidement que je parle !" Murtagh sourit et Thorn ronronna. Brom fit assoir Mancinia. Il s'asseyait près de son frère et haussa les sourcils. Brom et Mancinia parlait dans une langue inconnue. Celle que Morzan utilisait pour sa magie. - Edoc'sil, dit Brom. Dis Skulblaka den Wyrdfell deris niels tlist. (Celle-que-l'on-ne-peut-conquérir, les dragons des Parjures seront à nos trousses). - Eitha..., dit faiblement Mancinia. (Pars). - Wiol ono..., dit Brom. (Pour toi). Mancinia essaya de se relever mais Brom la retenu : - Letta ! (Arrête !). - Eitha, répéta Mancinia. Mancinia ferma les yeux, elle avait l'air vraiment mal...Mancinia s'endormit tellement la douleur qui irradiait sa poitrine était forte, la dernière chose qu'elle sentit, ce fut Brom lui glisser quelque chose dans la main. Brom s'avança vers les deux frères qui le regardaient avec inquiétude. - Comment elle va ? demanda Murtagh. - C'est juste sa maladie qui l'épuise. Elle va bien, elle à juste besoin de repos. - Qui êtes vous ? demanda Eragon. - Je suis l'ennemi de votre père...Et à mon plus grand regret, son frère cadet. - Je vous demande pardon ? demanda Murtagh. Le frère de notre père mais son pire ennemi ? Donc vous êtes... - Je suis votre oncle, en effet. Les deux frères restaient muets de surprise. Brom jeta un regard à leurs dragons : - Comment s’appelle - t - ils ? - Thorn, dit Murtagh sur un ton cinglant. - Saphira, dit Eragon. Brom parut décontenancé. Son regard s'était remplit de chagrin. Eragon se demanda pourquoi ce nom le faisait réagir de la sorte, il décida de changer de sujet : - Alors vous êtes un Dragonnier ? demanda t - il. - Je ne le suis plus..., souffla Brom. - Où est votre dragon ? - Morte...Ma dragonne s'appelait Saphira...Alors qu'elle tentait de me protéger, Morzan l'a tuée avec Zar'roc. Eragon eut un haut le coeur, il avait appelé sa petite dragonne comme celle du vieil homme ! Il se sentit légèrement coupable, n'était - il pas le fils du meurtrier ? Il aurait aimé s'excuser, même si il ignorait pourquoi.... "Une épée tueuse de dragons..." souffla Saphira à Eragon. "Je sais, Saphira, je sais..." - Je dois partir..., dit Brom. - Quoi ? s'étonna Murtagh. - Mancinia sera rétablie dès demain matin, elle vous mènera en lieu sûr et je reviendrai vous chercher plus tard... - Mais..., commença Eragon. - Pas de "mais", éviter de faire du feu et dormez un peu...Mancinia pourra vous expliquer un peu dès son réveille... Sans ajouter un mot, Brom quitta la grotte. Attrapa son cheval et partit sur les routes en chevauchant rapidement... Eragon et Murtagh soupiraient et s'allongèrent pour dormir, trop fatiguer pour parler... Le lendemain matin, Mancinia fut la première à se lever. Elle allait mieux. Brom était partit comme elle lui avait demandé, il ne serait pas loin si elle avait besoin de lui. Elle prit le bout de papier que son oncle lui avait donné la veille alors qu'elle se sentait mal. Il s'agissait d'un mot en ancien langage, sacré Brom ! Sois prudente lors de tes explications ! Ne dis rien que tu regretteras ! Je n'ai pas pu te le dire mais Angela est tombée enceinte !! Tu ne peux pas imaginer ma joie ! Je vais t'envoyer quelqu'un qui sauras t'aider un peu plus tard. Brom. Sé onr sverdar sitja hvass ! Mancinia replia le mot avec un sourire. Ainsi, Brom allait enfin devenir père ! Elle jeta un regard à ses frères qui dormaient comme des rois ainsi que leurs dragons avec un grognement comme guise de ronflements, Mancinia se redressa et attrapa une carte de l'Alagaësia dans un des sacs et la déroula sur le sol. A l'ouest, l'océan séparait le pays des terres inconnues. Le long de la côte occidentale se hérissait la Crête, cette immense chaîne de montages. Le désert du Hadarac occupait le centre de la carte, et l'extrémité orientale était vierge. Quelque part dans ces contrées inexplorées se cachaient les Vardens, enfin, peut - être plus maintenant. Au sud se trouvait le Surda, un petit pays qui avait fait sécession d'avec l'Empire après la chute des Dragonniers. Elle avait eu vent des rumeurs affirmant que le Surda aidait et soutenait les Vardens. Près la frontière est du Surda s'étirait une autre chaîne de montagnes appelé Beors, évoquée dans de nombreuses légendes. On disait qu'elles étaient dix fois plus hautes que la Crête. Sans aucun doute : ce n'était pas une exagération. A l'est des Beors, la carte était vide. Les côtes du Surda étaient bordées par cinq îles : Nia, Parlim, Uden, Illium et Beirland. Nia n'était guère qu'un amas de pierres émergé. En revanche, Beirland, la plus grande des îles, comptait une petite ville. Plus loin, au large de Teirm, une île aux contours irréguliers portait un drôle de nom : Dent - de - requin. Au nord, il y avait une autre île, immense, dont la forme rappelait celle d'une main noueuse. Mancinia la connaissait bien : c'était Vroengard, la terre ancestrale des Dragonniers, leur patrie. Jadis lieu de gloire, aujourd'hui carapace vide, pillé, hanté par des monstres étranges. Au centre de Vroengard, on remarquait la cité de abandonnée de Doru Areaba. Elle vit ou ce trouvait auparavant le village de Carvahall, qui devait être qu'un petit village commerciale à la limite ouest de la vallée de Palancar. Au même niveau, mais de l'autre côté des plaines, s'étendait la forêt de Du Weldenvarden. Sa partie orientale n'était pas dessinée. Les franges occidentales de cette forêt y figuraient, mais son coeur demeurait mystérieux. Elle était plus sauvage que celle de la Crête. Les rares individus qui avaient bravé ses profondeurs en étaient revenus fous à lier...Quand ils étaient revenus. Mancinia frémit en voyant Ûru'baen, au centre de l'Empire. C'est de là que Galbatorix gouvernait l'Alagaësia, assisté par Shruikan, son dragon noir. Elle se demanda ou elle devait mener ses frères, à Farthen Dûr ? Non, les Vardens devait être partit depuis le temps...Ou alors, au Surda ? Alors qu'elle réfléchissait Murtagh se redressa et se frotta les yeux, il regarda sa soeur, il semblait...Complètement perdu... - Mancinia ? Mancinia se retourna, elle lui sourit. Murtagh se leva en même temps qu'Eragon ils virent que leur soeur essayait d'allumer un feu. Ils s'assirent à ses côtés, Mancinia essayait en vain de se dire que tout ce passerait bien, elle fut soulager quand Murtagh dit : - Un dragon ne crache pas du feu ? - Ils sont trop jeunes pour supporter une flamme..., répondit Mancinia. "Une chance pour toi !" grogna Thorn. Murtagh sourit, puis il demanda : - J'ignorai que les dragons parlaient par la pensée, que savent t - ils faire d'autres ? Mancinia abandonna un instant son feu et regarda Murtagh de travers. - Je croyais que vous m'en vouliez pour vous avoir caché la vérité ? - Tu l'as fait pour notre bien, dit Eragon. - C'est comme ta maladie, continua Murtagh. Tu ne veux pas nous inquiéter. Même si je t'en veux un peu de nous avoir rien dit, mais je comprends. Mancinia soupira de soulagement. - Alors, que voulez - vous me demander ? - Je t'ai déjà posé la question, dit Murtagh. - Ce n'est pas assez précis..., railla Mancinia. - Comment ils grandissent ? demanda Eragon. - Ah, fit Mancinia. Dans une semaine, leur taille aura doublé et quelques jours plus tard ils vous seront aux genoux. Et dans un mois, à la taille. Et ils ne cesseront de grandir durant une période de deux ans, jusqu'à atteindre la taille d'une colline. - D'une colline ? - D'une colline... - Comment est née la Confrérie ? demanda Murtagh. - Si je vous la racontais en entier nous y serons encore là dans un an ! Je vais donc réduire...Voyons voir...Brisingr ! Le feu s'alluma d'un coup. Les deux frères sursautèrent et regardèrent leur soeur. - De la magie, dit Mancinia en éclatant de rire devant leurs têtes. Tout Dragonnier sait la maîtriser : Brisingr signifie "le feu". C'est le feu. Tu contrôles le mot et tu maîtrises la chose. Avant de jeter un sort, tu dois avoir la force physique nécessaire...Certains sorts peuvent t'affaiblir. D'autres peuvent de rendre inconscient, et d'autres peuvent te tuer... - Qu'elle est le mot pour "arbre" ? demanda Murtagh. - L'arbre ce dit "trevam". - Et la branche ? - Kvaister. Il pencha sa tête sur le côté, il réfléchissait. Mancinia continua : - Les Dragonniers suivent un entraînement durant six ans. Ils apprennent la magie et...Bien d'autre chose, je vous apprendrais des mots en ancien langage, mais les limites de vos forces, seules vous les connaissez. - Franchement tu m'épates ! lâcha Eragon. - Tu n'as encore rien entendu. Bon pour répondre à ta question Murtagh. Les Dragonniers - que les elfes appellent Shur'tugals. Je ne vais franchement pas vous en révéler grand chose... - Pourquoi ? demanda Murtagh en forçant les sourcils. - Parce que des choses doivent rester secrètes aux oreilles du roi ! Je suis la seule qui lui résiste, la seule qui arrive à repousser ses attaques mentales, je sais ou ce trouve certains peuples, mais tant que je lui résiste, je ne fuie pas. Bref, l'histoire de la Confrérie commence après l'apparition des elfes en Alagaësia, ils découvrirent le peuple des dragons. Dans un premier temps, ils considéraient les dragons comme des bêtes sauvages. Cette méprise engendra une erreur fatale. Un jour, un elfe traqua un dragon, il le poursuivit et le tua. Bien évidement, les dragons chassèrent le chasseur et le tuèrent. Cela engendra le Du Fyrn Skulblaka ou la guerre des Dragons dans notre langue. La guerre dura cinq ans, l'hécatombe aurait continué si un elfe n'avait pas trouvé, dans la forêt du Du Weldenvarden, un oeuf de dragon blanc : cet elfe s'appelait Eragon. Murtagh se retourna vers Eragon qui avait écarquillé les yeux de surprise. Murtagh éclata de rire : - Ta tête est hilarante ! lui railla son aîné. Mancinia à bien trouvée ! Mancinia sourit : - C'est moi qui lui est donné ce nom parce que je savais... Eragon regarda sa soeur avec un remerciement muet. - Eragon, poursuivit Mancinia. Eleva son dragon qu'il nomma Bid'daum. Lorsqu'il atteignit sa taille adulte, il le montra aux deux peuples, prouvant qu'ils pouvaient devenir des alliés. Pour officialiser l'accord de paix : la Confrérie des Dragonniers fut créer. La suite vous la connaissez... Les deux frères se turent quelques instants. Puis Eragon demanda : - Quand peuvent - ils voler ? - Dès la deuxième semaine ! Mais pour un passager, il faut attendre un mois et demi. - Tu nous à dis qu'ils ne peuvent cracher du feu ? demanda Murtagh. - Pas avant six mois. - Ils vivent longtemps ? demanda à son tour Eragon. - J'ai un siècle passé, alors oui. De plus, il peut changer votre apparence pour que vous ressembler à des elfes, cette transformation ce termine au bout de deux ans, quand les dragons atteignent leur taille adulte. - Mais alors..., souffla Murtagh. - Je ne suis pas une elfe ! Je garde ça pour plus tard ! - Pourquoi ? - Des choses qui me concernent que je ne vous dévoilerais qu'en dernier recours. - Comme tu veux ! Mancinia répondit encore à quelques questions et ils mangèrent un repas comme ça. Eragon et Murtagh furent bleffer par le savoir de Mancinia, aussi, Murtagh se risqua sur un terrain glissant : - Et Doru Areaba ? - La plus grande ville portuaire que j'ai jamais vue ! Un jour, j'espère, qu'elle sera reconstruite ! - Et qui t'as entrainé ? - Oromis fut mon Maître, comme Brom et père. Eragon pencha sa tête et demanda : - Notre mère était une Dragonnière ? - Non, dit Mancinia. Avant de rencontrer Selena, Morzan était marié à Adsarthia, ma mère. - Alors, dit Murtagh dont le regard s'était voilé. Tu n'es que notre demi - soeur ?... - Je n'aime pas ce terme. Je suis votre soeur. - Nous n'avons pas la même mère. - Et alors ? Murtagh resta muet, quand un bruit de pas se fit entendre. Mancinia reconnut cet esprit. - Salut Arya Svit - kona ! | |
| | | Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:25 | |
| Chapitre 13 : Le mariage de Mancinia Cela faisait une heure que Murtagh se faisait torturer. Il avait été emmené au plus profond des cachots et attaché à des chaînes pour qu'il ne puisse plus bougé. Puis, sous un seul signe du général, le garde avait enlevé sa tunique noire et poussiéreuse, pendant qu'un autre mouillait un drap d'un étrange liquide cristallin. Pourtant une seule idée lui traversa l'esprit : Mancinia était devenue une Parjure... - Ne te laisse pas avoir par sa beauté, dit Keleb qui prenait un malin plaisir à le voir dans cet état. Elle à fait couler beaucoup de sang... - Qu'est - ce que tu veux dire ? demanda Murtagh en sachant la réponse. Keleb éclata de rire et le soldat fit parcourir le drap dans le dos de Murtagh. De l'huile de Seithr en forme modifié... Murtagh en avait trop fait ? Non, il avait eu raison ! ~~Flash back~~ Eragon et Murtagh sursautèrent et se retournèrent. Arya se tenait debout devant eux. Eragon eut le coeur qui se serra. Cette femme était une elfe. Son corps fut parcouru d'un long frisson, un sentiment nouveau naissait en lui... - C'est elle, Arya ? demanda Murtagh complètement à côté la plaque. - Oui. Arya fit un pas et salua Mancinia, ainsi que les deux frères. Comme Mancinia leur avait apprit quelques heures plus tôt. Eragon regardait Arya et Mancinia. - Vous êtes vraiment cousines ? demanda Eragon. - Oui. Ah non ! Arya n'est pas la vôtre puisqu’elle ne l’est par ma mère. - Islanzadi et Adsarthia étaient vraiment des soeurs ? s'exclama Murtagh. - Oui, reprit Arya. Mais ma mère à renoncer au trône des Dragonniers en épousant mon père... Mancinia haussa un sourcil. - On dit que l'amour entre humains et elfes est impossible, mais Islanzadi à épouser Evandar qui avait six cent ans alors qu'elle n'en avait que vingt ! Arya lui jeta un regard noir. Mancinia éclata de rire avant qu'un éclat de rire argentin éclata, tel le trille d'un oiseau moqueur. Stupéfait, Eragon se retourna et regarda Arya. C'était la première fois qu'il l'entendait rire, il aimait ce rire. - Tu as raison ! dit - elle. - Laquelle était l'aînée ? - Adsarthia. - Arya est donc ta petite cousine ? - J'ai cent dix - neuf ans, dit Mancinia comme si c'était l'évidence même. Alors tu penses bien que oui ! - QUOI ? s'exclama Eragon. - Réfléchis, dit Murtagh. Elle à connu l'époque des Dragonniers. Un fossé de plus s'étendait entre la soeur et ses frères. Il n'avait pas la même mère. Pas d'âge presque similaire et puis quoi encore ? - J'avais presque dix - neuf ans quand les Dragonniers ont été décimer, continua Mancinia. Un siècle c'est écoulé depuis... Voilà comment s'écoula les deux semaines suivantes alors que Mancinia menait ses frères au Surda, près des Vardens, le peuple rebelle. Mancinia apprit que deux traîtres avaient tué Ajihad, et que Nasuada avait prit le commandement des rebelles. En attendant, elle et Arya enseignaient à Eragon et Murtagh l'ancien langage, leurs apprirent des choses sur la caste des Dragonniers, sauf une chose qui déplu à Murtagh : Mancinia ne disait rien sur son passé. A chaque fois qu'il essayait de l'interroger, elle niait ou changeait de conversation. Thorn et Saphira grandissaient à vu d'oeil comme Mancinia leurs avait dit. Ils commençaient à battre des ailes et arrivaient à décoller...Avant de s'écraser par terre ! C'était hilarant ! Puis, au commencement de la troisième semaine...La troisième semaine ? Mancinia avait quitté Murtagh et Eragon, les laissant avec Arya. Ils auraient dû être au Surda maintenant...Si elle n'avait pas été une Parjure, elle aurait pût combattre pour les Vardens aux côtés de ses frères. Mais elle fut contrainte de revenir à la fin de leurs troisièmes semaines de voyage. Elle se demandait se que fessait ses frères depuis les deux semaines qu'elle ne les avait pas vus....Maintenant, l'été était là et elle gravit les marches les qui l'a menait à son nouveau destin...Keleb n'aurait pas pu être plus heureux d'avoir enfin la main de celle qui l'aime...Mancinia poussa un profond soupir. "Pourquoi j'ai des frères aussi stupides ? Et surtout, pourquoi j'ai accepté ça ?..." Elle baisa la tête et Freÿa pénétra dans sa chambre, le regard désolé et triste. - C'est l'heure..., dit - elle. Mancinia essuya ses larmes et se redressa. Elle portait une robe bleue clair avec des parures d'or, ainsi qu'un peu de reflets blancs. Une magnifique robe de mariage. Une torture pour Mancinia ! Elle ne reprit que ses esprits lorsqu'elle fut devant le prêtre qui devait l'unir à Keleb...Mais Mancinia ne lui donnerait jamais son coeur. Elle se plaça à ses côtés et alors qu'il lui tendait la main, une rafale se leva... - LÂCHE MA SOEUR !! Mancinia se retourna : Murtagh. "Il est inconsient ? pensa Mancinia en fixant son frère. Le roi est là !!" Keleb paraissait surpris, Mancinia serra les poings. Le plus surprenant, c'était que Thorn volait avec son Dragonnier. Mais à ses côtés, se tenait Eragon et Saphira, la même colère dans les yeux, le même regard assassin. Apparemment, ils savaient pertinemment qu'ils ne faisaient pas le poids face au roi et ses Parjures, ils se posèrent tandis que leur soeur descendait les marches. Murtagh regarda Galbatorix : - Si vous annuler ce mariage, nous vous prêterons serment ! - Non ! s'exclama Mancinia. Vous ne devez pas ! Elle voulait s'approcher mais fut retenue par Keleb. "C'était leur but depuis le début ! pensa Mancinia. Ils veulent faire prêter allégeance à mes frères et ensuite me marier ! Mais quand même ! C'est deux imbéciles sont tombés dans le piège !" Donne - moi la force de faire face à la vérité, aux doutes dans mon âme. Je ne peux plus justifier les effusions de sang versé en son nom. Est - ce un pêché que de vouloir rechercher la vérité, la vérité sous la rose ? Prie avec moi afin que je trouve les portes du Paradis. Je croyais que cela justifierait les moyens. Cela a eu une emprise sur moi. Aveuglée pour voir la cruauté de la bête. C'est le côté le plus sombre de moi. Le voile de mes rêves a trompé tout ce que j'ai vu. Pardonne - moi pour ce que j'ai été. Pardonne - moi mes pêchés. Prie pour moi car j'ai perdu ma foi dans les guerres saintes. Le Paradis m'est - t - il renié parce que je n'en peux plus. L'obscurité a - t - elle pris contrôle de moi, consumer mon âme mortelle. Toutes mes vertues sacrifiées, le Paradis peut - il être su cruel ? Je croyais que cela justifierait les moyens. Cela a eu une emprise sur moi. Aveuglée pour voir la cruauté de la bête. C'est le côté le plus sombre de moi. Le voile de mes rêves a trompé tout ce que j'ai vu. Pardonne - moi pour ce que j'ai été. Pardonne - moi mes pêchés. J'espère, je prie. Je ne me perdrais pas entre deux mondes. Car la vérité repose entre tout ce que j'ai vu. Donne - moi la force de faire face au mal que j'ai fait. Maintenant que je connais le côté le plus sombre de moi. Comment le sang peut - il être notre salut. Et justifier la douleur que nous avons causé à travers les âges ? Apprendrais - je ce qui est vraiment sacré ? Sauverais - je mon âme, la vérité me libèrera - t -elle ? Aveuglée pour voir la cruauté de la bête. C'est le côté le plus sombre de moi. Le voile de mes rêves a trompé tout ce que j'ai vu. Pardonne - moi pour ce que j'ai été. Pardonne - moi mes pêchés. Paroles en Anglais Give me strength to face the truth, the doubt within my soul. No longer I can justify the bloodshed in his name. Is it a sin to seek the truth, the truth beneath the rose ? Pray with me so I will find the gate to Heaven's door. I believed it would justify the means. It had a hold over me. Blinded to see the cruelty of the beast. It is the darker side of me. The veil of my dreams deceived all I have seen. Forgive me for what I have been. Forgive me my sins. Pray for me cause I have lost my faith in holy wars. Is paradise denied to me cause I can't take no more. Has darkness taken over me, consumed my mortal soul. All my virtues secrificed, can Heaven be so cruel ? I believed it would justify the means. It had a hold over me. Blinded to see the cruelty of the beast. It is the darker side of me. The veil of my dreams deceived all I have seen. Forgive me for what I have been. Forgive me my sins. I'm hoping, I'm praying. I won't get lost between two worlds. For all I have seen the truth lies in between. Give me the strength to face the wrong that I have done. Now that I know the darkest side of me. How can blood be our salvation. And justify the pain that we have caused throughout the times ? Will I learn what's truly sacred ? Will I redeem my soul, will truth ser me free ? Blinded to see the cruelty of the beast. It is the darker side of me. The veil of my dreams deceived all I have seen. Forgive me for what I have been. Forgive me my sins. Musique et paroles du groupe Within Temptation : "The truth beneath the rose" ou "La vérité sous la rose".
Voici le lien : http://fr.youtube.com/watch?v=ypNLUp18MOc&mode=related&search=
~~Fin du Flash back~~ Murtagh se dit qu'il avait fait le bon choix. Même si lui n'était pas encore Parjure, il délivrerai sa soeur avant son mariage, reporté pour la troisième fois...Fort de ses résolutions, il sourit avant de s'évanouir... Voilà...Cours avec une musique et des images j'espère que cela vous à plus ! Les images sont tirés de l'Anime Gundam Seed Destiny. | |
| | | Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:27 | |
| Chapitre 14 : Mancinia, les revenants et le renouveau http://cosmic-era.com/Gundam_SEED_Destiny/index.php?page=musique&musique=reason Reason, une jolie chanson pour vous ! Ainsi que Pride ici :http://cosmic-era.com/Gundam_SEED_Destiny/index.php?page=musique&musique=pride - Coucou ! Mancinia se retourna, elle était dans sa chambre, sa main sur le pommeau de Nar'zir qu'elle lâcha aussitôt, ses yeux s'écarquillant de surprise. Elle se jeta dans les bras de la femme se tenant devant elle : - Ielenna ! Mancinia s'écarta de sa camarade, maintenant elle devait avoir combien ? Cent dix - neuf ans, comme elle. Ses cheveux étaient toujours bouclé et de couleur brun clair, redescendant jusqu'aux épaules. Ses yeux bleus profonds et arrogant semblait briller d'une sagesse malveillante, mais Ienny était tellement amicale ! Son sourire était comme avant : magnifique et qui inspire le respect. Elle portait toujours sa lance dans le dos, et portait la même armure que Mancinia, noire comme Svern, son puissant dragon noir...Elle était plus grande, plus puissante, et plus...Enceinte ?! Mancinia ouvrit la bouche de surprise mais aucun son ne sortit de sa bouche, bien sûr, Ielenna avait dû faire sa vie au bout d'un siècle, mais la voire enceinte, Mancinia ne l'espérait plus ! Ielenna renversa la tête en arrière et éclata de rire : - Eh bien quoi ? Tu n'aimes pas mon bébé ? Mancinia regarda sa camarde avec qui elle avait grandie, elle éclata de rire à son tours, ou s'ajoutèrent des larmes, Mancinia s'effondra par terre en pleurs : - Mais je...Je vous croyais tous morts !! Vous êtes morts !! Je vous est vu mourir !! Ielenna se pencha et releva Mancinia, elle l'a prit dans ses bras et lui dit : - Tu ne le sais pas...Celui que tu as vu mort...Tu n'as pas vérifié de plus...Tu n'as vu que Saha mort et... - Et comme il est mort...Saha ne devrait pas être comme un con dehors à attendre que ses dames aient finies ! Choc violent. Mancinia retourna la tête vers sa porte, Sahagiel. Même si Mancinia l'avait quasi vu mourir sous ses yeux, elle était franchement peu étonner...Lui non plus n'a pas trop changé...Toujours musclé, grand, beau brun, des yeux d'ambre complètement arrogant. Cent vingt et un ans ? Ce Saha et son armure rouge ! Ce Saha avec sa tête de séducteur ! Il était marié maintenant ? Qui est la fille assez cinglée pour ce marier avec ce... - Attendrez vous êtes..., dit - elle. - Hey ! s'exclama Saha. Ca va pas la tête ? Moi me marier avec cette tigresse ?...Tsss tu penses bien que oui ! Mancinia s'en doutait un peu. Déjà à l'époque ils s'entendaient bien, ça fini par un mariage et un enfant. Ben tien ! Mancinia haussa un sourcil interrogateur vers Saha : - Tu offre toujours des sauterelles carbonisées à Pieu ? - Non, je n'es pas de Pieu pour tenir les sauterelles sur le feu ! railla Sahagiel. - Toujours son humour à ce que je vois ! - Toi aussi t'es toujours aussi sexy ! - C'est quoi ce langage ? demanda Ielenna en fronçant les sourcils. - Le langage des débiles..., lâcha Mancinia. Ils éclatèrent de rires tout les trois. - Saha pense que ce sera une fille, dit Ielenna. Et je pense la même chose… - Alors, continua Saha. Nous allons l’appeler Diphtil. Note de l'auteur : Diphtil est le nom de l'héroïne de la fanfiction : La Fille du Monde de Ielenna. Je lui est demandé la permission. Si vous ne l'avez pas lu, aller y jeter un oeil c'est magnifique ! ...C'est magique ! Quoi vous ne connaisez pas ? Aller la lire exécution ! [/color]c’est là ou vous pouvez lire ses fics XD ! Diphtil est un très beau nom. Mancinia sourit. - Pourquoi vous n’êtes pas venu plus tôt ? D’accord on est dans le palais de mon père mais vous n’avez pas peur de lui à ce point ? - Non, dit Sahagiel. Mais nous ne sortons pas souvent des lisières du Du Weldenvarden. - Vous vivez chez les elfes, mais Arya ne m’a rien dit ! - Parce qu’elle ne le sait pas ! Et la reine Islanzadi non plus. Nous sommes nombreux mais vivons cachés. - Quoi ? s’exclama Mancinia. Vous êtes…Mais enfin ! Combien êtes - vous ? - Une vingtaine grâce à toi ! - Jack, commença Ielenna. Freÿa, Sven, Jennifer et Brunhild, vivent ici ? Eh bien nous avons nos camarades… Mancinia ne retint de pleurer ! Ludovic, Narya, Anaya, Iduna, Licianne, Melusine, Manath, Evanna, et Koyuki. ILS ETAIENT VIVANTS ! - Et qui d’autre ? demanda t - elle. Ielenna regarda Saha ensuite Mancinia avec un regard triste et fini par dire : - Keran, Arira et Meer, même Thérésa à survécue… - On était dans la même explosion, dit Saha. La plupart on survécut…Mais toi, tu ne le sais pas... Mancinia sentit son coeur valsée...Elle était si heureuse qu'ils aient survécus, mais, la personne qu'elle aurait aimé revoir était mort...Mort dans ses bras...Sans qu'elle puisse réagir...Voyant Mancinia dans le vague Saha demanda : - J'ai appris que tu avais des frères ? Alors raconte - nous ! Mancinia invita alors ses deux camarades à s'assoir. Et elle raconta alors à Ielenna et Saha les péripéties de ses frères : http://fr.youtube.com/watch?v=8uXxk-zuMpg&mode=related&search= Voici un lien d'une musique d'Eragon et Murtagh en allemand mais bon... Lorsque Murtagh se réveilla, une faible lumière d'une bougie éclairait la chambre. Il était allongé sur un lit et remua légèrement. - Arrête de gesticuler, tu va te faire mal, imbécile ! Murtagh se retourna. Mancinia. Elle était en train de le soigner...Murtagh se redressa d'un bond, visiblement furieux. - TU VAS M'EXPLIQUER ? OU JE DOIS TE BATTRE POUR OSE TE DEMANDER CA ? Mancinia ne cilla même pas, la colère de son frère était prouvée. - POURQUOI NE NOUS PAS L'AVOIR EXPLIQUER PLUS TÔT ! NOUS AURIONS PU TOUT EVITER !!!! - Arrête Murtagh ! - JE N'EN EST PAS ENVIE ! - J'AI L'IMPRESSION DE VOIR MORZAN LA !! lui hurla Mancinia. Murtagh eut le souffle coupé, le comparer à son père ? Ce n'était pas faux. Même regard. Même voix. Même apparence. Même la couleur de leur dragon... "Calme - toi, Murtagh..." Murtagh ignora son dragon en brisant leur lien. Il se blottit dans ses draps pour pleurer, Mancinia prit son frère dans les bras, lui releva la tête et essuya ses larmes. - Si tu veux des explications, allons voir Eragon...Je vous dirais absolument tout... Une pluie lourde et pénétrante dégringolait sur les toits et la cour du palais. Une pluie qui pénétrait brutalement et qui éclaboussait le sol d'un tintement musical. Mancinia soutenait Murtagh, Eragon les suivaient, silencieux et calme. Elle les emmena à l'extérieur, puis dans une gigantesque salle. Saphira et Thorn étaient là, mais Murtagh jeta un coup d'oeil interrogateur à sa soeur : - Que veux - tu nous montrer ? Murtagh n'eut pas besoin de réponse. Une gigantesque ombre bleu argent se dégagea de l'ombre se montrant au soleil. - Voici Terrosix, dit Mancinia. C'est mon dragon. Terrosix s'avança et senta les jeunes hommes. - ...Euh...Tu peux parler, Murtagh, dit Mancinia. Il ne va pas te manger... - Je sais ! rit Murtagh. - Bonjour Dragonniers ! lança Terrosix. Murtagh cessa de rire et regarda le dragon bouché bée, Eragon avait les yeux écarquiller : - Tu...Tu parles ? - Ben tiens ! dit Terrosix - Je veux dire : Tu parles à voix haute ? Mancinia ne put se retenir : elle éclata de rire. - Les dragons parlent à va haute, mais cela nécessite du temps et de l'entrainement... - Je vois... Ils entrèrent dans la maison des dragons, Saphira et Thorn dans les bras de leurs Dragonniers respectifs. Mancinia se mit contre le poitrail chaud de son dragon. Elle regarda d'abords les jeunes dragons qui avaient énormément grandis. Ils devaient avoir trois moins maintenant... - Et père dans cette histoire ? demanda Murtagh, suspicieux. Mancinia sourit faiblement. Elle se demandait si Murtagh se frapperait la tête contre le mur si elle lui disait la vérité, mais elle n'avait pas le choix...Mais pas maintenant. Vu qu'elle ne voulait pas parler, Eragon demanda : - Dis - nous, comment tout à commencer ? - Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je n'ai presque plus de souvenirs de ce temps. Maintenant c'est la vie que je mène qui importe. Le futur n'existait pas en ces temps là, et le passé n'existe plus maintenant. - Et maintenant ? - Ah, maintenant, tout à changé. Ce qui est terrible, c'est que tout c'était arrêté brusquement. Des mois sont passé avant que je puisse trouvée l'aide dont j'avais besoin...Au début, après la guerre, je n'aimais pas la vie que je menais dans le palais, c'était dur de vivre loin de ma patrie détruite. J'avais l'impression que ma vie était vide. Je me sentais étrangère dans un monde étrange, tu vois ? Je suis née à Doru Areaba sur l'île de Vroengard, la patrie de Dragonniers. Nous n'avons pas la même mère, sa vous le savez mais, ma mère, Adsarthia, était la fille de Vraël, j'étais donc l'héritière du trône. Elle morte quand j'avais sept ans, une maladie l'as emporté...Lorsque j'étais petite j'ai...Vous savez pourquoi je ne me suis pas mariée ? - Parce que Keleb est un crétin ? lâchèrent Murtagh et Eragon en choeur. - Non. Parce que je suis déjà mariée... - QUOI ? s'exclamèrent les deux frères. Mancinia baissa la tête et commença son récit... Pour être gentille voici à quoi ressemblera ce chapitre nommé : Le passé de la caste...Je met ceci en avance sinon cela sera long...Voici un aperçu... Nous avons vu ce que tu voulais, Tu nous as coincés à l'instant. Endormis par notre vanité. Cela pourrait nous coûter la vie. Je les entends ses rapprocher. Les hurlements envoient des frissons dans mon dos. Et le temps s'épuise maintenant. Ils descendent des collines derrière nous. Quand nous commençons à tuer. Tout s'effondre à présent. Depuis le cauchemar que nous avons crée. Je veux qu'in me réveille à tout prix. Quand nous commençons à tuer. Tout s'effondrera. Depuis l'enfer dans lequel nous sommes. Tout ce que nous sommes disparaît. Quand nous commençons à tuer... Nous avons cherché toute la nuit, Mais il n'y a aucune empreinte à trouver. C'est comme si elles venaient toutes de disparaître, Mais je sais qu'elles sont autour. Je les entends se rapprocher. Leurs hurlements envoient des frissons dans mon dos. Et le temps s'épuise maintenant. Ils descendent des collines derrière nous. Quand nous commençons à tuer. Tout s'effondre à présent. Depuis le cauchemar que nous avons crée. Je veux qu'in me réveille à tout prix. Quand nous commençons à tuer. Tout s'effondrera. Depuis l'enfer dans lequel nous sommes. Tout ce que nous sommes disparaît. Quand nous commençons à tuer... Je les entends se rapprocher. Leurs hurlements envoient des frissons dans mon dos. Et le temps s'épuise maintenant. Ils descendent des collines derrière nous. Le soleil se lève. Les cris sont partit. Trop sont tombés. Peu sont encore debout. Est - ce la fin de ce que nous avons commencé ? Nous rappellerons - nous de ce que nous avons fait de mal ? Quand nous commençons à tuer. Tout s'effondre à présent. Depuis le cauchemar que nous avons crée. Je veux qu'in me réveille à tout prix. Quand nous commençons à tuer. Tout s'effondrera. Depuis l'enfer dans lequel nous sommes. Tout ce que nous sommes disparaît. Quand nous commençons à tuer... Quand nous commençons à tuer... Paroles et musique du groupe Within Temptation : "The Howling" ou "Le hurlement" Voici le lien :http://fr.youtube.com/watch?v=wd-gui-_mJQ&mode=related&search= | |
| | | Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:29 | |
| Chapitre 15 : Le passé de la caste Tout ce qui est en Italique est une chanson ! Hey ouais... Mancinia était assise sur le lit de Murtagh. Ses jambes étaient ramenées contre sa poitrine, sa tête plongée entre ses bras, ses épaules tremblaient. Elle avait peur. Oui. Elle avait même très peur. Elle releva doucement la tête vers ses frères, mais elle regardait toujours le lit... - Je commence, souffla t'elle avec émotion. Mes yeux... Elle se stoppa, déjà incapable d'aller plus loin. - Tes yeux..., le poussa doucement Eragon. Mancinia ferma les yeux, inspira profondément. Elle les rouvrit et dit fermement et sur d'elle cette fois : - Mes yeux sont ainsi en raison de ma fonction et de mes pouvoirs...Je...Je ne suis pas vraiment humaine. - Pas vraiment humaine ? demanda Murtagh en écarquillant ses yeux. - Non, répondit Mancinia fermement, mais on sentait une sacrée note de tristesse. Je suis Dragonnière, comme vous le savez, mais en plus...Je suis impératrice de Doru Areaba, chef guerrière des Dragonniers...Et...Je suis une Déesse. - Quoi tu es une déesse ? s'exclamèrent - ils d'une même voix ahurie. - Oui. Regardez... Mancinia joignit ses mains comme si elle allait prier, une lueur blanche très puissante et clair, jaillit de sa main mais disparut aussi vite qu'elle était venue...Des rayons lumineux argenté apparurent sur les contours de Mancinia, une douce chaleur se répandit en elle, mais aussi à ses frères, un bien être sans nom. Murtagh et Eragon semblaient tétaniser. Deux étranges choses apparurent dans le dos de Mancinia. Un paire d'ailes blanche immaculée. Elles se refermaient légèrement au dessus de la tête de Mancinia, et se terminait au niveau de sa taille. On aurait dit des plumes. Elle battit une seule fois ses ailes, créant un léger vent qui fit virevolter les cheveux des deux garçons, Mancinia sourit. Mais Murtagh avait sans le vouloir attraper une des ailes et la tenait par le bout. Il trouva ça très doux, c'était vraiment des plumes ? - Oh, je suis désolé ! dit - il précipitamment en lâchant le bout d'aile qu'il tenait. Mancinia lui jeta un regard. - Mais non, ne t'inquiète pas. Tant que tu ne touche pas l'endroit de mon dos d'ou elles naissent je ne ressens aucune douleur ! Alors, c'est doux, hein ? Murtagh hocha la tête encore un peu mal à l'aise mais il remarqua un étrange symbole sur le front de Mancinia. Il était de couleur bleu clair argent comme ses yeux. Murtagh ignorait qu'elle était ce symbole qu'il n'avait jamais vu. Mancinia le devança et dit : - C'est un symbole rhombique étroit. Mon symbole. Mon symbole de déesse. Je vais tout vous raconter... Mancinia commença alors à leurs expliquer d'une voix hésitante, qui prit en force et en assurance au fur et à mesure qu'elle parlait... 112 ans plus - tôt... En l'année 1607, Embarquons mes amis ! Gloire, bonheur et prospérité, Virginia Compagnie ! Nous partons tous à la conquête, D'un pays de paradis ! Accroître notre fortune, Avec Virginia Compagnie ! La parole est d'or, Avec Virginia Compagnie ! Pour l'honneur et pour la vie, Virginia Compagnie ! Ce chant s'élevait du luxurieux bateau nommé l' R.S.S Héritage, qui était un gigantesque trois mats, armée pour la guerre, mais qui en revenait. Il vient de faire escale à Narda, le dernier petit port avant leur destination final, pour se ravitailler. - Hey, dite donc ! s'exclama Galbatorix. Mais c'est Morzan ! - Oui, c'est bien lui ! répondit Brom. Ce vieux Dragonnier ! - Le général Morzan ? dit un jeune matelot. Il parait que c'est un homme exceptionnel. - Ne me dis pas que tu vas faire route avec nous ? demanda Galbatorix. - J'espère bien que si ! railla Brom. A tu perdus l'esprit ? On ne peut pas battre des Urgals sans Morzan ! - Ca c'est vrai ! dit d'une voix amusé Morzan. Et je n'ai pas envie de vous laisser vous amuser sans moi ! Sur ces mots, Morzan embarqua et salua son frère et son camarade, Galbatorix. Ils l'arguèrent les amarres... Durant ce temps sur Doru Areaba, c'est avec un soupir que Mancinia ouvrit les yeux, afin de contempler l'eau de cristal des vagues, qui venaient s'écraser avec douceur contre les rochers...Le soleil de l'été semblait napper la ville d'une coulée d'or, et répandait déjà une chaleur glacé. Normal, puisque nous sommes en hiver ! La mer du nord étincelait, couleur topaze, portant au nez de Mancinia une odeur amère et salée de la marée. De là ou elle était, de sa chambre plus précisément, la mer lui apparaissait clairement, trois navires entraient dans le port pour s'amarrer au quai. Mancinia adorait le palais de Libria. C'était l'un des plus beaux édifices qu'elle avait vu. Il était bâti d'une pierre laiteuse ou scintillaient, en se tortillant sous formes de branches, de l'ambre bleu. Les jardins tout en longueur entouraient le bassin, reliés par de fraîches fontaine qui emplissaient leurs vasques dans les cours, et ou les fleurs poussaient en abondance toute l'année. On voyait également les jardins ou une enfilade de verdoyants jardins en terrasses, remplis d'arbres et de fleurs, et ou retentissait le chants des fontaines et des oiseaux. Son appartement était spacieux et frais. Il y avait des décorations d'argent, d'ambre turquoise et bleu, ainsi que du jade. Un luxe modeste pour une princesse, un luxe tout court pour Mancinia. C'était simple et reposant, pour elle, pas besoin de froufrous... - Qu'elle est ton nom ? demanda Mancinia de sa voix puissante en se retournant. La petite fille qui se tenait devant elle avait un air docile...Mancinia ne devait avoir que deux ans en plus qu'elle. Elle était robuste et venait de Ceunon. Elle serait sa servante. Bof, une servante, Mancinia s'en fichait pas mal. Elle voulait juste quelqu'un avec qui parler... - Mon nom est Freÿa, princesse. Les yeux de Mancinia lui faisait peur, Mancinia l'a voyait frissonner ou sursauter quand elle parlait. - Tu es nouvelle, non ? - O...Oui, princesse. - Freÿa ! coupa Mancinia. Mon nom est Mancinia. Je te demande une faveur : traite - moi comme ton égale ! Cela, c'est un ordre. Et tutoie moi part la même occasion... Un profond silence régna dans la pièce. La brise faisait frémir les rideaux, une lumière vive inondait la pièce. Freÿa sourit d'un rire incertain : - Comme il vo...Te plaira ! finit - elle par dire. - Viens alors ! dit Mancinia avec un sourire radieux. Je vais t'emmener visiter... Mancinia l'emmena alors visiter le palais, lui confiant des anciennes histoires. La journée, qui touchait à son terme, était encore chaude, Freÿa s'en étonna. Mancinia lui expliqua qu'ici, le temps était toujours chaud, c'est pour ça que la plupart des portes étaient ouverte pour créer un courant d'air. Freÿa semblait soulager que Mancinia ne la maltraitait pas comme la plupart des maitres qu'elle avait eue...C'était grâce au Seigneur Morzan qu'elle était libre, parce que son père, Tornac, était un bon combattant et entraînerait les plus jeunes Dragonniers...Freÿa était totalement émerveillée par Mancinia, elle pensait avoir à faire à une femme dure, mais non. Elle était vraiment amicale et gentille, Freÿa écoutait ce qu'elle lui disait essayant de retenir le plus de choses possible, cela lui serait peut - être utile... - ...La tunique bleue marine, poursuivit Mancinia. Est portée par des prêtresses de haut rang dans la demeure des naissances, la blanche aux novices, qui sont aspirantes prêtresses. Ce sont des prêtresses de la Lumière Mère, connue sous le nom de Tyr. Mancinia fit un geste de la main, et Freÿa vit une tour gigantesque, non, monumentale ! La tour reposait sur une gigantesque porte de pierre blanche, dont les portes sont faites de bois simple mais résistant. Mancinia poursuivit : - La demeure des naissances, c'est le nom de cette tour. Les prêtresses, ou les aspirantes prêtresses, son charger de surveiller la tour depuis des temps anciens, mais seulement des femmes. Je n'ai jamais compris pourquoi... C'est alors qu'une femme habiller de bleue et au maintien plein de fierté, qui avait des cheveux roux comme des flammes, ses long cheveux bouclée donnait un reflet à ses yeux bleu clair qui était calme, joyeux et doux à la fois. Meer était accompagné de sa petite soeur, Thérésa. Elles étaient toute deux grandes et minces et dotée d'une fine ossature, vêtue de blanc, les cheveux longs et noirs bouclés de Thérésa cascadaient jusqu'à sa taille, son regard émeraude était chaleureux. Mancinia s'exclama : - Meer, Thérésa ! Comme je suis heureuse de vous voir ! La nuit tombait sur les tours de la demeure des naissances, et les toits de la cité antique...Freÿa pensa que ce fut une excellente journée pendant que Mancinia lui présentait ses deux camarades... Le vent soufflait fort en mer mais cela n'était pas trop grave pour le navire. Il t’engeai légèrement sous la force du vent mais ce qui était plus fort que le sifflement des oreilles était sans nulle doute la voix furieuse de Brom : - Bravo ! Un grain de bravoure pour trois grains de folie, abrutis ! Tu vas seulement rentrer voir ta fille, pour lui dire que tu repars ! - C'est peut - être la dernière fois que je la vois ! Donc, tu ne peux rien dire Brom ! Brom soupira, attrapa la corde et commença à tirer la caisse derrière lui alors que Rianis, un marin de forte carrure et assez fou pour accepter des missions dangereuses, demanda en se retournant sur Morzan : - Tu crois que les Urgals nous causerons des problèmes ? - Pas autant que Morzan leur en causera ! clama Galbatorix. Ce dernier poussa la chansonnette en attrapant balais à longue franches, il le mit au dessus de sa tête en se cachant derrière un tonneau de vin, on aurait dit qu'il l'avait comme perruque. - Combattons les Urgals...! - Au sabre et à l'épée..., poursuivit Morzan en dégainant Zar'roc pour couper le manche en deux. Boc, voilà Galby avec une perruque ! Morzan avait en même temps mit la pointe de Zar'roc dans le bouchon d'un tonneau et l'arracha d'un coup pour faire couler le vin : - Gloire, bonheur et prospérité, Virginia Compagnie ! - A quoi peux bien ressembler Doru Areaba ? demanda un garçon qui grimpait les cordages des hauts - bancs. - A toutes les autres villes portuaires je suppose..., lui répondit un autre garçon plus âgé. On à vu des dizaines de villes, Keran...Pourquoi veux - tu que celle - ci soit différente ?... - ...Pour l'honneur et pour la vie, Virginia Compagnie ! poursuivait les Dragonniers en bas. En fin d'après - midi, ils aperçurent les côtes rocheuses qui marquait le début de l'entrée de l'île de Voengard, le fleuve menait directement dans la ville portuaire de Doru Areaba...Les côtes rocheuses offre des abris naturelle contre les tempêtes, mais les écueils, ses rochers au ras de l'eau, rendent la navigation dangereuse pour les amateurs. Dans le fond de la rivière, Brille les saumons d'argent ! Dans le coeur de la terre, Ressent l'amour du printemps. Grand esprit de l'univers, Maître de la grande île, Garde le feu millénaire, Dans le coeur de tes enfants ! C'est la voix de la raison ! Qui illustre les saisons, Car dans nos coeurs résonne... Le grognement du dragon ! - On à tuer un Urgal. Peut - être même dix ou vingt...! poursuivaient les soldats en descendant du navire heureux de retrouver leur famille. Morzan se retourna vers Galbatorix qui serrait sa fille du même âge que Mancinia. - Comme tu à grandie, Arira ! dit Galbatorix. Arira avait de longs cheveux d'un noir de nuit, elle était vêtue d'une magnifique robe verte, ainsi que des bottes qui lui montaient aux genoux. Autour de sa taille fine, un ceinturon luisant soutenait un fourreau qui abritait une épée de Dragonnier vert, qui pendait à son côté droit. Arira avait la tête haute, ça qui lui donnait un port de reine. Ses yeux verts foncés, tirant sur le noir, étaient légèrement en amende. Arira sourit en s'inclinant respectueusement devant Morzan et s'éloigna avec son père. Sa mère était morte en l'enfantant. Galbatorix avait aussi un fils, frère ainé d'Arira. Keleb. Il suivait l'enseignement de Maître Oromis, un des plus puissant Dragonniers du haut conseil. - Papa ! Morzan se retourna et par réflexe, et attrapa Mancinia dans ses bras. Il l'a serra dans ses bras. Cela ne faisait pas loin de trois mois qu'ils ne s'étaient pas vus. Morzan n'était pas souvent là, mais avant, Mancinia avait sa mère, maintenant, Adsarthia n'était plus là. Il ne lui restait plus personne. - Je m'excuse de m'être absenter si longtemps, dit Morzan à sa fille. Mais je suis revenu à temps...Joyeux anniversaire ! Mancinia serra plus fort Morzan dans ses bras. - Onze ans, Mancinia. Tu grandis trop vite ! - Bah, fit Mancinia. Bientôt je serais comme vous ! - Tu es déjà Dragonnière en formation, et j'en suis fière. Morzan la posa par terre, et ils marchèrent ensemble jusqu'au palais...Ils croisèrent Maitre Oromis et son gigantesque dragon, Glaer. Oromis était un elfe aux cheveux d'argent, il devait être vieux mais rien ne le faisait dire ! Durant le reste du trajet, Morzan demanda à Mancinia avec sérieux. - A tu déjà choisi ta formation, ma fille ? Mancinia eu un sourire malicieux et hocha la tête positivement. - Je vais faire comme maman ! Le coeur de Morzan chavira : sa fille deviendrait prêtresse à part. C'était un immense honneur d'avoir eue se privilège, bien que Mancinia soit spéciale...Elle possède une marque sur le front, un symbole rhombique étroit. Cela n'étonna guère Morzan, sa mère avait également eue un symbole, mais les yeux de sa femme étaient normaux. Ceux de sa fille était prophétique...Arriver au palais, Morzan et Mancinia durent ce séparer. Mancinia marcha dans une longue allée, ne fessant pas trop attention à ce qui se passait, alors bien sur...Boum. | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:30 | |
| "Bordel, que je suis maladroite quand je mis mets !" jura Mancinia pour elle - même. - Je suis désolé, Altesse, dit un garçon. Mancinia se redressa et vit un jeune homme qui avait derrière lui un énorme dragon rouge. L'inconnu était vêtu d'habits usagés fait de cuir noirs. Il respirait le calme et la confiance en soi. Il avait une épée de Dragonnier rouge à la ceinture. Son visage grave aux yeux bleu farouches, profond et arrogant, était encadré par des mèches de cheveux noirs. Il devait avoir deux années en plus qu'elle. Son dragon était quand à lui plus âgé que Terrosix, cela était évident, mais leurs ossature était la même. Ses écailles étaient des charbons ardents, ses ailes avaient la teinte du sang clair, ses crocs et ses serres étaient blanc, et ses yeux vermillon étincelaient d'une joie sauvage, mais aussi d'un profond respect envers la jeune femme qui l'observait, incrédule. Une seule idée lui passa en tête : le dragon était magnifique. Et terrifiant aussi. L'étranger regardait Mancinia avec un petit amusement et répéta : - Je suis désolé... - Non, s'empressa de dire Mancinia. Je ne regardais pas ou j'allais, c'est ma faute !... - Vous n'avez pas à vous excuser, princesse... - Qui es - tu ? demanda Mancinia. - Murtan, répondit - il d'une voix basse, assuré mais curieusement émue. - Donc tu es aussi un Dragonnier en formation ? - Euh...Oui. Veuillez m'excusez, voici Garrett. Le dragon cligna des yeux pour confirmer son nom. Mancinia assise sur un banc, cligna elle aussi des yeux, mais en réfléchissant. Elle fixa le jeune homme avec un air de déjà vu. - Je vous connais..., commença Mancinia. Je vous est déjà vu. Parce - que vous êtes... - Le fils de Morashi, termina le garçon. "Morashi ! pensa Mancinia comme si s'était l'évidence même. Le Parjure qui à trahis le mal, pour rallier notre cause, il y à vingt ans de cela..." - Murtan, dit Mancinia. Oui, je me souviens maintenant. - C'est bien moi..., Altesse, dit le garçon en baissant les yeux. - Je t'en prie, Murtan. Appelle - moi simplement, Mancinia. Murtan semblait un peu prit au dépourvut, une princesse héritière le remerciait de sa loyauté. Garrett, le dragon rouge imposant s'éloigna en volant, Mancinia supposa qu'il était partit chasser. Elle regarda Murtan avec un sourire, ce dernier détourna le regard, mal à l'aise. - Murtan, dit Mancinia. Je te remercie. - Hein ? - D'ailleurs, tu viendras ce soir avec ton frère, Keran c'est ça ? - Oui, dit Murtan capable de dire ce mot. - Tu viendras ce soir au bal en l'honneur de mon anniversaire ! - Mais, Votre Altesse..., bafouilla Murtan. - Pas de cérémonie avec moi ! le coupa Mancinia. Et je te l'es dit, appelle - moi, Mancinia. Murtan était complètement perdu. Au bout d'un moment, Mancinia éclata de rire sous le regard stupéfait du garçon. - Allez ! Je ne suis pas une mangeuse d'hommes ! - Je sais ! s'empressa de répondre Murtan, gêné. Mais vo...Tu ne crois pas... Murtan fit une grimace et continua : - ...Que cela dérangera ton père ? - Meuh nan ! Mancinia sourit. - Rah ! continua t - elle. Je ne me suis pas autant amusée depuis longtemps, merci beaucoup. - De rien, Alt...Mancinia. Même si je ne vois pas trop pourquoi. Ils restèrent là, dans les jardins sans neige de l'hiver, même avec une douce chaleur, a discuter...Mancinia lui raconta un peu sa vie, mais quand elle parla de sa mère, elle ne put retenir des sanglots...Murtan lui mit la main sur l'épaule avant de la retirer brusquement. - Wah ! dit celui - ci. C'est une injure envers une princesse héritière de poser la main sur elle ! - Arrête çà ! s'exclama Mancinia, furieuse. Je veux bien admettre ce rôle grotesque, mais je suis un être humain adulte ! Alors, traite - moi en adulte ! Tu veux que je m'énerve ou quoi ? - Ce n'est pas une pensée particulièrement rassurante ! dit Murtan avec une grimace. Mancinia lui jeta un regard et ils éclatèrent de rire... La soirée tomba très rapidement. Murtan était allongé dans l'herbe, il ne cessait pas de penser à Mancinia. Elle hantait son esprit. Des crissements dans l'herbe le firent redresser. - Keran ? - Oui, c'est moi, grand frère ! Avec une lenteur infinie, Keran, le frère cadet de Murtan s'avança dans la colline. Keran possédait des yeux vert émeraude et des cheveux blonds en bataille. Grand, mince et docile, il possédait une épée de Dragonnier bleu sur le côté. - Comment va Séphiré ? demanda Murtan à son frère. - Il va bien, un peu malade, mais sinon tout va bien... Séphiré était le dragon bleu de Keran. Murtan et lui avait deux ans de différence, leur mère était décédée il y à longtemps quand à leur père, Morashi, c'était un des généraux Dragonniers. Mais ils ne s'occupaient jamais de ses fils. C'est pour ça que Murtan avait une rancune tenace envers son père... - J'ai entendu dire, poursuivit Keran. Que nous étions invités à l'anniversaire de la princesse Mancinia ? Murtan hocha la tête, pensif... - Tu es avec moi ? demanda Keran en éclatant de rire. - Mais oui...Mais oui... "Ca va ? demanda Terrosix à Mancinia. "Pourquoi je réagis comme çà ? Il suffit que je croise son regard pour perdre mes moyens. Tout à l'heure, j'avais le coeur qui battait si vite, je ne pouvais plus respirer !" "Ta maladie, sans doute." "Non ! Je ne pense qu'à lui. J'ai l'impression..." "Qu'est - ce qu'il y à encore ?" s'énerva Mancinia. "Tu me hérisses les écailles ! Bon aller, le moment est venu..." "Ce serait le moment idéal de faire une entrée fracassante !" Mancinia sourit, et après avoir respiré un bon coup, elle pénétra dans la salle. Après avoir salué tout les nobles inimaginables, elle s'enfuit dès qu'elle le reconnut... Murtan aurait bien envie de rire en voyant Keran se faire aborder par Arira, la fille du général Galbatorix. Mais il n'en eut pas le loisir, car quelqu'un l'attrapa par le bras. - Ohé ! Attendez mademoiselle, on va coopérer ! "Quelle poigne elle à cette nana ! Mais..." - Ah, merci Murtan ! Ils sont collants et j'en peux plus ! Marre de tous ces enfants gâtés de la noblesse ! Ce n’est pas mon truc de vivre ça, je préfère brandir mon épée et tué mille fois des Urgals ! On le saura qu'une princesse soldat c'est rare ! Je t'en prie, fait semblant d'être mon cavalier un moment... - Wah, Mancinia ! Tu es... - Ben quoi ? Murtan reçu ça comme un choc, il était bouché bée, reluquant la jeune femme de haut en bas, se demandant si c'était la même femme qu'il observait. Mancinia était vêtue d'une magnifique robe noire à parament, bordée d'argent créant des motifs compliqués. Son corset noir foncé était serré et mettait en valeur la belle poitrine rebondie de la jeune femme. Sa fine taille était accentuée par les couleurs et la façon de se tenir de Mancinia. Ses épaules comme ses bras était découverts. C'était la robe cérémonielle de la Déesse. Murtan ignorait pourquoi il l'imaginait en blanc, car la robe cérémonielle blanche était uniquement pour la mariée... Il fallu un temps pour que Murtan remette les pieds sur terre, il murmura : - Ma princesse ! Si je peux me le permettre, tu es plus regardable que toutes les filles de la noblesse ! - Merci, répondit Mancinia en rougissant légèrement. Dit...Ca fait un baille que j'ai plus dansé. Alors, tu veux bien m'accorder cette danse ? Murtan lui tendit son bras et dit : - Damoiselle Mancinia, voudriez - vous bien m'accorder cette danse ? Mancinia prit son bras, ils commencèrent à danser parmi les invitées. "Bien que ce soit une princesse, pensa Murtan. Elle est dépourvue de l'attitude hautaine commune chez les gens de la noblesse gnan - gnan. Elle est si gentille et agréable, que même moi je la trouve sympathique, et que...Je l'aime ! Oui je l'aime...En moins d'une journée, mais oui, qui ne peux pas l'aimer ?..." Deux semaines c'était écoulée depuis son anniversaire, mais Mancinia et Murtan ne s'était pas revu depuis...Elle se baladait dans le couloir quand elle y croisa son père...Il portait Zar'roc sur le côté et semblait réfléchir... - Ah, Mancinia, dit Morzan. Je te cherchais, je dois te parler... Il emmena Mancinia dans les jardins ou ils pourront discuter dans le calme. - Qui à t'il, père ? demanda Mancinia. Vous devez repartir ? - Oui... Mancinia eut un pincement au coeur. Ainsi, son père repartait en mission...Pour combien de temps ? Ou ? ... - Mancinia, sait - tu d'ou viens ton symbole ? Mancinia baisa la tête. - Oui, père... - Ta mère possédait un emblème ovale avec une pointe. Il est temps que tu saches qui tu es... - Je le sais, père. Ne vous inquiéter pas... - Quand tu auras vingt ans, Mancinia. Tu devras aller dans son Empire durant deux ans. Une fois ta formation terminé, tu reviendras, et à l'âge de vingt - deux ans, tu hériteras du trône. Mais n'oublis jamais une chose : tu resteras ma petite déesse...Tu partiras dans neuf ans, Mancinia. Tu iras à Troie, ville portuaire de l'Empire d'Eggradsial... - Oui...Vous pouvez compter sur moi, père... Morzan serra sa fille dans ses bras et lui donna un baiser sur le front. - Père ? demanda Mancinia en relevant la tête. - Oui ma chérie ? - ...C'est...Pourquoi la ville de Constance ou Atlantis ? Morzan fronça légèrement les sourcils... - Constance est une ville continentale...Atlantis est une ville sur la mer...Je crois que tu devrais apprendre cela plus tard... Quatre ans plus - tard... - Veuillez m'excuser, noble déesse... - Keleb ? Mancinia sourit et se retourna, interrompant sa méditation. - Dis donc, depuis quand tu m'appelles ainsi ? - Ta marque... - Tu veux me dire quelque chose ? - Ah, euh...Je dois partir en Inzilbêth... - Quoi ? s'exclama Mancinia. Quand ? - Maintenant...Je suis désolé... - Rah ! Zut alors ! Tu ne seras pas là ce soir ? - Non, désolé. - Arrête d'être désolé, ne n'en mourrait pas. Mais cela m'attriste quand même. Keleb fit un geste de la main. - On se reverra. - On se reverra ! - Tu es vraiment Magnifique en tout cas... Mancinia se dressait devant lui avec la grâce d'une reine, majestueuse et fière, elle se tenait debout devant Keleb, droite et ferme. Ses yeux étaient perçants, ses longs cheveux blond lui descendaient jusqu'aux épaules, ils étaient retenus par un diadème de cristal. Elle portait des bracelets d'or à chaque poignet, ainsi que des boucles d'oreilles en or. Sa robe était blanche, une ceinture d'or traversée par des fins anneaux lui ceignait les hanches. Sa robe était surmontée d'une cape bleue foncée avec des couleurs d'or, qui répandait ses plis sur le sol. Malgré son allure imposante, elle donnait une impression de froideur, qui dissimule un profond chagrin...Le jardin luxueux derrière elle ne fessait rien à Keleb. Mancinia était la seule femme qu'il aimerait jamais... | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:30 | |
| Il lui passa la main derrière la nuque et l'attira vers lui pour l'embrasser...Mais Mancinia détourna la tête et il n'eut que sa joue. - Keleb... Keleb ferma les yeux avant de les rouvrir et de murmurer : - Mancinia, je t'aime... Il l'a regarda, Mancinia releva sa tête vers lui, mais s'écarta...Keleb eut le souffle coupé. - Je suis désolée Keleb...Je ne peux pas...J'en aime un autre... Keleb baissa la tête, les larmes aux yeux et répondit : - Je...Je comprends, Mancinia... - Keleb ! dit Mancinia. Je suis désolée ! - Tu n'as pas à l'être...Je ne savais pas qu'elle serait ta réaction...Mais j'espère que cela ne changera rien...A notre amitié. - Non, non, ne t'inquiète pas. Tu seras toujours mon ami. - Puis - je connaitre son nom ? Je finirai par le savoir mais... - Murtan..., souffla Mancinia. C'est Murtan... - Murtan, dit Keleb. C'est mon meilleur ami, je suis heureux alors. Même si ce n'est pas moi que tu as choisi, je suis heureux de votre bonheur à tout les deux. Quand à Keran, j'espère qu'il ferra attention au bien être de ma soeur. Arira m'a confié...Enfin, tu le sais ? - Oui, bien sur ! Je te remercie Keleb... - Non, tu n'as pas à me remercier... Il lui prit la main et l'embrassa. Puis, il tourna les talons et partit. Mancinia se rasseyait sur le banc, et soupira un grand coup... ~~Flash back~~ Mancinia fêtait maintenant son quinzième anniversaire, un fois séparé des nobles et du tralala de la cour. Elle attrapa le bas de sa robe et la laissa aller au gré du vent, marchant dans les allées des jardins. Elle aimait porter que deux robe : la robe cérémonielle et celle - ci, c'était celle de sa mère...La robe lui descendait jusqu'aux chevilles, elle n'était pas vraiment rose, c'était plus foncé, pas mauve non plus...Le haut est un bustier, elle portait des gants jusqu'au coude et une paire de talons... Elle était en train de repenser quand Freÿa avait dû lui mettre une autre robe que celles - ci : Mancinia s'était laissé faire et dès qu'elle était sortie, Mancinia l'avait enlever et jeter à la mer, Freÿa en tant que complice. Elles en riaient encore. Mancinia ne mettrait jamais d'autre robe que c'est deux là, ou alors, son armure de Dragonnière...Sous le clair de lune, la mer était paisible, Mancinia enleva ses talons et trempa ses pieds dans l'eau... - Mancinia ? - Murtan c'est toi ? Le jeune homme ce tenait devant elle, Mancinia se jeta dans ses bras. Au cours de ses quatre dernière années, ils étaient devenu...Mancinia savait que Murtan l'aimait, même si elle n'en était pas sur et que lui n'oserait pas lui avouer, cela se voyait quand même dans ses yeux. Mancinia elle, en était sur, elle l'aimait... - Oui, c'est moi. Je peux te parler ? - Tu connais la réponse, non ? Murtan sourit et entraîna Mancinia à l'écart. Ils se regardèrent dans les yeux, sous la pâle lueur de la lune. - Joyeux anniversaire... - Merci, Murtan. Tu es vraiment quelqu'un qui compte vraiment beaucoup pour moi... Il s'approcha. Mancinia respecta son silence. Il était là, en train de la fixer avec des yeux bleu arrogant. Murtan se sentit soudain si proche de Mancinia, qu'un sentiment jusqu'alors inconnu le parcouru. Il oublia toute prudence et dit : - Que le monde est magnifique quand les étoiles brillent, et...que je t'aime Mancinia ! Tout lui parut parfaitement sensée en cette nuit, même lui ignorait pourquoi...Mancinia le regarda et son regard se perdit au loin, elle sourit. Elle crut que son coeur allait exploser ! - Je veux une femme comme toi..., continua Murtan. Pour toujours...Reste avec moi... C'est alors qu'il réagit très vite, sans se soucier des conséquences, il plaqua Mancinia contre un arbre et lui dit : - Je t'aime ! Il l'embrassa. Sincèrement et honnêtement, sous les lumières bienveillantes des étoiles et de la lune. Il s'attendait à être repoussé, même gifler pour cet acte d'audace, mais cela, il s'en moquait. Peut lui importe de mourir demain, si Mancinia n'est pas à ses coter. Lorsqu'il s'écarta de Mancinia pour reprendre son souffle, il vit son air triste et comprit soudain : - Mais...Je suppose que tu veux seulement restée mon amie et pas devenir mon amante ! Elle secoua négativement a tête et ce fût elle qui ce jeta dans ses bras en lui disant : - Je t'aime aussi imbécile ! Elle ne l'avait pas giflé, mais lorsque Mancinia l'embrassa, ce fût tout comme. Murtan en resta abasourdi mais il la serra fort mais avec tendresse, tout en continuant de l'embrasser... ~~Fin du Flash back~~ Deux ans plus - tard... - MUHAHAHA !!! hurla Sahagiel en espérant faire peur. - Saha..., dit Murtan en lâchant Mancinia. Si tu tiens à la vie...Retourne d'ou tu viens... - Je crois que j'ai vu un truc que j'aurais pas du voir, dit - il soudainement. Quelque chose en moi ce brise en faisant un boucan pas possible ! Il entra cependant dans la salle et fixa Mancinia : - T'as l'air fracassée Manci, t'es soûle ? - Nan, dit - elle. Juste que tu dois faire gaffe ! Sahagiel allait répondre mais...DING DONG ! - Oh ! dit Mancinia. C'est Ienny...! Elle se dirigea vers la porte en courant et alla lui ouvrir, Ielenna avait les sourcils froncés. - Cet homme m'appartient rends - le moi ! DADADADA - M...TALALALA - M...!! - Ienny, dit Ludo. Tu es franchement une femme fatale ! - Ienny...? lâcha Mancinia stupéfaite, ce n'était pas la seule... Un des points commun entre ses deux amis d'enfance ? Elle ne portait qu'une seule robe, la cérémonielle. Mancinia était trop grande maintenant pour portée celle de sa mère mais la conservait comme un trésor. Alors voir Ielenna en robe rouge et blanche, c'était soulever le ciel avec son doigt ! Mancinia l'entraina à l'écart et Ienny soupira : - Vêtement de torture, comment faire crever une fille ? - En la demandant en mariage ! - C'est vrai aussi, je t'ai dis que nous allions célébrer cela...! Mancinia éclata de rire. Ses camarades lui avaient réservé une super surprise, pour célébrer son mariage avec Murtan... Mancinia se rappelait comment Murtan lui avait demandé de l'épousée... ~~Flash Back~~ Elle se trouvait devant la mer en attendant le retour de son père qui ne devrait plus tarder...Murtan était à côté d'elle, Mancinia avait sa tête contre l'épaule de son petit ami. A cette pensée, elle sourit. Elle vit Murtan hésité et cela la troublait, mais il inspira à fond et dit : - J'ai une question...Une question importante à te poser, Mancinia...Veux - tu m'épouser ? Mancinia le regarda, Murtan vit la joie illuminer ses yeux. Doucement, sans hésitations, elle répondit : - Oui, Murtan, je le veux. - Je veux vivre avec toi, Mancinia. Fonder une famille avec toi. - Une famille..., murmura Mancinia. La pensée la laissa de glace, elle se détendit, même si son coeur continua à battre douloureusement, elle murmura : - Oui, une famille que nous créerons ensemble... - Je..., commença t - il. J'ai alors pensé...Etant donné que tu veuille m'épouser, que tu es ma fiancée, maintenant...Je me devais. Je me dois de t'offire un bague digne de ce nom. Murtan tendit à Mancinia une bague de Kyr. La Kyr est une pierre précieuse rare ! Sa couleur bleu clair est ensorcelante. Cette pierre lumineuse et noble, véritable symbole d'élégance, a inspiré des Maîtres Joailliers confirmé. La bague est composée de sept pierres ovales de la même eau pour les sertir sur un large anneau d'or massif aux douces ondulations, il y avait quatorze diamants de part et d'autres des Kyr, comme pour les éclairer encore plus. - Murtan, dit Mancinia. Elle est magnifique, même plus ! J'ai des vertiges rien qu'à la regarder. Tu m’aimes à ce point ? - Si cela représente mon amour ? demanda Murtan en levant un sourcil. Non ! Il n'y aura jamais assez de bagues semblable pour te montrer à qu'elle point je t'aime ! Mais, je dois savoir, est tu prêtes à aimer quelqu'un comme moi ? - Tu veux savoir un de mes traits de caractère ? demanda Mancinia. Je suis complètement cinglée ! Murtan se pencha de nouveau pour l'embrasser... ~~Fin du Flash Back~~ Mancinia avait hâte de savoir qu'elle surprise il lui avait réservé, encore...Ils éteignirent la lumière et seule un puissant rayon éclairait la scène de spectacle ou Mancinia chantait. Sa voix était unique. Plus magique, plus mag - nifique selon Saha. Elle sourit quand Keran s'avança et commença d'un coup à faire aller sa tête d'avant en arrière et à chanter comme un détraqué mental de première instance, un Romain quoi ! Mancinia sourit, c'est elle qui avait inventé ce mot, définissant le dernier des imbéciles en insultant les imbéciles...Pas évident de savoir sa véritable signification ! - Ouais girls..., commença Keran. C'est Fatal Bazooka. Quand c'est l'hiver quand ça fait blanc, qu'une chose à faire girls écoute ça ! Dis leur toi, Profanation Saha ! En direct des quartiers de Marseille ! Saha : La Bretagne hardcore. Représente le rap du Finistère en direct live de Quimper sud ! Ludo : Hé mais, t'es au courant qu'on comprend rien à c'que tu dis ? Saha : Qu'est ce qui y'a...Qu'est ce qui y'a toi tu m'engraines ? Ludo : Nan mais c'est pas ça, mais on a un message précis tu vois... Ils se stoppent de chanter et parle comme des arriérés. Saha : Ah ouais c'est vrai ! Ludo : Ben oui...Okaya quoi ! La musique reprend. Saha : Ouais...Ce soir j'arrive dans le club en mode chacal, ce soir dans le club ça va être bestial...J'te repère au milieu de la piste. OUH AAAAH ! Comment t'es mag - nifique !! Salut beauté moi c'est Original Gangsta, authentic lover. Tu danses bébé ? Hmmmm ça sera complètement débile ! Tu sais que t'es une belle girls, girls ? Chien viril cherche maitre docile ! Ludo : C'est quel genre de mâle ? Ludo : C'est quel genre de mâle ? Saha : Tout juste âgé de cinq années ! Ludo : C'est quoi l'idéal ? Saha : Chien équipé de piles ! Ludo : Est - ce qu'il as des poils ? Saha : Tous les jours il s'épile et il s'appelle Saha ! Ils s’arrêtent de chanter. Saha : Bordel c'est une situation critique post - tragique... Ludo : En effet... La musique reprend. Pour s'arrêter dès l'irruption d'Ienny. Ienny : Monsieur, on capte rien à c'que vous dite ! Saha : C'est parce qu'il faut retirer l'effet qui y'a sur ma voix... Ienny : Comme ça ? Ah maintenant je comprends... Saha : Qu'est ce que je disais déjà ? Ienny : Euh... Saha : Ah ouais ! J'suis trop puissant !
Maintenant Mancinia était à terre dès la rentrée des filles : Les filles : Tu m'fais trop pitié tu m'saoules va - y parle à main ! Si t'as pas compris ça veux dire : oublie - moi hein hein ! J'écoute pas, t'existe pas, donc vas - y parle à main ! Si t'as pas compris ça veux dire : non merci hein hein ! Narya : Pia Pia Pia ! Manath : Bref le mec m'acoste dans son pauv'survet lacoste ! Saha : Ouais c'est moi ! C'est moi ! Anaya : Et...? Manath : Et ? P.I Pas Intéressée ! Melusine : GIRLS POWERS ! Evanna : Alors va t'acheter une vie ! T'es pas dans ma liste d'amis ! Pas un seul kilo en trop ! Arrête d'me suivre comme un chien, les mecs ça sert trop à rien ! Koyuki : Ouais, c'est exactement ça ma chérie, ils on qu'à devenir homo. O.M.O ! Iduna : Heu...F.B.I : Fausse Bonne Idée ! Les filles : Tu m'fais trop pitié tu m'saoules va - y parle à main ! Si t'as pas compris ça veux dire : oublie - moi hein hein ! J'écoute pas, t'existe pas, donc vas - y parle à main ! Si t'as pas compris ça veux dire : non merci hein hein ! Saha se retrouve seul sur scène et commence à chanter avec une voix de pleureuse : Saha : Y'a tout qui m'tombe dessus ! Aie p'tain. A commencer par le pied du micro ! Toute une vie déjà gaché. Depuis que je suis né ce 29 février, tu sais c'que c'est que d'naquir une année bitextile, biplexile, je sais plus moi, bitextille ? Alors on oublis mon anniversaire...Depuis la poisse ne m'a jamais quitté ! Si toi aussi t'as une chienne de vie, chante avec moi ! C'était un silence total avec juste le son des mouettes et de la mer... Saha : Vous n’êtes pas sympas hein ! Ludo : Et ouais c'est comme ça, la vie, minot, elle te prend et j'sais plus ! Bilan psychologique pathétique, ambiance Assedic famillique ! Situation critique post - tragique ! Dictionnaire des rimes pages vingt - sept rime en - ique. Dictionnaire des rimes pages quarante - sept rime en - aite. C'est la défaite stupéfaite d'une vie imparfaite. On te rejette de la planète tel un Jésus de Nazareth pas très net. Alors minot appuie sur la gâchette... Saha : Mais nan, pas pour te tirer un balle minot ! La gâchette de la porte ! C'est parce que j'suis coincé dehors depuis le début du morceau ! J't'ai dit que j'avais oublié mes clés ! Oh minot, minot, qu'est t'as fait minot ? Haaaaa chienne de vie ! Bref imaginer la soirée, Mancinia n'en pouvait plus, moi non plus...! Musiques et paroles inspirée du groupe mortellement Fatal Bazooka - Fous ta cagoule, J'aime trop ton boule, Chienne de vie, Parle main et Crêpes au froment. | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:31 | |
| Mancinia était presque à terre, ses camarades savait vraiment faire les imbéciles quand il voulait. Pour elle, la soirée était réussie ! Deux mois plus - tard... - C'est de moi que tu parle là ? lança une voix d'homme. - C'est le grand jour de la lessive ou quoi ? s'exclama Murtan en haussant un sourcil, tout en regardant derrière Mancinia. Mancinia se retourna et vit approcher un jeune homme mince, avec de longs cheveux blonds attachés en queue, ses yeux était ambré. Il devait être âgé du même âge que Murtan. Il portait une sorte de ceinture entourant son devant, remplie de petits couteaux. Il était couvert d'eau de la tête au pied. - Disons qu'on s'est fait une bataille..., dit - il. Murtan regarda Mancinia avec un sourire d'exaspération. - T'es vraiment mon meilleur ami, Judo. Le sourire de Judo resta figé sur son visage, il eu un geste de surprise, recula d'un pas et s'exclama : - Oh ! Princesse ! - Ou ça ? demanda une autre voix. Une petite troupe approcha, trempé aussi. Le garçon qui avait posé la question devait être âgé à peine de quatorze ans, il avait des cheveux blonds et des yeux marron. Une femme, que Mancinia devina être Casda, avait la peau couleur café, des prunelles noir comme ses cheveux coupé noirs comme de l'encre. Casda avait une allure de chef née. Le garçon grand, fort et musclé qui l'accompagnait, avait ce même port. Il avait des cheveux noirs couleur de nuit, et des yeux marron perçant et froid qui ne laissaient paraître aucune émotion. Un autre homme d'allure marrante, avait lui aussi les cheveux noirs jusqu’aux épaules et des yeux marron. Le dernier était immense comme une armoire, il était noir de peau et avait des cheveux noirs dressez sur la tête. - Mancinia, voici Rick - c'était le petit -, Casca, Guts - le fort -, Carcus - le marrant - et Pipin - l'armoire. - Princesse Mancinia ? s’exclamèrent - ils tous d'un coup. - Faite bien passer le message, dit Mancinia avec un rire. Je veux qu'on m'appelle Mancinia. Alors, vous êtes la Troupe du Faucon ? Ils hochèrent la tête. Mancinia sourit...Si seulement elle avait su... | |
| | | Mancinia
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:31 | |
| Chapitre 16 : Une paix mensongère Empire d'Eggradsial - Comme vous le savez tous. L'origine de cette guerre remonte aux agressions territoriales menée par l'Alagaësia à l'encontre de nos terres. Nous tenons néanmoins ses lâches loin de nos frontières... - La ville portuaire de Troie est un endroit important pour l'Empire. Même si ce n'est qu'une ville frontalière par la mer... - Nous devrions les attaquer par surprise. - Je mis oppose fermement ! Répondre à leurs attaques en renvoyant la pareille, ne peux que conduire à l'anéantissement absolu ! Les répercussions seraient terribles ! - Mais ils l'ont déjà fait eux ! - On ne va pas non plus éprouver de la compassion à leurs égards ! Ils méritent qu'on leur donne une bonne leçon ! - Mais a ce stade, pouvons - nous réellement les considérés comme une menace ? - Il n'y à plus de doute possible sur leurs intentions ! C'est la guerre qu'ils veulent ! Il est clair qu'ils tentent d'élargir nos conflits diplomatiques ! C'était donc la guerre...La suite ne se fait pas attendre... Note : C'est fait exprès qu'on ignore qui parle.Empire d'Alagaësia Murtan se tenait devant Mancinia, tête baissé. Mancinia avait peur de son état, il ne parlait presque plus, ne mangeait que rarement, mais Mancinia était sa future épouse. Il lui devait des explications...Il n'osait pas la regarder. Il n'avait qu'obéit. Pourquoi ? Lui même ne savait pas, il était complètement largué ces derniers temps. Murtan prit une grande inspiration et regarda Mancinia en lui prenant la main : - J'ai dû massacrer un village...Je suis désolé... Mancinia recula d'un pas avec surprise, arrachant sa main de celle de son fiancé. La tristesse mêlée à un profond désespoir pouvait se lire sur son visage. - Tais - toi ! hurla t'elle. Tu n'es qu'un monstre ! Un Parjure ! Mancinia quitta la pièce et s'enferma dans la chambre. Murtan réagit que plus tard, tant les mots de sa fiancée l'avait blessé. Il frappa ses mains sur la porte. - Je t'en supplie ! Mancinia, ouvre - moi ! Murtan se laissa glisser contre la porte, incapable de dire un mot. Lui, qui aurait pu la faire exploser d'un mot... - Je t'en prie..., murmura Murtan. Je...J'y suis forcé...Je ne veux pas te perdre...Sans toi, je ne suis rien...Tu es ma dernière lueur d'espoir...Par pitié, Mancinia... Il était effondré. Mancinia le sentait. Ses larmes avaient cessés. C'était celle de Murtan qu'elle entendait derrière la porte. Pourtant, il lui avait promis de désobéir ce genre d'ordre horrible. Mais il ne l'avait pas fait, la peur du déshonneur ? Non... Elle ouvrit doucement la porte. Murtan la regarda, comme la première fois qu'il l'avait vu. Ses larmes touchèrent le coeur Mancinia qui en eu le souffle coupé, et elle vit à qu'elle point il était désolé, elle se mit à genoux et le serra dans ses bras. - Je suis désolé..., souffla Murtan. - C'est oublié...Oublié... Il dit à Mancinia toute sa tristesse et sa colère, allant encore un peu plus loin... - J'en es l'habitude...Mais depuis que je te connais...Je ne sais pas. Mancinia l'embrassa pour le réconforter. - Dame Mancinia ! hurla un jeune garçon derrière la porte. C'est l'heure ! Mancinia se releva. Saleté de réunion, elle releva Murtan qui pleurait silencieusement. Elle l'embrassa et tourna les talons, en laissant Murtan seul. - La question à présent, dit Vraël. C'est de savoir comment nous allons riposter. Nous devons affronter cette menace, mais de quelle façon ? Ou ? Quand ? Comment ? Nous sommes prêt aux combat, mais... - Ou voulez - vous en venir ? demanda froidement Mancinia. Que nous devrions mourir pour vous ? La salle du conseil blêmit sous l'insulte, la stupeur marqua le visage de Vraël. Mais ses traits froncés se détendirent. Il était légèrement vieux sans l'y paraitre. Vraël est le chef des Dragonniers, ses cheveux noirs avait des reflets argenté qui accusait son âge, ils étaient attaché en queue de cheval qui faisait ressortir ses yeux bleus clair. Il était imposant avec son armure grise luisante. Il se retourna vers un jeune général, chef de la Troupe du Faucon : Seyla. Seyla était un garçon... Remarquablement beau, il était grand, fort et musclé, ses cheveux noirs comme la nuit reflétait le courage dans ses yeux bleus foncés. C'était un Dragonnier, son épée noire attacher sur le côté. Mais le regard de Vraël revint rapidement se poser sur sa petite - fille de..dix - sept ans ? Elle paraissait encore plus âgé et tellement jeune, dire qu'elle allait se marier. Marier...Le visage de Vraël s'assombrit. "Avec Murtan..., pensa Vraël. Elle sait qui il est, et j'ai confiance en elle...Mais...A t'elle fait le bon choix ?" - Il nous faut un assaut, dit - il. Même faible... Un homme se leva d'un bon, ses cheveux noirs blanchit et ses rides, dévoilait son vieil âge. - Mais c'est trop dangereux ! s'exclama le général Laban. La citadelle d'Albion est imprenable ! Nos pertes lors de cette attaque seraient trop conséquentes ! Ce sera près de la moitié de nos effectifs que nous perdrons et l'invasion sera inévitable ! Même en y envoyant notre armée, nous ne sommes même pas sur de la faire chuté ! Aucun de nous ne reviendrait vivant ! Ce sont les garnissons ennemies qui nous prendrons en tenaille, et nous anéantirons sans aucune pitié ! Tous les visages se retournèrent vers Seyla : - Plait - il ? demanda Laban devenu blême. - Je le plierai aux ordres de Vraël, répéta Seyla avec fermeté. - Vous...Vous plaisanter ? s'exclama Galbatorix. Vous êtes en train de nous dire, général Seyla, que vous seriez capable d'abattre la citadelle d'Albion ? Et avec qu'elle effectifs ? - Juste la Troupe de Mercenaires du Faucon, et de quelques Dragonniers. - C'EST ABSURDE ! s'énerva Sire Owen. VOUS COMPTER COMBATTRE L'ARMEE DE CET EMPIRE AVEC SEULEMENT CINQ MILLES CAVALIERS ? - En effet, répondit Seyla d'un ton neutre. Je pense en être capable. - Général Seyla ! s'exclama Mancinia. Vous nous mener au massacre ! - Mancinia, dit Vraël. Nous n'avons pas le choix...Il refuse tout accords. - Alors, répliqua Mancinia. J'irai les voir moi - même, je suis son héritière, Ezéchiela m'écoutera. Les conseillers réfléchirent à cette proposition, mais Seyla éclata d'un rire glaçant : - C'est fascinant ! Vous devriez avoir honte, Mancinia ! La guerre n'aurait plus lieu d'être si les conflits pouvaient être régler par les mots...C'est à cause de malentendus qu'on ce fait des ennemis. Et vous savez ce qu'on fait à ses ennemis ? On les abats ! Aujourd'hui est un grand jour pour nous ! Nous allons détruire en miettes l'indestructible Albion ! N'espérer pas de la confiance de leur part, Mancinia, ils ne baiseront pas les armes ! - Il faut se faire confiance avant d'abaisser les armes ! répliqua Mancinia. Car il faut baisser les armes pour discuter ! Seyla resta muet face à la réplique. Son regard croisait celui de Mancinia. - De plus, poursuivit Mancinia. C'est vu qui avez mené des attaques sur leurs territoires en premier, nous ne pouvons les blâmer si ils cherchent à se défendre. Et en prime vous avez entrainé notre nation dans une guerre absurde ! Après la fin du conseil, quelques heures plus tard...Mancinia s'en était allé se reposer. Très énervée, elle avait claqué la porte avec tellement de force que les vitres en avaient tremblé. Mais, cette fois, Ezéchiela l'attendait dans ses rêves... Des fois, lors des temps de troubles, la Grande Déesse Blanche l'a contactait de cette façon... "...Mais pourquoi ?! demanda Mancinia à la limite du cri. Même si l'Eclipse sera toujours là pour nous rappeler...L'horrible tragédie qui à frapper... ! La guerre n'a pas été déclenchée par les Dragonniers !" "Je sais Mancinia, mais c'est ainsi...Dis - moi, sait - tu que les deux cents seize années serons bientôt passée...? Pas avant quelques siècles, mais une Eclipse simple est prévue pour dans pas longtemps, elle ne durera pas longtemps mais une Eclipse quand même..." "Comme celle qui à déclencher la guerre ?" "Oui...Dis à Vraël que j'accepte un traiter de paix...Mais qu'il devront accepter cette condition : que tu viennes dans mon empire le tant venu." "Je n'ai pas besoin de leur accord. Vous avez ma parole..." "Et ta parole me suffit..." Quelques temps après, tard dans la nuit...Mancinia avait rejoint Murtan dans sa chambre...Elle l'avait trouvé allonger sur le ventre sur son lit, son oreiller mouiller par des larmes. Il s'était redresser avec un large sourire. Cette fois, c'était elle qui lui avait expliqué la situation, il lui avait simplement répondu : - Je n'aime pas particulièrement Seyla...Je crois que tout le monde l'apprécie mais pas moi... - Il m'a demandé en mariage, lâcha Mancinia. Quel culot quand même ! Murtan eut un sursaut. - Quoi ? Il t'a demandé en mariage ? Mancinia sourit. ~~Flash Back~~ Une semaine plus tôt, Mancinia était dans un des couloirs du palais en train de lire un livre, elle entendit des éclats de voix et s'arrêta. Elle parut surprise, elle battit des paupières avant de se retourner lentement. - Père...? Morzan se tenait devant sa fille le visage dur...Il était...Très énerver ? Il courait avec son derrière quelqu'un, Zar'roc levé, il était suivit de Brom. - Tu as la loi contre toi ! lui disait - il. - On appelle ça une crise de folie passagère... ! répliqua Morzan. Mancinia sourit. Que ce passait - il encore ? Brom cessa de courir en voyant Mancinia. - Morzan à perdus les pédales ! Je sais, je sais, c'est pas rare ! Un conseil, Manci, si tu ne veux pas perdre ton fiancé tu devrais arrêter ton père... Mancinia commença à rire ainsi que Brom, et suivirent Morzan. Comme elle ne portait jamais, enfin presque jamais de robe, elle n’était pas gêné. Son armure lui suffisait...Lorsqu’ils prirent le tournant, ils virent Morzan surélever Murtan qui était au sol, et qui tendait la main comme pour essayer de calmer le général des armées. - Je suis sérieux, Morzan, disait Murtan. Je l'aime. - TOUT CE QUI NE FALLAIT PAS DIRE ! hurla Morzan. Il abattit son épée à côté de la tête du jeune homme, Zar'roc s'arrêta juste au niveau de l'épaule. Murtan le regardait d'un air déterminé et franc. Ils se regardaient dans les yeux. Ce défiant du regard. - Humm, fit Morzan. Alors là je suis impressionné... - Hein ? - Okay, tu prends soin de ma fille d'accord ? - Euh...Oui... - ...Sinon...Je te jure que je te tue ! Morzan se retourna vers sa fille et l'attrapa sa fille par l'épaule et l'entraina à l'écart : - J'aime bien ce petit, dit - il. Je suis plutôt heureux que ce soit lui que tu as choisis. Même si vous ne m'avez pas demandé mon autorisation, bah, enfin...Je suppose que tu sais, que Keleb t'aime... - Je sais, dit Mancinia. Il me l'a dit... - Il y à aussi...Le général Seyla... - Quoi ? s'exclama Mancinia. Ne me dit pas que tu aurais accepté de me marier à lui ? - Non ! s'exclama vivement et précipitamment Morzan. Alors ça jamais ! Même si il m'a demandé ta main, j'ai dû lui dire que tu étais fiancée maintenant... - Eh bien, encore heureux... - Tu as l'air de te méfiez de lui...Je t'ai vue au conseil... Mancinia haussa les épaules mais Morzan continua : - Qu'est - ce qui te fait dire qu'il veut la guerre ? - Moi...Mes sentiments et tout le reste ! ~~Fin du Flash Back~~ Murtan regardait Mancinia d'un regard mystérieux et interrogateur. Puis il baissa la tête et jura : - Il est quand même gonfler d'essayer de piquer ma nana ! C'est un scandale ! - Ta Nana ? demanda Mancinia en haussant un sourcil. - Ben oui ! dit Murtan en se levant. Je ne t'aurais jamais laissé à lui. Keleb je veux bien, mais pas lui ! Hors de question ! Au Nom de la Déesse, jamais, au grand jamais ! Il n'est pas digne de toi ! Même moi j'ai eu une sacrée chance que tu me choisisses, tu es tellement belle que...Je suis tombé amoureux dès la première fois que je t'ai vu, alors, tout les Dragonniers inimaginable, mais pas Seyla ! Tu es une femme spéciale. - Non, dit Mancinia. Toi aussi tu es spécial et...J'aime tes yeux. Murtan rit en dit avec un sourire en coin : - Ben ça alors ! Moi aussi j'aime tes yeux ! Ils éclatèrent de rire. Murtan cessa de rire et dit avec sérieux. Les flammes des cierges vacillèrent...En même temps que la nouvelle. - Tu..., commença Mancinia. - Je pars à la guerre, Mancinia. - Mais... - Pas de "mais"..., poursuivit Murtan. Ne t'inquiète pas, je ne pense pas que cet ordre durera vu que tu as dis au conseil qu'Ezéchiela voulait la paix. Puis pour changer de sujet, il demanda : - Tu n'étais pas de bonne humeur durant la semaine dernière...Durant la bataille d'Oundra avec l'Empire d'Eggradsial. - Faut dire que les femmes ont leurs problèmes..., dit Mancinia mystérieusement. - Quoi ? s'exclama Murtan. Tu veux dire que tu avais tes règles ? - VAS - Y HURLE LE SUR LES TOITS ! s'énerva Mancinia. Murtan éclata de rire et ne pouvait plus s'arrêter. Puis Mancinia baissa les yeux. - Mais on ne peut pas vraiment dire ça, hein ? demanda Murtan. - Non...C'était de petites crises...Mais je... - Non ! le coupa Murtan. Tu sais que je m'en fiche, nous aurons un enfant. A nous ou pas. Tant que je suis avec toi, je suis heureux. Mancinia releva son regard vers Murtan. Leurs regards se croisèrent. - Je suis franchement fière d'être l'élu ici... Il mit sa main sur le coeur de Mancinia, puis il l'embrassa doucement... - Murtan, dit Mancinia. Maintenant je crois que... - ...C'est le bon moment... ? acheva Murtan. - ...C'est cela... Murtan tendit la main pour retirer la pince que Mancinia portait, sa longue chevelure blonde retomba en cascade souplement sur ses épaules. Il lui plaça deux doigts sous son menton pour lui relever le visage, jusqu'à ce que leurs lèvres se touchèrent...Il serra doucement Mancinia contre lui... | |
| | | Mancinia
Nombre de messages : 280 Age : 32 Localisation : Je ne te le dirais pas...A moins que tu ne te retourne ! Loisirs : Ecrire, lecture, cinéma, musique, théâtre, peinture, l'histoire, Reflets d'Acide et Stargate *-*. Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... Dim 2 Déc - 15:32 | |
| Les premières lueurs du soleil vinrent caresser de leur douce chaleur la joue d'une Mancinia endormie. Elle se redressa et vit Murtan à son côté. Mancinia retira une mèche de cheveux du visage de Murtan, quand il dormait, il avait l'air fragile. Elle le regarda dormir, puis elle se leva. Lorsque Murtan se réveilla, il referma sa chemise au passage, et se dirigea vers le balcon. Même les douces paroles de sa fiancée ne parvenaient pas à apaiser son esprit torturé... De nos jours... - J'ai une chose à te demander..., dit Murtagh. Comme tu te décris, ont dirai ce que tu étais il y à six mois... - Pourquoi tu dis ça ? demanda Mancinia. - Tu n'es plus la même ! s'exclama Eragon. Tu pleures, tu te sens mal. Non, Mancinia, ce n'est pas toi ça. Ce n'est pas que tu es dur, c'est juste que tu étais plus froide. Tu ne montrais pas trop tes sentiments, là, tu les montres. - Nous sommes entre nous, dit Mancinia. C'est normal. - Et devant papa ? demanda Murtagh. Mancinia resta muette, puis soupira et reprit son récit. 106 ans plus - tôt Oromis avait l'air sérieux comme un pape : - Tes résultats reflètent ton comportement. Douée sans pour autant s'en vanter ! - Voyons Maître, dit Mancinia. Je suis comme tout le monde. - Tu sais très bien que non... - Manci ! cria Narya qui était dehors. J'ai besoin de toi ! Narya ne possédait pas d'épée de Dragonnier, la lame n'avait jamais été forgée, à la place, elle possédait un poignard à la lame recourbée ou était incrusté dans le manche sa pierre blanche qui représentait Seles, son dragon blanc. Nat. Drôle de surnom pour une fille qui s'appelle Narya, mais elle apréciait ce surnom. - Qu'est ce qu'il y à ? - Tu as vu Ienny ? demanda Narya. Je la cherche depuis des heures... - Euh...Non. Elle doit être dans ses appartements, non ? - Mince j'avais oublié ! Narya jura et s'en alla vers les appartements d'Ielenna. Mancinia sourit et se retourna pour se retrouvez face à son chéri. - Bonjour, Murtan. - Bonjour, Mancinia. Non. Bonjour ma déesse chérie ! Murtan leva légèrement la main et Mancinia vit ce qu'il avait à la main. Une magnifique fleur d'un bleu foncé, son centre était noir charbon et ses côtés en argent. Elle était parfaite. - Cette fleur est magnifique ! s'exclama Mancinia. - Comme toi ! dit Murtan. Mancinia rit, comme elle l'aimait ! Ces mots ne pouvaient presque plus parler pour dire ce qu'elle ressentait pour cet homme. Et cet homme l'aimait. Cet homme allait devenir son mari, sa moitié. Mais une relation ne se base pas sur le mariage, sur de vulgaires mots. Mais sur l'âme et les sentiments. Sans ses deux choses, l'amour n'existe pas. Mais pour Mancinia, l'amour ne se décrit pas. Il faut le vivre pour comprendre ce sentiment puissant. - Ou l'as - tu eu ? souffla Mancinia. - Secret... Au grand étonnement de Murtan, et contre son gré car ce fut plus puissant qu'elle, Mancinia éclata de rire. - Qui à t'il ? demanda le jeune homme surpris de la réaction de sa fiancée. - On dirait Martin ! - Martin ? Mancinia pleurait de rire et ne pouvait pas se contrôler, c'était trop drôle. Après quelque minutes de fou rire. Mancinia se calma et expliqua : - Tu sais que Ielenna aime la lecture, et surtout, de raconter des histoires ? - Ah, je vois ! dit Murtan. Elle à raconter une histoire avec un "Martin" dedans ? - Oui ! Le Royaumes des Pierres ! Vraël l'a fait mettre dans la bibliothèque royal. - Attend...Le Royaumes des Pierres...C'est Ielenna qui l'a écrit ? - Oui...Pourquoi tu l'as lu ? - Je ne l'ai pas terminé, avoua Murtan légèrement gêné. - Alors tu lis ? Je croyais que les garçons détestaient ça ! - Ah bon ? Pas moi en tout cas... - Je sais qu'elle travaille sur une autre oeuvre...La fille du Monde... - Je ne sais pas... - En tout cas elle à intérêt à le terminer, j'ai hâte de le lire ! - En tout cas, tu as la beauté d'une déesse... Comprenant ses mots, Murtan détourna la tête mal à l'aise. ~~Flash Back~~ - J'aime bien Yasalyn, dit Ielenna. Elle me fait pensée à toi ! - Bah..., dit Mancinia avec un geste de la main. C'est Diphtil la déesse ! - Ouais, mais je la trouve... - Trop gamine ? dit Mancinia avec un large sourire. - C'est ça..., dit Ielenna pensive. Car je l’ai fait trop pleurer. Mancinia rit. Mais Ielenna continua avec une certaine gène dans la voix : - Au faite, tu vas bientôt te marier mais...Je trouve ça idiot...Mais t'es ma meilleur amie...Alors... Ielenna chercha dans son petit sac et sortit une magnifique chaîne d'argent dont le médaillon était un Gëdway Ignasia en métal. C'était néanmoins un très beau bijou, même très simple. Le genre de bijou que Mancinia aime porter.... ~~Fin du Flash Back~~ Je peux voir que, Quand vous êtes en bas, Rien ne se passe, Ce sentiment est - il exact ? Tard dans la nuit, Les choses que je pensais avoir laissé derrière moi, Hantent mon esprit. Je sais juste qu'il n'y a aucune évasion maintenant, Une fois qu'il fixe ses yeux sur vous. Mais je ne courrais pas, Je dois le regarder dans les yeux. Tenir bon, Je ne renoncerai pas. Ne le niant plus, J'ai dû lui faire face. Je ne fermerais pas mes yeux pour cacher la vérité à l'intérieur. Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre, Tiendra bon à ma place... Il est autour de nous, Devenant plus fort, venant près de mon monde, Je peux sentir qu'il est temps pour moi de lui faire face. Pourrais - je le supporter ? Bien que cela puisse juste être le dénouement, De la vie au quelle je tiens si chèrement, Mais je ne courrais pas, Il n'y à pas de retour en arrière ! Tenir bon, Je ne renoncerai pas. Ne le niant plus, J'ai dû lui faire face. Je ne fermerais pas mes yeux pour cacher la vérité à l'intérieur. Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre, Tiendra bon à ma place... Tout ce que je sais pour sûr, c'est que j'essaye, Je tiendrai toujours bon ! Tenir bon, Je ne renoncerai pas. (Je ne renoncerai pas). Je n'abandonnerai pas. (Je n'abandonnerai pas). Ne le niant plus, J'ai dû lui faire face. Je ne fermerais pas mes yeux pour cacher la vérité à l'intérieur. Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre, Tiendra bon à ma place... Tenir bon, Je ne renoncerai pas. Ne le niant plus, J'ai dû lui faire face. Je ne fermerais pas mes yeux pour cacher la vérité à l'intérieur. Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre, Tiendra bon à ma place... Paroles et musique du groupe Within Temptation : "Stand my ground" ou "Tenir bon". Voici le lien :https://www.youtube.com/watch?v=E0315rB-ojo&mode=related&search= - Rahh ! C'est trop beau ! Mancinia salua de la main quelques personnes et elle tenait un magnifique bouquet de roses...Elle riait. C'était un jour mémorable. La veille de son mariage. Un de ses derniers concerts en tant que Damoiselle avant de devenir une vraie femme. Elle était vêtue de la robe cérémonielle, son chant était un moyen d'exprimer ses sentiments. Puis commença la danse traditionnelle et tout le tintamarre qui suis... - Niki ? Niki retourna sa tête, c'était une femme grande et mince, son élégance vient de ses long cheveux blond et ses yeux d'ambre avec des reflets bleu, elle est de nature très dynamique et son caractère est bien trempé, elle dit toujours ce qu'elle pense, mais c'est une fille amicale quand on la connait vraiment. Elle était vêtue d'une robe cérémonielle rouge sang, elle n'était pas Dragonnière. C'était une simple femme qui vivait dans la capitale, comme son mari, D.L. Ils n'avaient pas encore d'enfant. D.L, qui se tenait à ses côtés avait la peau noire et...Il était chauve, il était musclé et possédait un esprit jovial quoique froid. C'était un jeune couple. Mais des amis de Mancinia. Qui n'est pas ami de cette déesse, dont le symbole avait disparu ? Depuis quelques temps, son symbole avait fusionné avec sa peau pour disparaitre... - Oui, Mancinia ? - Ou est Jessica ? demanda Mancinia. - Je ne sais pas, répondit Niki. Ma soeur et moi sommes distante ses derniers temps... Mancinia soupira. C'est vrai que ses derniers temps Jessica était distraite et lointaine. Même avec sa soeur jumelle et cadette, avec qui Jessica, l'aînée de famille, ne parle plus...Niki avait les larmes aux yeux en évoquant sa soeur. - Tu as l'air d'un..., dit Saha avec une voix hésitante. D'un... - D'un imbécile..., acheva Murtan. - Non ! s'exclama vivement Ludo. Non, juste un peu... - Un peu quoi ? demanda Murtan. Quelqu'un frappa alors à la porte. Evanna fit irruption en compagnie de Melusine. - Oh, dit Evanna avec émotion. - La dame de tes pensées Murtan, continua Mélusine. Elle est prête ! "Je suis si ému !" "Voyons, Terrosix, tu à l'air chamboulé !" "Je suis si heureux, aucun dragon n'a pût être aussi au cours de sa vie, tout mes membres en trembles !" Mancinia sourit et regarda son père. - Je suis fière de toi ! dit Morzan. - Et moi je suis heureuse ! dit Mancinia. - Prête ? demanda le général. Mancinia hocha la tête et pénétra dans la salle, au bras droit de son père. Elle regarda droit devant elle, déterminée et résolue, pieds nus comme le veut l'ancienne tradition. Au bout de la salle, le prêtre et Murtan. Murtan. Son coeur battit plus vite. Mancinia portait la robe cérémonielle blanche, le symbole de la mariée, le symbole de la pureté, un symbole de paix et de calme. Le symbole de la femme. Elle portait un voile court qui retombait sur ses cheveux et non devant son visage, ses cheveux cascadaient sur ses épaules. Le temps, uniquement pour ce jour - ci, n'existe plus pour eux... Après la cérémonie, ils se donnèrent leur premier baiser en tant que mari et femme. Lorsqu’ils se s’écartèrent l'un de l'autre pour reprendre leurs souffles. Ils hochèrent la tête mutuellement sans savoir pourquoi et se retournèrent vers leurs camarades. Saha lança la cadence en applaudissant et en hurlant : - OUAIS ! VIVE LES MARIERS ! Les autres suivirent, Mancinia entendit certains dragons pousser des rugissements de joie ! Mancinia sourit...Si seulement elle avait su... | |
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| Sujet: Re: Et si la vérité était différente... | |
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